samedi 28 février 2009

Il faut sauver le service public

En ce moment, la population se mobilise pour le maintien d'un centre de secours sur la commune de Pont de Claix (Isère). En effet, les "décideurs" ont choisi de fermer la caserne afin de regrouper les effectifs avec ceux d'autres casernes dans une nouvelle structure. Ce choix semble aberrant tant il est inutile et injustifié. Cette décision répond uniquement à des impératifs comptables puisque cette fusion permettra de réduire les dépenses en diminuant le nombre de véhicules  et de soldats du feu.
Ce cas n'est qu'un exemple mais ce genre d'évènements tend à se généraliser. Effectivement, on voit que, de plus en plus, le service public est sacrifié pour des raisons financières. On voit se multiplier la fermeture d'établissements jugés non rentables et cela dans différents secteurs tels que la santé ou encore l'éducation.

Cela pose donc le problème de la rentabilité des services publics. Les services publics doivent-ils être rentables ? Pour moi, la réponse est oui et non, selon dans quel contexte on se place. De fait, le mot rentable signifie profitable. Je pense donc que les services publics doivent être profitables pour les usagers, c'est à dire qu'ils doivent permettre à tous, quelque soient leurs revenus et leur lieu d'habitation, d'accéder à des services de qualité. Au contraire, je crois que le service public ne doit pas forcément être rentable au sens financier du terme. Personnellement, je pense que les services publics doivent favoriser l'intérêt général et non celui de quelques uns. Pour autant, les services publics ne doivent pas être un gouffre financier.
Aujourd'hui, les services publics sont réformés pour qu'ils coûtent moins cher, sans tenir compte du maintien de la qualité. Je crois au contraire que la modernisation doit être menée afin d'aboutir à des services publics plus performants, plus efficaces et accessoirement moins coûteux. Pour cela, il me semble que des grandes concertations devraient être mises en place, associant gouvernement, syndicats et usagers. Ces états généraux permettraient de faire évoluer les services publics dans le respect de tous.
Finalement, en ces temps difficiles, il me semble donc nécessaire de réaffirmer le caractère social des services publics et l'importance que ceux-ci soient gérés par l'Etat afin que le recherche du profit ne se fasse pas n'importe quel prix.

jeudi 26 février 2009

Michèle Alliot-Marie, le Chêne, le roseau et les lentilles

Voici un article trouvé sur le blog gaulliste libre. Je trouve cet article très intéressant dans la mesure où il montre bien comment certaines personnes mettent entre parenthèses leurs opinions pour un morceau de pouvoir.


Aujourd’hui, presque tout le personnel politique se réclame du gaullisme. Nicolas Sarkozy le fait occasionnellement, François Bayrou de plus en plus et même Ségolène Royal a cité le rapport du Général à la religion. Le débat sur l’OTAN divise pourtant la classe politique d’une manière surprenante.

Ce que révèle le débat sur l’OTAN

En effet, ce débat se fait à front renversé avec de prétendus héritiers du gaullisme qui proposent de revenir sur la décision du Général de quitter le commandement militaire de l’OTAN, et les centristes et les socialistes qui s’y opposent, n’hésitant pas  à prendre le plus illustre des Français à témoin ! Quelle ironie de voir François Bayrou demander un référendum (quoi de plus gaulliste) sur le sujet ! À l’opposé, le très lointain descendant des partis gaullistes, l’UMP, soutient majoritairement ce retour.
Heureusement, tous les héritiers du gaullisme n’ont pas rompu avec les idéaux d’indépendance nationale, de refus des impérialismes, fût-il Américain, et de multilatéralisme. Nicolas Dupont-Aignan et Dominique de Villepin se sont ainsi exprimés fermement contre le retour de la France dans le commandement militaire de l’OTAN. Le président de Debout la République a signé une belle tribune dans Le Monde la semaine dernière et l’ancien Premier Ministre a qualifié cette décision de « faute » dans Dimanche Plus ce week-end.

Ce roseau qui se prend pour un chêne

Mais quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai découvert la tribune de Michèle Alliot-Marie dans le Figaro, faisant du retour de la France « le choix de la responsabilité ». En effet, la ministre de l’intérieur se veut l’incarnation d’un courant gaulliste au sein de l’UMP, « Le Chêne », baptisé en mémoire du livre d’André Malraux sur le Général (chroniqué sur le blog). Elle justifie ce retour par l’absence de remise en cause de notre indépendance nucléaire, notre participation à l’OTAN et les prises de décisions à l’unanimité.
C’est relativement habile mais les deux derniers points étaient déjà vrais en 1966 et la question nucléaire n’était pas la seule pour laquelle le Général avait voulu quitter l’organisation. Le principal motif était simple : le refus de toute « sujétion » à un autre pays, fût-il un allié. En outre dire que « le monde de 2009 n’est pas celui de 1949 ou 1966 » est à double tranchant. En effet, le Pacte de Varsovie, et l’URSS, contre lesquels l’OTAN était dirigée, n’existent plus. Quel peut bien être l’utilité d’une telle organisation aujourd’hui ?
Certes, comme le montre le cas de l’Allemagne lors de la guerre d’Irak, il est possible de ne pas participer à une guerre que l’on ne souhaite pas mener. Mais du coup, cela ne justifie pas de participer à une organisation dont on ne peut pas réellement influencer la ligne, que seule les Etats-Unis décident formellement. En outre, il faut une bonne dose d’hypocrisie pour ne pas voir que l’OTAN freine la constitution d’une Europe de la défense puisqu’il s’agit quasiment des mêmes pays.
Les sophismes malhabiles de Michèle Alliot-Marie n’y feront rien. Avec ce soutien bruyant à l’OTAN, elle montre que ce qu’elle appelle le chêne n’est qu’un pâle roseau prêt à toutes les contorsions pour un plat de lentilles ministérielles.

lundi 23 février 2009

Lutter pour la survie de nos agriculteurs

Le salon de l'agriculture a ouvert ses portes ce week-end à Paris. Les visiteurs pourront découvrir les animaux et exposants jusqu'au 1er mars. Comme le veut la tradition, le président de la République s'est rendu samedi à "la plus grande ferme de France".
Comme chaque année, ce salon met l'agriculture française sur le devant de la scène, comme si elle n'existait pas le reste de l'année. Je regrette donc que l'on parle si peu de notre agriculture et de nos agriculteurs qui font un travail difficile mais hautement important et utile puisqu'ils concourent à notre autosuffisance alimentaire.

On voit pourtant aujourd'hui que les jeunes se détournent de plus en plus de la filière agricole. Cela est réellement dommage mais tout à fait compréhensible. En effet, pourquoi, au delà de la passion, choisir un métier avec des conditions de travail très rudes (peu de vacances, journées à rallonge ...) et cela pour un salaire de misère. Je crois donc qu'il faut faire des efforts pour redorer ce métier afin de ne pas mettre en péril notre agriculture.
Pour cela, je pense que nous devons surmonter trois difficultés :

- Les revenus des agriculteurs. Aujourd'hui, les salaires dans la filière agricole sont plutôt faibles et les heures de travail nombreuses. Un grand nombre d'agriculteurs survivent actuellement grâce à des subventions. Cela me semble tout simplement inacceptable. Les céréaliers, éleveurs et autres acteurs du monde rural doivent pouvoir vivre de leur activité. Cela passe bien évidemment par une juste rémunération des produits. Il est, en effet, anormal que les prix en grandes surfaces augmentent et que ceux payés aux agriculteurs diminuent. Il faut donc lutter contre ce phénomène par la réduction des intermédiaires par exemple. Ainsi, le développement des AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) me semble être une bonne chose tant pour l'agriculteur qui bénéficie de revenus décents que pour le consommateur qui profite de produits de qualité. De telles initiatives doivent donc être encouragées afin de maintenir un nombre important d'exploitations agricoles.

- L'abandon des campagnes. Ce point me paraît également important. De fait, comment inciter des personnes à s'installer dans un lieu dénué de toutes commodités. Je pense notamment aux commerces de proximité, aux services publics ou encore à un accès facile aux systèmes de soins. L'implantation de nouvelles propriétés sera d'autant plus aisée que le cadre de vie sera agréable. Il convient donc de se battre contre la désertion progressive de nos campagnes.

- La mort de l'agriculture traditionnelle. Un autre élément à prendre en considération est la destruction continue de notre agriculture. Effectivement, on va bien qu'aujourd'hui la science et la technologie s'immiscent  de plus en plus dans le monde agricole. Cela peut évidemment être synonyme de progrès mais parfois cela revient à obtenir des produits altérés voire nocifs pour la santé. Des exemples sont très (trop) faciles à trouver : les OGM, le boeuf aux hormones, le poulet chloré ... Personnellement, je crois que de tels "aliments" si on peut appeler cela comme ça doivent être tout simplement interdits, et ce tant que l'on ne connaîtra pas de manière précise et certaine leurs effets sur la santé.
Heureusement, on voit se développer en parallèle une volonté de manger mieux, plus sainement qui se traduit notamment par l'essor du bio.

Voila donc selon moi les trois principaux problèmes de la ruralité en France. Je crois que lorsque des solutions auront été apportées à ces questions alors un grand pas en avant aura été fait. Néanmoins, je pense que les consommateurs ont également un rôle à jouer dans cette histoire puisque ceux-ci sont directement impliqués. Des actions sont possibles au quotidien, en privilégiant, par exemple, es produits de saison ou encore les marchés. Cela peut sembler négligeable mais il ne faut pas oublier que l'océan n'est qu'une infinité de petites gouttes d'eau, gouttes d'eau qui sont insignifiantes prises individuellement mais qui réunies donnent une entité considérable.

jeudi 19 février 2009

Retour sur l'actualité

Comme je l'avais fait il y a quelque temps, je traiterais de plusieurs sujets dans cet article :

- Sarkozy annonce de nouvelles mesures sociales
Hier soir, le président de la République s'est de nouveau exprimé à la télévision. De nouvelles annonces ont été faites et notamment en matière de social. On y retrouve entre autres des mesures fiscales (impôt sur le revenu), des efforts financiers envers les chômeurs et les plus démunis (versement de primes et de bons d'achat), la constitution d'un fonds d'investissement social ou encore la mise en place de concertations.
Il paraît difficile de dire que ces mesures seront inutiles mais je regrette néanmoins le caractère ponctuel de certaines d'entre elles. Ainsi, les primes seront versées une seule fois. Cela ne peut donc pas remplacer une augmentation des salaires et/ou des autres prestations sociales (retraites, indemnités chômage ...) qui constitueraient un gain de revenus régulier.
Concernant la réforme de l'impôt sur le revenu, je ne trouve pas cela pertinent. En effet, je crois que tout le monde doit payer de l'impôt, proportionnellement à ses moyens. Cela me paraît normal que tout le monde participe dans la mesure où la redistribution est valable pour tous.
Enfin, la création de ce fonds me laisse dubitatif. Effectivement, je ne suis pas convaincu de sa nécessité. Il faudra vérifier l'usage qui en est fait pour pouvoir juger de son utilité.

- La Guadeloupe toujours paralysée
Depuis quelques semaines déjà, la Guadeloupe est sujette à d'importants mouvements sociaux. Néanmoins, les manifestations ont malheureusement dégénéré en émeutes alliant pillages et scènes de violence. Les revendications des Guadeloupéens sont tout à fait légitimes mais je regrette pourtant la tournure que prennent les évènements.
Dans cette affaire, il me semble que deux entités sont à blâmer. Le gouvernement tout d'abord car je trouve que le dossier a été pris à la légère. En effet, les négociations ont quelque peu traîné en longueur et les propositions faites sont assez maigres. Je crois pourtant que le LKP (collectif Lyannaj Kont Pwofitasyon) a également une responsabilité dans ce conflit. Effectivement, ce collectif a initié les manifestations et les a encouragées. Toutefois, il me semble que le LKP est actuellement dépassé par les évènements et qu'il n'a plus d'emprise sur la suite des choses.
Au delà du cas particulier de la Guadeloupe et des Antilles, je crois que ce dossier doit nous inciter à une réflexion plus profonde sur l'Outre-mer. En effet, il apparaît que la vie en métropole est complètement différente que celle en Outre-mer. Pour autant, les ultramarins n'en sont pas moins des Français. Il me paraît donc nécessaire de remettre à plat les relations entre les DOM-TOM et la métropole et de s'interroger sur les particularités de ces Français d'Outre-mer. 

- L'euthanasie, une pratique bientôt légale ?
Récemment, des députés UMP ont fait une proposition de loi visant à autoriser l'euthanasie. Je ne peux que me réjouir d'une telle proposition qui permettrait enfin de lever les tabous sur cette pratique aujourd'hui considérée comme un homicide volontaire. Je soutiens d'autant plus cette proposition que j'avais moi-même avancé une telle idée dans un précédent article.
Je souhaite donc de tout coeur que cette loi soit adoptée au Parlement, et ce dans les plus brefs délais afin que chacun ait le droit de mourir dans la dignité.

- Bruxelles nous prend pour des ...
Si vous ne le saviez pas encore, nous sommes en crise. Cela paraît idiot de le rappeler mais il me semble que la Commission Européenne l'a oublié. En effet, cette institution non élue a rappelé à l'ordre six pays (France, Espagne, Grèce, Irlande, Lettonie, Malte) dont le déficit budgétaire dépasse la limite autorisée des 3 % du PIB. La Commission s'appuie sur le pacte de stabilité pour engager une procédure à l'encontre de ces pays.
Mais de qui se moque-t-on ? Nous sommes en plein coeur de la crise et les différents gouvernements multiplient les plans de relance afin de "limiter les pots cassés", ce qui a pour conséquence directe une hausse des dépenses publiques et une envolée logique des déficits.
Je trouve donc déplacé et inacceptable que l'UE nous donne des leçons de morale en ces temps difficiles. M. Barroso et ses amis feraient donc mieux d'aider les différentes nations à lutter contre la crise plutôt que de s'attarder sur de futiles détails. Il est donc grand temps que l'Union Européenne se soigne de cette terrible maladie qu'est la Bruxellose. Aussi, j'espère que les élections européennes de juin 2009 apporteront un remède.


dimanche 15 février 2009

Le petit Nicolas foule l'héritage du grand Charles

En mars 1966, la France se retire du commandement intégré de l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) sous l'impulsion du général De Gaulle. En 2009, la France réintégrera ce même commandement sous l'influence de Nicolas Sarkozy.
Néanmoins, cette décision est fortement contestée, que ce soit au sein de la majorité ou de l'opposition.

Personnellement, je trouve que ce retour dans l'OTAN est une mauvaise chose et ce pour plusieurs raisons.
La première est bien évidemment une perte d'indépendance, quoi qu'on en dise, vis à vis des Etats-Unis. En effet, la France sera de toute manière solidaire de l'action américaine. Il sera donc plus difficile de faire entendre sa voix en étant au sein de cette organisation qu'en étant à côté. Ainsi, notre position de 2003 sur la guerre en Irak aurait été délicate à prendre.
De plus, cette réintégration risque d'enlever une certaine marge de manoeuvre à la France quant à ses interventions extérieures et notamment celles se déroulant en Afrique. Cela serait invraisemblable que la France demande l'autorisation à l'OTAN/Etats-Unis pour déployer son armée.

Un deuxième élément à prendre en considération est le coût financier d'une telle opération. En effet, un grand nombre d'hommes et de femmes seront envoyés dans les structures de l'OTAN, ce qui représente des sommes importantes. En outre, la France, de par son retour dans le commandement intégré, devra inévitablement augmenter sa contribution à l'organisation.

Il apparaît également que cette réintégration met en péril l'hypothèse d'une défense structurée au niveau européen. Effectivement, comment aboutir à une europe de la défense alors que tous les pays de l'UE, ou presque, sont membres de l'OTAN. Cela n'est pas possible, tout du moins pour le moment, puisque les petits pays européens préfèrent rester sous la protection américaine plutôt que d'assurer eux-mêmes avec leurs partenaires européens leur propre sécurité. Une défense européenne n'est donc réalisable qu'en dehors de l'OTAN.

Enfin, il me semble que cette structure militaire n'a plus lieu d'être. En effet, l'OTAN est une organisation politico-militaire datant de la guerre froide. Aussi, elle a vu le jour dans un contexte international particulier qui n'existe plus aujourd'hui. Alors certes des menaces persistent mais je ne suis pas sur que l'OTAN soit capable, dans sa forme actuelle, d'apporter les réponses qui conviennent.

Le retour de la France dans l'OTAN devrait être finalisé en avril prochain, soit 43 ans après son retrait. Cette décision est bien sur politique mais elle est également symbolique car elle enterre une partie de l'Histoire de notre pays et surtout une partie de notre indépendance. C'est pourquoi je souhaite que cette réintégration soit soumise à l'avis du peuple par le biais d'un référendum.

vendredi 13 février 2009

Si Total était encore une entreprise publique ...

Jeudi 12 février, le directeur général du groupe pétrolier, Christophe de Margerie, a annoncé des résultats 2008 en hausse de 14 % par rapport à 2007. Les bénéfices 2008 atteignent 13,9 milliards dont 37 %, soit plus de 5 milliards, seront reversés aux actionnaires.
Cette annonce a suscité de vives réactions autour de l'usage fait de ces bénéfices. Parmi celles-ci, voilà un article issu du blog le vrai débat (www.levraidebat.com) auquel j'adhère totalement.


Un bref rappel des faits : en 1986, la privatisation d'Elf est lancée. Elle sera achevée en 1996. En 1992, l'Etat français se désengage du consortium Total-CFP, dans lequel il détenait une part prépondérante de 30%.
Quand en 2000 Totalfina rachète Elf, ce sont deux entreprises totalement privées qui se marient pour donner naissance à la plus grosse entreprise de France, Total.
Si Total était encore une entreprise publique,

* Elle n'aurait pas affiché un bénéfice indécent de 13,92 milliards d'euros en 2008, parce qu'elle n'aurait pas pu gruger les automobilistes et les particuliers en maintenant pendant des mois des prix très élevés à la pompe pendant que le prix du baril de pétrole était divisé par 3,5.

* Il n'y aurait pas de polémique sur l'utilisation de ses bénéfices car l'Etat-actionnaire en aurait récupéré une partie sous forme de dividendes (près de 5 milliards d'euros si on regarde ce qu'ont perçu les actionnaires privés en 2007).
En d'autres termes, en ayant privatisé Total, l'Etat s'est privé d'une manne de plusieurs milliards d'euros chaque année, soit beaucoup plus que ce que rapportent les coupes sombres dans les personnels hospitaliers, éducatifs, policiers et militaires.

* La puissance publique aurait à sa disposition un levier d'influence de première importance dans la compétition énergétique mondiale. Total aiderait à notre indépendance énergétique.

* Le deuxième actionnaire de l'entreprise ne serait pas un fonds souverain chinois (Safe), c'est à dire l'Etat chinois, qui a investi 2,8 milliards de dollars dans l'entreprise en 2007 pour prendre cette position.

Mais voilà, Total est bien privée, et en tant que telle soumise aux lois du marché, c'est à dire uniquement préoccupée par la satisfaction de ses actionnaires.
Pour gagner quelque argent vite gaspillé au début des années 1990, et pour complaire à Bruxelles, la France s'est privée d'une manne financière gigantesque, et d'un outil d'influence et de défense de ses intérêts sans égal.
Il faut toujours regarder en arrière pour se rendre compte de ses erreurs, et ne plus les reproduire à l'avenir.

L'avenir est au contrôle stratégique des secteurs clés, certainement pas à la privatisation d'EDF par exemple. L'avenir est au retour de la puissance publique, et non à la loi de la jungle des marchés, celle qui nous a menés droit à la crise.

mardi 10 février 2009

DLR se lance dans la course aux européennes

Aujourd'hui, Nicolas Dupont-Aignan (NDA) a présenté les têtes de listes présentées par son parti (Debout La République) aux élections européennes de juin 2009.
Voici le discours de NDA à cette occasion ainsi qu'une présentation des candidats.


L’Europe est profondément malade. Les européens paient de plus en plus cher dans leur vie quotidienne (chômage, misère), les erreurs, les fautes politiques et économiques de dirigeants de droite comme de gauche qui l’ont conduite dans l’impasse.
Et pourtant, ces mêmes dirigeants continuent en coulisse à agir comme si de rien n’était :
 - ils veulent imposer le traité de Lisbonne, copie conforme de la Constitution européenne malgré trois référendums contraires,
 -  ils ouvrent discrètement, mais sûrement, les uns après les autres les chapitres de négociations de l’adhésion de la Turquie,
 - ils détruisent pas à pas les services publics. Après l’énergie et les transports, ils veulent déréglementer maintenant le secteur de la santé,
 - ils défendent bec et ongles le libre échange déloyal qui nourrit le dumping social et environnemental,
 - ils intègrent à marche forcée notre défense dans celle de l’OTAN.
Les élections européennes du 7 juin prochain constituent donc une occasion historique pour les Français et les Européens de ne plus se laisser faire, de désavouer cette mauvaise politique et d’en proposer une autre.
Comment les Français pourraient-ils avoir envie de voter pour les listes de l’UMP, du PS, du MODEM ou des Verts qui ont signé depuis 20 ans tous les traités et sont donc responsables de l’échec actuel ?
Soudain les discours de ces partis politiques changent. Ils découvrent que leur Europe ne marche pas et prétendent vouloir la réformer mais, au même moment, ils veulent imposer le traité de Lisbonne qui grave dans le marbre ses dérives.
Ils me font penser aux loups qui se déguisent en grand-mère ! L’électeur français ne doit pas se laisser abuser par ce double langage, cette manipulation électorale et devenir le petit Chaperon Rouge de l’élection européenne.
Mais comment les Français, qui savent désormais que l’Union européenne ne fonctionne pas, pourraient-ils avoir aussi envie de voter pour les éternels « euro-ronchons ». Ils en ont assez des lamentations, ils veulent des solutions.
En 2005, les 16 millions de Français qui ont voté NON n’ont pas tous, loin s’en faut, voté contre l’idée européenne mais contre l’Union européenne d’aujourd’hui qui leur fait tant de mal. Ils en veulent une autre, tout simplement.
Voilà pourquoi Debout la République, qui s’est constitué en parti politique à part entière le 23 novembre dernier, a décidé de présenter des listes dans toutes les régions françaises.
Nous refusons le rafistolage hypocrite de ceux qui ont mené l’Europe dans une impasse.
Nous refusons le rejet de l’idée européenne des extrémistes sans solutions.
Nous voulons offrir aux Français enfin un vrai choix pour bâtir une Europe radicalement différente au service des Européens.
Une Europe qui les respecte !
Oui, une Europe qui respecte leur vote.
Une Europe qui respecte leurs emplois : ainsi pour sortir de la crise nous proposerons le protectionnisme européen intelligent capable de rétablir la loyauté des échanges.
Une Europe qui respecte leur qualité de vie.
Une Europe qui respecte leur pays : nous proposerons un nouveau traité permettant la multiplication de coopérations à la carte sur le modèle de l’Agence spatiale européenne. Cela permettra de supprimer la Commission de Bruxelles, l’Union européenne cessant de se mêler de tout dans la vie des peuples pour se concentrer sur les défis du XXIème siècle.
Pour défendre devant les Français ce projet nos listes seront portées par un rassemblement de femmes et d’hommes de conviction.


Présentation des têtes de liste

dimanche 8 février 2009

Le NPA est né !

La LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire) est morte, vive le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) ! Effectivement,  le NPA a officiellement été créé et revendique déjà 9000 membres. Après le Parti de Gauche (PG) la semaine dernière, Olivier Besancenot a donc "accouché" de son parti ce week-end.

Voila donc une nouvelle formation politique, à la gauche de la gauche comme on dit. Alors qu'en penser ?
- Au niveau du nom d'abord. Nouveau Parti Anticapitaliste. Le mot "anticapitaliste" positionne sans ambiguïté le parti à l'extrême gauche. Ce qui me dérange est le mot "nouveau". En effet, et le problème est également valable pour le Nouveau Centre (NC), le terme "nouveau" ne peut être que temporaire. De fait, dans 10 ans, ce parti n'aura plus rien de nouveau.

- Sur le positionnement politique ensuite. Il s'agit d'un parti d'extrême gauche de plus, en parallèle du Parti Communiste (PC), du Parti de Gauche (PG), de Lutte Ouvrière (LO), du Parti Ouvrier Indépendant (POI) ... Il me semble donc qu'un regroupement de ces partis serait plus profitable pour tous, d'autant plus que leurs idées sont (très) proches.

- Concernant leur programme. Bien que le parti soit tout récent, il n'en reste pas moins l'héritier de la LCR. Son programme, si tant est qu'il existe, sera donc similaire. Personnellement, je trouve que le NPA/LCR est un parti de contestation et non de proposition. En effet, ce parti incarne aujourd'hui le vote de contestation comme l'était le Front National (FN) en son temps. Les propositions sont donc faibles et sont, lorsqu'elles existent, inapplicables et quelque peu utopiques (SMIC à 1500 €  net par exemple).

- A propos de son porte-parole enfin. Olivier Besancenot, le facteur le plus célèbre de France. Même si je ne partage pas ses opinions politiques, j'apprécie Olivier Besancenot pour sa manière de faire de la politique. De fait, je trouve remarquable d'être sur le terrain, aux côtés des Français, même en dehors des échéances électorales. Sa façon de parler, bien que parfois trop vulgaire et familière, me plaît car son niveau de langage est compréhensible de tous, ce qui n'est pas toujours le cas de nos dirigeants. Je regrette pourtant que Besancenot soit tout le temps dans la contestation et la critique systématique du gouvernement et du patronat.
Néanmoins, je crois qu'Olivier Besancenot est plus qu'un porte parole, il est le NPA. Je pense donc que sans lui le parti n'a aucune visibilité.

Finalement, je crois que le NPA est et restera un parti de contestation. Celui-ci n'a aucune volonté/possibilité d'accéder au pouvoir, tout du moins pour le moment. Cette formation rencontre pourtant un certain succès grâce à son leader,  jeune, populaire et charismatique. Je crois toutefois que des efforts doivent être faits afin de se doter d'un réel programme et d'une stratégie d'alliance à gauche.

samedi 7 février 2009

Face à la crise, le président s'explique

Jeudi soir, soit une semaine après la grève du 29 janvier, le président de la République s'est exprimé sur la crise. Bien que des annonces ont été faites, les Français restent dubitatifs (plus de 50 % ne l'ont pas trouvé convaincant).
Parmi ces déclarations, certaines sont prometteuses alors que d'autres m'ont paru plus futiles.

Au niveau fiscal tout d'abord. Nicolas Sarkozy souhaite supprimer la taxe professionnelle en 2010. Il a également  annoncé une éventuelle suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu. Deux mesures fiscales donc, l'une pour les entreprises, l'autre pour les particuliers. Bien que ces mesures puissent paraître bénéfiques, il ne faut pas oublier le manque à gagner concomitant. En effet, ces suppressions constitueront une baisse substantielle des recettes de l'Etat et des collectivités territoriales. En outre, on voit que l'hypothèse de l'instauration d'une nouvelle taxe, et notamment la taxe carbone, afin de compenser ces pertes n'est pas de bonne augure car on risque d'aboutir  à un impôt de plus sur les consommateurs.
Durant son interview, le président a rappelé que l'argent accordé aux banques était un prêt, qui rapportera 1,4 milliard d'euros d'intérêts. Pourtant, cela n'est pas tout à fait exact car la France ne disposait pas de l'argent qu'elle a prêté. Il lui a donc fallu emprunter cette somme. Le bénéfice pour l'Etat sera finalement égal à la différence entre les intérêts reçus et ceux payés soit un montant estimé à 400 millions d'euros.
Outre ces éléments, une déclaration a particulièrement retenu mon attention. Il s'agit bien évidemment des propos sur le partage des profits. En effet, Nicolas Sarkozy souhaite que les bénéfices soient répartis de manière égale entre les salariés, les actionnaires et l'entreprise elle-même pour ses investissements. Je crois que cette nouvelle répartition, si elle est mise en place, sera une réelle avancée, et notamment pour les salariés. Je souhaite donc de tout coeur que le président tienne sa promesse.
Enfin, une rencontre avec les syndicats aura lieu le 18 février. Ce rendez-vous était prévu depuis longtemps mais le président l'a réaffirmé jeudi soir.  Je souhaite que cette réunion aboutisse à de réelles avancées pour notre pays en matière de social. Mais j'espère surtout que si un accord est trouvé, celui-ci sera respecté et qu'aucune des parties ne fera marche arrière au dernier moment.

Durant toute son intervention, le président a répondu aux questions de journalistes pas forcément toujours incisifs. A cette occasion, plusieurs propositions ont été faites. Il s'agit maintenant de voir si elles seront suivies d'effets car depuis 2007, de belles paroles ont été dites, sans pour autant se traduire par des actes concrets.

jeudi 5 février 2009

L'habit ne fait pas le moine

Nouveau petit article trouvé sur le blog de Nicolas Dupont-Aignan. Mais ce n'est pas tant la source qui est importante que le contenu même du message.

En 2009, prenons le temps vraiment de nous arrêter....
Le musicien de rue était debout dans l'entrée de la station L'Enfant Plaza du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C'était un matin froid, en janvier dernier. Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2ème partita de Bach, puis l'Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et de nouveau Bach. A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur boulot.
Après trois minutes, un homme d'âge mûr a remarqué qu'un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s'est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l'argent dans son petit pot. Quelques minutes ensuite, un quidam s'est appuyé sur le mur d'en face pour l'écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard.
Celui qui a marqué le plus d'attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Sa mère l'a tiré, pressé mais l'enfant s'est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l'a secoué et agrippé brutalement afin que l'enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien. Cette scène s'est répétée plusieurs fois avec d'autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger.
Durant les trois quarts d'heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l'écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l'argent tout en en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars. Quand il a eu fini de jouer, personne ne l'a remarqué. Personne n'a applaudi. Seule une personne l'a reconnu sur plus de mille personnes.
Personne ne savait que ce violoniste était Joshua Bell, un des meilleurs musiciens sur terre. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites avec un Stradivarius de 1713 valant 3,5 millions de dollars. Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 dollars la place.
C'est une histoire vraie. Joshua Bell jouant incognito dans une station de métro a été organisé par le « Washington Post » dans le cadre d'une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d'action des gens. Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l'apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ?
Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n'avons pas le temps pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens au monde jouant quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, à côté de combien d'autres choses passons-nous ?
A méditer…Cette histoire est vraie à 100 %...c'est fou, non ??

lundi 2 février 2009

Surenchères autour du plan de relance

Le parti de gauche (PG) a tenu ce week-end son congrès fondateur à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne). A cette occasion, Jean-Luc Mélenchon a présenté un plan d'urgence de 100 milliards d'euros. Cette proposition est le second contre-plan proposé par l'opposition suite à la présentation du plan de relance gouvernemental début décembre. En effet, Martine Aubry avait elle-même dévoilé, il y a quelques semaines, les solutions contre la crise de son parti.

A ce jour, 3 plans de relance ont été exposés, tous avec des montants différents. Celui du gouvernement pour 26 milliards, celui du PS pour 50 milliards et enfin celui du PG pour 100 milliards. Il semble donc évident que chaque parti joue la surenchère en proposant un plan plus important que les autres. Néanmoins, je ne crois pas que cela soit réellement nécessaire dans la mesure où plus le montant est important, plus des sources de financement (impôts, endettement ...) seront à trouver. Je pense donc que plus que la somme mise en jeu, c'est sur son utilisation qu'il faut s'attarder.
Aucun des plans proposés n'est parfait mais chacun revêt des résolutions intéressantes.

Bien que je ne sois en mesure de proposer moi-même un plan de relance détaillé et chiffré, je pense que plusieurs pistes sont à creuser tant au niveau des sources de financement que des usages de l'argent public.
Tout d'abord, il me semble important de trouver de l'argent  avant de le dépenser afin de limiter un endettement déjà faramineux.
Au vu de la situation actuelle, la solution du recours à l'impôt  me semble à écarter. Néanmoins, je crois que certaines personnes en France sont très privilégiées. Je pense bien évidemment à la classe dirigeante. En effet, il apparaît que parlementaires, ministres et autres hauts fonctionnaires sont très largement payés. Cela me semble donc naturel que ces personnes réduisent leurs salaires afin d'être plus en phase avec la réalité. Parallèlement à cela, il me paraît nécessaire de réduire le train de vie des ministères, notamment en ce qui concerne les frais de réception. Grâce à toutes ces économies, je pense qu'il est possible de dégager au moins 1 milliard d'euros par an.
Une deuxième possibilité à envisager est de mettre en place une grande chasse au gaspillage dans tous les services de l'Etat et notamment dans les entreprises publiques et les collectivités territoriales. En effet, des sommes considérables sont utilisées de façon non optimale, ce qui est très dommageable pour le contribuable.
Enfin, il me semble  nécessaire de lutter de manière massive contre toute forme de fraude envers l'Etat, que ce soit au niveau du paiement des impôts ou des escroqueries à la sécurité sociale. Outre le recouvrement des sommes non-perçues, des sanctions financières constitueraient  également une source de revenus substantiels.
Alors bien évidemment les sommes dégagées ne représentent pas des dizaines de milliards d'euros mais cela permet de mettre à contribution tous les Français.

S'agissant d'argent public, je crois que des précautions doivent être prises. En effet, il est primordial qu'un euro dépensé soit un euro utile. Selon moi, des mesures doivent être prises en direction de l'emploi et du pouvoir d'achat.
Une première disposition à prendre est de mettre en place une politique de grands travaux. Cela permettra de relancer le secteur du BTP tout en dotant le pays de nouvelles infrastructures (logements, routes, écoles ...). Ensuite, des résolutions doivent être adoptées afin de permettre à des milliers de Français de retrouver ou de conserver leur emploi. Dans un premier temps, il faudrait peut-être envisager une baisse des charges sur les salaires. De plus, des plans de formation à l'échelle nationale doivent être mis en place afin de faciliter au maximum le reclassement des salariés licenciés.
Concernant le pouvoir d'achat, je crois qu'une revalorisation des minimums sociaux s'impose afin que les plus démunis puissent faire face à la crise. Toutefois, je crois que donner de l'argent "sous forme liquide" est une mauvaise solution car cet argent sera soit épargné, soit investi dans des produits importés. Il me semble donc plus profitable d'accorder certaines réductions sous forme d'allégements fiscaux par exemple.
En outre, les investissements des entreprises comme des particuliers doit être encouragé et notamment en direction des secteurs dits d'avenir (recherche, environnement ...).
Enfin, des aides pourront être accordées aux entreprises des secteurs les plus touchés, à l'instar de l'automobile. Néanmoins, certaines conditions devront être remplies. Ainsi, les dirigeants devront s'engager à diminuer leurs revenus, à renoncer à verser des dividendes mais aussi à limiter les licenciements.

En plus de ces mesures, deux autres éléments me semblent urgents à mettre en place.
Le premier est l'actionnariat-salarié. En effet, la possession d'une partie de l'entreprise par les salariés est doublement avantageuse. Il s'agit d'une source de motivation et de revenus supplémentaires en raison des dividendes versés. De plus, étant actionnaires les salariés ont leur mot à dire dans la gestion de la société, ce qui peut éviter bien des dérives (licenciements, délocalisations ...).
Le second élément est l'adoption par nos dirigeants d'une préférence nationale. Effectivement, il me semble aberrant que l'Etat ne fasse pas uniquement appel à des sociétés françaises pour ses achats. Pour moi, un tel comportement coule de sources afin de privilégier nos entreprises nationales.

La rédaction d'un plan de relance n'est pas chose aisée. Pourtant, certaines mesures tombent sous le sens. Il est  
donc parfois plus utile de prendre des dispositions simples et efficaces plutôt que de faire de grands calculs, coûteux et contre-productifs.