vendredi 29 mai 2009

Le 29 mai 2005 ...

Le 29 mai 2005, les Français ont voté, par référendum, à 54,67 % contre la constitution européenne. Alors au delà du résultat, c'est plus la suite des évènements qui m'intéresse. En effet, ce projet de constitution a été abandonné suite au rejet des Français mais également des Hollandais.

Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy nous promettait un traité simplifié conciliant les idées du OUI et ceux du NON. Malheureusement, il s'est avéré que ce-dit traité, le traité de Lisbonne, était la copie conforme du traité constitutionnel européen (TCE) rejeté en 2005.
De plus, le président nouvellement élu, sachant que le peuple n'est pas idiot, a choisi de faire voter cette pâle copie par le Parlement, court-circuitant de cette manière la souveraineté populaire. Nicolas Sarkozy, aidé de l'UMP, du PS et du MODEM est donc allé à l'encontre de la volonté du peuple en faisant adopter ce texte.

En ce jour du quatrième anniversaire de ce déni de démocratie, je crois qu'il est important de rappeler les fondements de la démocratie. Ce mot qui vient du grec "demos" le peuple et "kratos" gouverner implique une gouvernance par le peuple, pour le peuple. D'ailleurs, la souveraineté populaire était une notion primordiale aux yeux du général de Gaulle qui a instauré l'élection présidentielle au suffrage universel et qui utilisait régulièrement le référendum.
Je souhaite donc que le recours au référendum devienne obligatoire pour les grandes questions liées au devenir du pays, et notamment celles relatives à l'Union Européenne. Mais surtout, il paraît essentiel de respecter les choix du peuple, sous peine de dégoûter pour longtemps les Français de la politique.

mercredi 27 mai 2009

Elle a enfin commencée !

Et oui, ça y est ! Depuis lundi 25 mai, la campagne officielle pour les élections européennes a enfin débutée. Il était temps car le vote a lieu le 7 juin, soit dans 15 jours. Et oui, dans 15 jours nous devrons voter pour renouveler le Parlement européen.

Les sondages prévoient un fort taux d'abstention. Cela n'est pas étonnant dans la mesure où les politiques et notamment l'UMP, le PS et le MODEM, parlent peu de ces élections car la non mobilisation leur profite.
En outre, les médias consacrent eux également peu de reportages à ce sujet. Cela est d'autant plus dommage que cela permettrait d'intéresser les Français à l'Europe qui souffre aujourd'hui d'un déficit d'image.
Je crois que c'est notamment aux chaînes publiques d'aller en ce sens. Toutefois, même si France 2 organise des débats (dans l'émission Mots Croisés le 25 mai et l'émission à vous de juger le 04 juin), ceux-ci sont tronqués. En effet, ces débats ne représentent pas toutes les sensibilités politiques. De fait, dans l'émission d'Yves Calvi, seuls les représentants du oui au référendum de 2005 étaient présents en plateau. De même, certains candidats ne seront pas représenter chez Arlette Chabot.
Je trouve donc anormal que les médias boycottent certaines sensibilités afin de promouvoir le triumvirat (UMP, PS MODEM). Il ne faut pas alors s'étonner du manque d'engouement pour l'Europe.

Je souhaiterais donc l'organisation de grands débats contradictoires regroupant des représentants des différentes listes afin que chacun puisse se faire une idée des propositions mises en avant. Mais surtout, je crois qu'il est impératif que chaque liste sérieuse ait le même temps de parole. En effet, je trouve dommage que les grands partis soient privilégiés. Cela empêche, selon moi, les petites listes de se faire connaître. Dans le même temps, il ne faut pas non plus donner trop de temps de parole à des listes farfelues qui ne représentent qu'elles. Cela peut sembler anti-démocratique mais la politique n'est pas un jeu, les élections sont une chose importante.

Quoi qu'il en soit, il est primordial d'aller voter le 7 juin. Votez pour qui vous voulez mais votez.

lundi 25 mai 2009

1 an déjà ...

Suite à une longue absence en raison d'une période d'examens chargée, je reviens poster sur ce blog en ce jour du 25 mai.
Si j'ai attendu particulièrement ce jour pour écrire un nouveau billet, c'est que j'ai rédigé mon premier message le 25 mai 2008, soit il y a 1 an jour pour jour.
En 1 an de nombreux thèmes ont été abordés. J'essaye en effet de traiter un vaste panel de sujets afin de m'exprimer sur les différents problèmes que connaît le monde.

Durant tout ce temps, il est possible que la ligne éditoriale ait évoluée. En effet, cela n'aurait rien d'étonnant dans la mesure où j'ai moi même changé durant l'année écoulée. Enfin plus précisément, mon positionnement politique a été modifié. Ainsi, j'ai découvert les valeurs du Gaullisme et me suis rendu compte que je m'en sentais proche.  De plus, mon intérêt pour le parti gaulliste et républicain de Nicolas Dupont-Aignan s'est accru en raison de convergences idéologiques importantes.

Ce blog a donc 1 an, ou 118 articles ou encore 399 visiteurs uniques.  Alors bien sûr, ces chiffres peuvent paraître dérisoires comparés aux statistiques d'autres blogueurs que j'apprécie (Malakine, Laurent Pinsolle et Laurent de Boissieu en autres). Néanmoins, je ne cherche pas à tout prix à être lu. D'ailleurs, seule une personne de mon entourage connaît l'existence de ces écrits. Ce blog est et restera uniquement ma modeste contribution à une blogosphère déjà riche et variée.

mardi 5 mai 2009

Pour un salaire maximum

Je vous retranscris ici un article trouvé sur le site Marianne. Celui-ci traite d'un appel visant à instaurer un salaire maximum. M'étant déjà exprimé sur le sujet, je ne ferai que relayer cet appel.

 Le Comité des Sages sur les abus des rémunérations des grands patrons, mandaté par le MEDEF et l'AFEP, va commencer à travailler. On se souvient que ledit Comité avait été créé après la grosse colère de Nicolas Sarkozy contre la rémunération des dirigeants de la Société Générale.
Mais comme beaucoup de coups de gueules présidentiels, on sait déjà que celui-ci ne sera guère suivi d'effets. D'abord parce que le Comité a limité son champ d'intervention aux entreprises qui recourent « massivement » au chômage partiel ou à des plans sociaux « d'ampleur ». Ensuite parce que le sage désigné pour présider le Comité, Claude Bébéar dispose de plusieurs jetons de présence dans des grands groupes (Axa, mais aussi Schneider, Vivendi et BNP-Paribas). Même s'il est l'auteur inspiré du livre « Ils vont tuer le capitalisme  », co-écrit avec Philippe Manière, le quotidien fort peu gauchiste Les Echos se demande s'il est le mieux placé pour aider les grands patrons à prendre conscience de ce que peuvent avoir de choquant leurs pratiques dans ce domaine.
Il faut donc nous occuper nous-même de lancer le débat public. C'est l'objet de cette appel, que nous appelons à signer et faire signer. La limitation de la rémunération des dirigeants ne résoudra pas à elle seule la crise. Mais sa valeur symbolique est forte. Et il n'y a aucune raison pour les sacrifices et les efforts ne soient concentrés que sur les salariés sous prétexte qu'ils sont les plus nombreux. Ce n'est pas une question de morale mais de société : le système hyper-inégalitaire que nous connaissons vient d'exploser, il nous faut inventer autre chose.
Voici donc cet appel :

Pour un salaire maximum
Avec la crise économique a surgi le débat sur le salaire maximum qui aurait été jugé totalement ringard voici encore quelques mois.
Pourtant, cette proposition est de bon sens. Elle est même un symbole indispensable si les dirigeants veulent montrer qu’ils ont compris quelque chose au marasme actuel et qu’ils ne souhaitent pas que tout revienne « comme avant ».
Le salaire maximum, ou mieux, la rémunération maximale, intégrant bonus et primes, est presque une nécessité : le salarié le mieux payé d’une entreprise vit dans la même société que celui qui est le plus mal payé. Si le premier gagne, comme c’est le cas aujourd’hui, 300 ou 400 fois, voire 5 ou 600 fois plus que le second, il n’a aucune chance de comprendre son univers et donc de prendre des décisions raisonnables qui le concernent. Conscient du problème, l’écrivain George Orwell avait proposé que le salaire du chef d’entreprise ne puisse jamais être plus de dix fois celui de l’ouvrier le plus mal payé.
Pour Henry Ford, qui avait deviné qu'il vaudrait mieux fabriquer des 2 CV que des Jaguar, la bonne proportion était 40 fois.
Dans la France de 2009, cela représente environ 500 000 euros de rémunération annuelle, ce qui est déjà une somme motivante. Le plafond pourrait être instauré par la loi ou par une mesure fiscale comme aux Etats-Unis, taxant  à 80 ou 90% les revenus au-delà d’un certain niveau. Bref, la méthode se discute, mais le principe doit s’imposer au législateur le plus vite possible.

Premiers signataires : Samir Amin (économiste), Philippe Cohen (journaliste), Eric Conan (journaliste), Laurent Cordonnier (économiste), Liêm Hoang-Ngoc (économiste), Frédéric Lordon (économiste), Bernard Maris (économiste), Hervé Nathan (journaliste), Dominique Pilhon (économiste), Christophe Ramaux (économiste), Gilles Raveaud (économiste), Bertrand Rothé (économiste), Maurice Szafran (journaliste), Jacques Sapir (économiste), Henri Sterdyniak (économiste), Bruno Tinel (économiste), Michel Le Net
(président d'honneur du Cercle d'Ethique des Affaires).

Soutenus par : Jean-Pierre Chevènement,  Nicolas Dupont-Aignan, Jean Glavany, Jean-François Kahn, Marie-Noëlle Lienemann, Jean-Luc Mélenchon, Alain Liepietz.


Je vous invite donc fortement à signer et à faire signer cet appel : cliquez ici

samedi 2 mai 2009

Grippe porcine : l’Europe contre la santé des européens

Comme le prouve cet article publié sur le blog gaulliste-villepiniste de Laurent Pinsolle, l'UE telle qu'elle l'est actuellement ne peut plus durer. Il semble donc nécessaire de voter le 7 juin afin de remettre cette Europe sur le droit chemin.


Alors que la planète s’inquiète au sujet de la pandémie de grippe porcine qui s’est déclarée au Mexique, les ministres de la santé de l’Union Européenne ne sont pas parvenus à un accord hier sur la suspension des vols en provenance du Mexique, bloquant toute décision sur le sujet.

Le besoin de protection battu en brèche

Bien sûr, on ne sait pas encore grand chose de cette pandémie et du risque qu’elle nous fait véritablement courir. Ce risque est peut-être beaucoup plus faible que les mesures prises jusqu’à présent le suggèrent. Néanmoins, dans le cas présent, le principe de précaution doit être appliqué de manière stricte au cas où, car les conséquences d’une trop grande souplesse pourraient être dramatiques. Après tout, au Mexique, plus de 300 personnes ont été contaminées et 12 en sont mortes.
C’est pourquoi le gouvernement Français a eu raison de demander une suspension des vols avec le Mexique lors d’un sommet des ministres de la santé hier à Luxembourg. Malheureusement, il semble que les procédures européennes imposent un accord des ministres pour pouvoir prendre une décision en la matière et qu’en absence d’accord, aucune décision ne puisse être prise. Résultat, non seulement aucune suspension n’a été prise pour l’Europe, mais cela bloque tous les pays membres !

Ce que cela révèle sur l’Europe

Encore une fois, cet épisode montre à quel point l’Europe ignore le besoin de protection légitime des peuples qui la composent. Après le feuilleton à rebondissement des OGM où une super majorité d’Etats a réussi à mettre en échec les plans de la Commission Européenne, le mode de fonctionnement de l’Europe montre à nouveau toute sa nocivité en empêchant des pays de se protéger contre le risque de pandémie que représente la grippe porcine. La France ne peut pas suspendre ses vols vers le Mexique !
À quoi peut bien servir cette Europe qui cherche à imposer la commercialisation de semences d’une multinationale américaine contre la volonté de ses gouvernements ? À quoi peut bien servir cette Europe qui empêche à ses Etats membres une mesure de protection contre une telle pandémie ? Ce nouvel épisode démontre jusqu’à l’absurde le besoin de refonder radicalement les instances européennes pour éviter d’aboutir à de telles aberrations.


Nicolas Dupont-Aignan, qui a estimé hier que le gouvernement « doit agir sans attendre l’UE », propose une véritable alternative à l’Europe telle qu’elle a été construite depuis trop longtemps. Souvenez-vous en le 7 juin lors des élections européennes.