jeudi 31 décembre 2009

Certaines puissances devraient être remises à leur place ... (1)

Arrêté en 2007 pour trafic de drogue (il possédait 4030 grammes d'héroïne), Akmal Shaikh a été exécuté le 29 décembre par les autorités chinoises. Cette condamnation à mort d'un Européen est une première depuis 1951 mais il faut savoir que la Chine exécute chaque année entre 1700 et 5000 personnes selon les sources.
La sentence suit des mois de pressions de la part d'ONG et du gouvernement britannique pour convaincre la justice chinoise de la fragilité de l'accusé, atteint de troubles bipolaires. «Aucune clémence n'a été accordée à un homme qui était clairement malade psychologiquement».
Source : lefigaro.fr

Ma réaction pourrait paraître étrange tant je suis attaché à la souveraineté des Etats. Néanmoins, je crois qu'avec cet acte, la Chine dépasse les bornes de l'entendement. Cette nation fait fi des instances internationales ainsi que des autres pays. La Chine défie chaque jour un peu plus le reste du monde et nous nous restons sans rien faire, à nous faire rouler dans la farine par cette pseudo démocratie.
Je prends seulement quelques exemples. L'échec du sommet de Copenhague est, en partie, dû au souhait de la Chine de ne pas réduire ses émissions de CO2. Cela s'explique aisément dans la mesure où ce pays est, avec les Etats-Unis, le plus gros pollueur au monde. Intégrer des contraintes environnementales reviendrait à porter un coup drastique à son économie.
De plus, il ne faut pas oublier que la Chine reste un pays peu respectueux des droits de l'Homme. Je pense notamment au cas du Tibet mais on pourrait également rajouter l'exploitation du peuple chinois avec des conditions de travail exécrables et une protection sociale inexistante.
Enfin, la Chine use et abuse d'un protectionnisme déguisé par le biais, entre autres, de sa monnaie sans aucune sanction de la part de l'OMC.

Nous sommes arrivés aujourd'hui à un point où la Chine prend de plus en plus le contrôle du monde et fait ce qui lui plaît sans aucune réaction de la communauté internationale.
Je crois que malheureusement nos dirigeants n'oseront s'élever contre ce pays tant les intérêts économiques sont privilégiés. Pourtant, même s'il est vrai que la plupart de nos biens de consommation proviennent de Chine du fait des délocalisations, il n'en reste pas moins que l'économie chinoise dépend considérablement de nos importations et de nos entreprises. Nous avons donc un levier d'action pour faire flancher la Chine.

Nous peuple français, pays des droits de l'Homme et vous peuples européens, il est tant d'agir pour qu'enfin la Chine arrête de nous rouler dans la farine comme elle le fait depuis tant d'années. Evidemment/malheureusement, ce n'est pas à notre niveau que les choses vont changer. C'est à notre gouvernement et aux instances internationales de faire preuve de courage et de lutter contre ce phénomène.
Je crois que la mise en place d'un protectionnisme européen permettrait à terme la relocalisation de nos entreprises. Relocalisation qui, en outre, est bon pour l'environnement puisque l'on s'affranchirait du transport.

Je crois donc qu'il est grand temps de dire aux dirigeants chinois d'aller se faire ...  et que l'on en a marre d'être prise pour des truffes.

dimanche 27 décembre 2009

Le fraudeur fraudé

Tel pourrait être l'intitulé de cette histoire. Petit rappel des faits. Hervé Falciani, un ancien employé de la banque suisse HSBC, a fourni à la France des données bancaires confidentielles contenant des informations sur des évadés fiscaux. La Suisse accuse alors la France d'exploiter des renseignements volés et menace de suspendre le projet de ratification de la convention d'échange d'informations fiscales.

Comme vous pouvez vous en douter, je soutiens évidemment la position de la France dans cette affaire. Bercy disposant de données permettant de lutter contre l'évasion fiscale, il est tout à fait normal qu'elles soient utilisées. De plus, leur transmission relève d'une procédure légale. Certes ces informations ont probablement été dérobées par cet ancien employé mais  en quoi cela concerne-t-il la France ?

D'une manière plus générale, il ne faut pas oublier que l'évasion fiscale nuit au pays d'origine, ici en l'occurrence la France et lèse l'intérêt général. Notre système social est basé sur la solidarité et la redistribution des richesses par le biais de l'impôt. Chacun doit donc contribuer à son bon fonctionnement. S'y soustraire revient à manquer à ses devoirs. Or, il convient de rappeler que le pendant des devoirs est les droits. Il me semble donc normal de renoncer à ses droits dès lors que l'on s'affranchit de ses devoirs.

La lutte contre ce phénomène est néanmoins un travail délicat en raison notamment de l'opacité de certains systèmes bancaires et du manque flagrant de coopération de la part des paradis fiscaux. L'établissement d'une liste noire dans le cadre du G20 semblait être un premier pas mais cela ne fut finalement qu'un coup d'épée dans l'eau par manque de courage politique. Une deuxième solution apportée fut de limiter l'impôt par la mise en place du bouclier fiscal et la multiplication de niches en tout genre. Le but étant d'agir à la source du problème. Pourtant, hormis un coût exorbitant pour l'Etat, ne fut suivi de peu d'effets. D'ailleurs, Johnny Hallyday, le grand ami de notre président, n'est pas pour autant revenu en France.
A ce jour, seules les mesures répressives (pénalités ...) ont permis le retour de certains évadés fiscaux. La France n'est, du reste, pas le seul pays à recourir à ces méthodes qui ont fait leurs preuves. Parallèlement, il me semble primordial de mettre en place une coopération entre Etats et de prendre des sanctions envers les nations les plus réticentes.

Outre toutes ces dispositions pratiques, il pourrait être profitable pour tous de réaffirmer la dimension morale et sociale de l'impôt. Aujourd'hui, de plus en plus de français rechignent à payer des impôts et dans le même temps se plaignent de la diminution des prestations sociales. Cela me semble paradoxal tant les deux sont liés. Pour autant, il est vrai que des progrès peuvent être faits. Je pense notamment à un plus grand équilibre entre les plus aisés et les plus démunis, à la limitation des niches fiscales ou encore à une réduction du train de vie de l'Etat.

La crise a au moins eu le mérite de prouver, s'il le fallait encore, que l'Etat est un acteur de premier plan dans l'économie. Son action passe notamment par une régulation accrue de notre système économique et financier. Et qui dit régulation dit forcément sanction en cas d'infraction.
En outre, le gouvernement doit  faire respecter notre devise (Liberté - Egalité - Fraternité) et notamment l'égalité devant l'impôt.

dimanche 20 décembre 2009

Retour sur l'actualité (2)

Après la scène nationale, revenons sur les évènements internationaux de ces derniers jours.

- Le sommet de Copenhague
Ce sommet tant attendu et dont on a tant parlé s'est donc tenu cette semaine pour aboutir à ... rien. Bon, ce jugement est un peu exagéré mais cette réunion devait  parvenir à un accord d'une extrême importance afin de sauver le monde. En plus, Obama devait participer donc on pouvait s'attendre à un succès.
Plus sérieusement, cet échec était prévisible. Comment pouvait-on raisonnablement espérer un fléchissement des Etats-Unis et de la Chine ? Ces pays n'ont que faire du changement climatique et privilégie leurs intérêts nationaux au bien de la planète. Ceux-ci sont pour lutter contre ce phénomène ... mais sans agir. Quelle belle illustration du "faites ce que je dis, pas ce que je fais".
Ce sommet est donc un flop. Néanmoins, il ne faut pas s'arrêter à cela. Au contraire, il faut continuer nos efforts avec nos partenaires qui souhaitent réellement s'engager. Dans l'idéal, il faudrait opérer une marginalisation des américains et des chinois. Malheureusement, cela n'est pas économiquement viable.
Quant à ceux qui souhaitent la mise en place d'objectifs inatteignables, je souhaite leur rappeler que nous, occidentaux, sommes passés par un mode de développement peu respectueux de l'environnement, notamment au 19 ème siècle. Comment peut-on, dès lors, oser vouloir empêcher les pays émergents de faire de même ? Cela est tout simplement stupide et irréalisable !
Enfin, je voulais rappeler à tous les fanatiques et extrémistes écologistes que la France est globalement une bonne élève au niveau international comparé à d'autres pays (Chine, Inde et Etats-Unis notamment qui sont les plus gros pollueurs au monde). Alors arrêtons de culpabiliser  nos concitoyens et faisons pression sur les vrais responsables. Encore faut-il que nos élites en aient réellement la volonté.
- Les Suisses disent non aux minarets
Suite à un référendum ou votation, le peuple suisse a finalement voté à près de 60 % pour l'interdiction de construire des minarets sur leur territoire. Évidemment, suite à ce vote de nombreuses personnalités ont crié au scandale, accusant les Suisses d'islamophobie et de xénophobie. Toutefois, selon les sondages, la plupart des peuples des autres pays européens auraient votés de la même manière. Cela signifierait-il que la majorité des européens est raciste ? Je ne le crois pas.

Ce vote n'exprime pas (forcément) un rejet de l'islam. En effet, il ne faut pas oublier que la présence des minarets n'est pas indispensable pour que chacun puisse exprimer sa foi. Il est tout à fait possible de prier dans une mosquée sans minaret. Leur unique fonction en Europe est de décorer, de faire joli.
Alors certains pensent que puisque les églises sont dotées d'un clocher,  les mosquées ont droit à leur minaret. Je crois que cet argument n'est pas recevable. Effectivement, l'Histoire de France, quoi que l'on en pense, est étroitement liée au christianisme. Ces églises, qui pour certaines sont là depuis des siècles, font partie intégrante de notre patrimoine. Bien que la France soit un pays laïc, la religion chrétienne a eu un impact énorme sur notre évolution. Il  ne faut donc ni oublier, ni renier nos racines et notre passé.
En revanche, et pour ce qui nous concerne, je ne suis pas convaincu qu'une interdiction pure et simple soit la solution idéale. Cela aurait plutôt comme conséquence de braquer une partie de la population qui pourrait se sentir rejetée.  De même, la multiplication de tels édifices, qui ne n'appartiennent pas réellement à notre culture, pourrait déranger une autre partie de la population. Concrètement, il me semble inutile de construire des minarets partout en France dans la mesure où cela aurait plus d'inconvénients que d'avantages.
Je pense donc que chacun doit faire un effort pour que nous puissions vivre tous ensemble. Cela passe évidemment par l'acceptation et le respect de codes, de normes, de valeurs communs. Ceux-ci pourraient d'ailleurs être mis en exergue par l'actuel débat sur l'identité national.

Retour sur l'actualité (1)

Me voila enfin de retour après quelques temps d'absence et une semaine de partiels riche en émotion.
Aujourd'hui, petit retour sur les faits marquants de ces dernières semaines.

- Le smic "augmente" au 1er janvier
Le 1er janvier prochain, le smic augmentera de 0,5 %, passant de 8,82 à 8,86 € bruts de l'heure (1343,77 euros par mois). Remercions donc le gouvernement pour cette grande générosité.
Loin de moi l'idée de faire du populisme mais tout de même. Cette hausse est aberrante. Dans ce pays, tout augmente : les impôts, les bonus, les primes du sélectionneur de l'équipe de France, les profits des grandes entreprises, le nombre de délocalisations, le taux de chômage ... Tout ? Non ! Les salaires les plus bas stagnent depuis quelques années. Cela est assez difficile à comprendre dans la mesure où il est de plus en plus difficile de s'en sortir avec le smic.
Un certain Nicolas Sarkozy voulait revaloriser la valeur travail et  scandait "travailler plus pour gagner plus". Encore faut-il que chacun ait un emploi et que celui-ci permette de vivre décemment. D'ailleurs, le nombre de travailleurs pauvres est en constante augmentation depuis quelques temps.
Alors bien sûr, il est utopique de demander un smic à 1500 € nets. Toutefois, il me semble nécessaire qu'un travail, auquel on consacre la majeure partie de sa vie, permette de subsister correctement aux besoins de sa famille. En outre, un meilleur salaire permettrait, à terme, de limiter le volume des aides sociales ou plutôt d'augmenter le montant de celles des plus démunis.

- L'Histoire devient optionnelle en terminale S
Nouvelle réforme du lycée à peine annoncée. Contestation déjà entamée.
Luc Chatel, ministre de l'Education Nationale, a récemment déclaré que l'Histoire-géographie deviendrait optionnelle en terminale scientifique. Actuellement, les S suivent ces cours à raison de 2h30 par semaine en première et 2h30 par semaine en terminale. La matière serait alors enseignée 4h00 en première uniquement et serait évaluée de manière anticipée (au même titre que le français) en fin d'année. Le but de cette réforme est, à terme, de diminuer la suprématie  de la filière scientifique et de rééquilibrer les filières en la réorientant vers les sciences.
Ayant moi-même suivi le cursus scientifique au lycée, je suis plutôt favorable à une telle réforme. En effet, il me semble intéressant pour les élèves de passer une matière supplémentaire en première afin d'alléger les révisions en terminale. Certains affirment que la suppression de l'Histoire est un affront. Pourtant, il est tout à fait possible d'étudier l'intégralité du programme en une année. De plus, il sera possible de suivre des cours d'Histoire en terminale de manière optionnelle (évidemment peu d'élèves voudront avoir des cours supplémentaires mais l'option a le mérite d'exister).
Comme beaucoup, je crois que l'histoire est une matière très importante car il me semble primordial de connaître son passé. En revanche, je suis moins convaincu par l'utilité de la géographie, tout au moins de la manière où elle est enseignée. Connaître le nombre d'habitants ou le climat de chaque pays est inutile. Il serait plus intéressant de parler un peu plus de la France et de l'Europe ainsi que de leurs interactions avec le reste du monde.
Cette polémique me paraît donc non fondée. Celle-ci n'est toutefois pas étonnante dans la mesure où le système éducatif est comme sacralisé dans notre pays. Y toucher revient à le dénaturer.

- Le peuple souffre, les ministres chantent
Tout le monde a pu constater que le climat économique français, et au-delà mondial, n'est pas au beau fixe. Pourtant, au lieu de chercher à nous sortir de là, nos chers ministres se mettent à chanter en play-back dans une vidéo des jeunes UMP. Cela est tout bonnement ridicule ! On ne peut que regretter une telle entreprise. En effet, de tels agissements viennent décrédibiliser davantage le pouvoir politique aux yeux du peuple.
Ne soyons cependant pas surpris tant cela reflète les temps actuels. Effectivement, cette triste comédie est le parfait exemple de la politique spectacle. Ainsi, nos dirigeants cherchent à nous plaire par leur image, leur apparence et non, plus comme cela devrait être le cas, par leurs actes et leurs discours.
La forme est privilégiée aux dépends du fond et cela devient malheureusement de plus en plus la norme, à mon plus regret.

mardi 8 décembre 2009

Bientôt de retour ...

Bonjour à vous chers lecteurs !
Comme vous l'avez sûrement remarqué, mon dernier article remonte à une dizaine de jours. Effectivement, je manque cruellement de temps pour mettre à jour ce blog car je suis actuellement en période d'examens.
J'essaierais de poster à nouveau le plus rapidement possible.

Merci de votre fidélité.

Le père Tomgu