samedi 31 mai 2008

Violences scolaires : ça suffit !

Les faits, révélés par Le Parisien, ont été confirmés depuis par la préfecture du Val-d'Oise : vendredi en fin de matinée, à Villiers-le-Bel, un élève du lycée professionnel Pierre-Mendès-France s'est jeté à la gorge d'une enseignante. Il a fallu, selon le journal, l'intervention des autres élèves pour arrêter cet adolescent de 14 ans, rendu furieux par des remarques de l'enseignante. A l'origine de cette crise d'agressivité, une discussion générale entre la prof et les élèves de sa classe pour faire le bilan de fin d'année. Discussion rapidement ponctuée de mots aigres de la part de l'adolescent et d'une réplique acerbe de sa prof.
Source : lci.fr

Encore un nouveau cas de violences à l'école et une question me vient à l'esprit : que font les parents ?
Plus on avance dans le temps, plus ces incidents se multiplient et les réactions peinent à arriver. Certes, l'enseignant bénéficiera du soutien des politiques et de nombre de personnalités mais sa vie sera entachée de cet évènement et elle vivra très certainement dans l'angoisse et n'enseignera peut-être plus jamais.
Alors pourquoi tant d'agressivité envers les enseignants ? Certains diront que cela est dû à un contexte familial et social difficile, que cette agression est seulement l'expression de son mal-être mais je trouve cet acte tout comme ces explications intolérables. Par contre, il me semble que la responsabilité des parents doit être mise en cause. En effet, si les parents avaient joué leur rôle d'éducation et d'apprentissage du respect, cette attaque n'aurait probablement jamais eu lieu. On peut malheureusement constater que parfois les parents démissionnent complètement et on retrouve quelquefois des enfants totalement livrés à eux-mêmes.
Il faut donc prendre des mesures envers ces familles afin que de tels actes de ne se reproduisent plus.
En premier lieu, des mesures préventives car il faut bien évidemment d'abord aider les familles qui en ont besoin, d'où la nécessité des éducateurs qui peuvent les soutenir et de les accompagner dans les moments difficiles. Il ne faut cependant pas que les parents s'en remettent entièrement à l'Etat.
Dans un deuxième temps, il faudra sanctionner les personnes ne souhaitant pas faire d'effort et ne respectant pas les règles car il paraît anormal d'aider des individus qui ne le veulent pas. Ainsi, la disposition qui semble la plus juste et la plus efficace est la suspension des allocations familiales.
Il faudrait également être plus ferme lors de ces agressions en punissant l'adolescent par des travaux d'intérêts général mais également ses parents par des dommages et intérêts à verser à la victime afin de responsabiliser toutes les parties.

De nouveaux fonds pour l'université

Dix-neuf universités de grandes villes de province, regroupées dans six projets, sont les lauréates de la première vague de l'opération Campus présentée jeudi par Valérie Pécresse, qui veut rénover leur immobilier et les rendre "plus attractives" sur le plan international.
Mercredi soir, la ministre de l'Enseignement Valérie Pécresse a retenu six grands projets, dans le cadre de l'appel d'offres lancé en janvier: il s'agit de ceux de Bordeaux, Toulouse, Lyon, Montpellier, Strasbourg et Grenoble.
Ils impliquent 19 universités, 17 écoles, des organismes de recherche, 340.000 étudiants et 13.000 chercheurs. Quatre autres projets doivent encore être sélectionnés d'ici à juillet dans le cadre de cette opération.
La dotation se montera , à terme, à 5 milliards d'euros dont 3,7 milliards proviennent de la vente, réalisée début décembre 2007, d'actions EDF de l'Etat.
Source : afp.fr

Le déblocage de ces fonds est une bonne initiative du gouvernement puisque l'enseignement supérieur  est aujourd'hui en crise et nécessite, bien évidemment, des fonds mais pas seulement. Il faut se pencher sérieusement sur le cas de l'université en France, en allant plus loin dans la rénovation des infrastructures, certes, mais également en modifiant son fonctionnement en profondeur.
Tout d'abord, je suis plutôt dépité en voyant le nombre d'étudiants étant inscrit à la fac sans réelle volonté de réussite. On pourrait distinguer 4 types d'individus en caricaturant un peu :
 - il y a celui qui veut réussir, qui est assidu au cours et aime ce qu'il fait.
 - on peut aussi remarquer celui qui s'est trompé d'orientation et qui vient en cours mais sans grande conviction.
 - on trouve également celui qui est inscrit pour avoir un certificat de scolarité afin de toucher les aides sociales et qui ne prend même pas la peine d'assister aux cours.
 - il y a enfin celui qui est inscrit en fac pour "profiter de la lumière et du chauffage" et qui est un peu perdu et ne sait pas quoi faire d'autre.

Pour limiter les abus et les pertes de temps,  il faudrait, tout d'abord, revoir l'orientation dans notre pays en arrêtant, dans un premier temps, de stigmatiser la filière professionnelle et de pousser les élèves à faire à tout prix des études poussées. Pourquoi un collégien, aussi brillant soit-il, est encouragé à aller en seconde générale même s'il souhaite faire un métier de bouche ? C'est stupide et contre-productif. Ainsi, il ne faut pas considérer la voie professionnelle et technique comme la poubelle en y orientant seulement les élèves les moins bons.
Ensuite, il me paraît aberrant d'accepter tout le monde en première année de licence. D'ailleurs, combien de fois ai-je entendu dire : "si je ne suis pris nulle part, j'irais à la fac" ? Il faut arrêter de considérer l'université comme une roue de secours, comme un choix par défaut. C'est pourquoi la mise en place d'une sélection, qui ne serait pas forcément très poussée, paraît être une bonne solution pour essayer de limiter le nombre d'étudiants non motivés.
De plus, il me semble nécessaire de revoir le suivi des étudiants en suivant notamment les absences afin de prendre des mesures disciplinaires en cas d'absentéisme trop important.
Un autre point pouvant être améliorer est l'intégration des élèves en mettant en place, par exemple, un système de parrainage en associant un(e) première année avec un(e) deuxième ou troisième année, afin de faciliter la transition du lycée à l'université.
Enfin, et dans un but de plus grande efficacité et donc de réussite, il convient de limiter le nombre de cours en amphithéâtre où les effectifs sont très (trop) importants et où il est donc difficile de travailler dans de bonnes conditions. Ces cours doivent être complétés de séances de travaux dirigés en petits groupes afin de mettre en application de manière concrète les connaissances acquises en amphi.

jeudi 29 mai 2008

Du rififi à l'Assemblée

Hier, en allumant ma télé, je suis tombé sur les questions des députés au gouvernement. J'ai cependant été rapidement déçu de la tournure que prenaient les événements, et ce pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, j'ai été interpellé par le manque flagrant de respect au sein de l'hémicycle. Effectivement, on pouvait remarquer que ministres et députés ne se gênaient pas pour papoter entre eux, que ce soit durant la question ou la réponse. On a même pu assister à des cris et hurlements de la part de certains députés qui huaient leurs homologues ou les membres du gouvernement. La scène était digne d'une cour de récréation dans une école primaire.
Ensuite, et à mon plus grand regret, on ne pouvait que constater le fort taux d'absence au sein des parlementaires. En effet, sur 577 députés que compte la France, seul un tiers était présent. Certes, certains pouvaient invoquer un quelconque rendez-vous mais il me semble aberrant que les représentants du peuple ne respectent pas les obligations que les français leur ont confiées en ne siégeant pas à l'assemblée.

Etant en pleine réforme constitutionnelle, ces problèmes devraient être évoqués et des solutions proposées mais puisque cela touche aux privilèges de nos parlementaires, il paraît inimaginable que ceux-ci se tirent une balle dans le pied en lançant le débat.
Il y a pourtant des réponses simples et de bon sens à apporter. La première et la plus rapide à mettre en oeuvre est de conditionner leur rémunération (6 000 € au bas mot, sans compter les avantages en nature) à leur temps de présence, comme cela se fait dans la plupart des entreprises. En outre, il faudrait interdire le cumul des mandats dans le but de leur libérer des créneaux horaires et de leur permettre de se consacrer pleinement à leurs dossiers. Enfin, afin de réduire les inégalités entre le français et leurs représentants que sont les députés, il faudrait limiter les privilèges dont ils disposent (gratuité des taxis et des billets de train, voiture avec chauffeur ...) mais surtout il conviendrait de les empêcher de voter leurs propres augmentations de salaire.

mercredi 28 mai 2008

Le couple infernal condamné à perpétuité

Michel Fourniret et son épouse Monique Olivier ont été condamnés mercredi à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises des Ardennes pour sept meurtres de jeunes filles en France et en Belgique entre 1987 et 2001. La cour a interdit tout aménagement de peine pour le tueur en série, âgé de 66 ans, reconnu coupable de sept meurtres, sept viols ou tentatives de viols . Il ne pourra donc jamais sortir de prison.
La peine de Monique Olivier, 59 ans, déclarée coupable de complicité dans cinq meurtres, est assortie d'une période de sûreté incompressible de 28 ans. La cour a donc suivi le réquisitoire de l'avocat général, Francis Nachbar.
source : lci.fr

La nouvelle est donc tombée cet après-midi, après 2 mois de procédure judiciaire qui a commencé le 27 mars 2008.
On ne peut que se réjouir du verdict qui permettra enfin aux familles des victimes de passer à autre chose.

Cette affaire met en relief quelques défauts de la justice française :

-  Les premiers crimes ont eu lieu en 1987 et la condamnation intervient seulement en 2008 soit 21 ans plus tard.
On peut donc constater que les procédures judiciaires sont très longues et ce, en grande partie par manque de moyens. Il faudrait donc considérablement augmenter le budget de la justice afin que les affaires soient traitées plus rapidement et plus efficacement.

 - Michel Fourniret avait déjà été condamnés plusieurs fois avant ces meurtres et était donc un multirécidiviste.
On peut donc se demander comment une personne aussi dangereuse pouvait circuler librement, sans être inquiété. Il faudrait donc plus de fermeté vis-à-vis de ce genre de personne mais également un suivi psychologique et judiciaire après leur sortie. Je pense donc que la loi de rétention de sûreté de Rachida Dati (ministre de la justice) est une assez bonne chose dans la mesure où les individus dangereux resteront en prison.

 - Les époux Fourniret ont donc été condamné à perpétuité. Après avoir fait le malheur de nombreuses familles, ces deux personnes vont donc devenir un poids pour la société durant des dizaines d'années. En effet, ils seront nourris, logés et blanchis en prison au frais du contribuable, ce qui me paraît tout bonnement aberrant. Cette constatation m'amène donc à m'interroger sur la réhabilitation de la peine de mort. Cet acte, utilisé uniquement pour les crimes les plus graves (viols, homicides ...) et si l'on est certain de la culpabilité de l'accusé, permettrait ainsi d'éviter à toute la nation de payer pour les erreurs de quelques-uns.

Les nouveaux pauvres

Hier soir, dans l'émission 66 minutes sur M6, j'ai pu voir un reportage sur les nouveaux pauvres dans notre pays.

Il s'agit en réalité d'étudiants, de retraités ou encore de personnes qui travaillent  mais qui n'ont pas assez d'argent pour avoir un logement décent et pouvoir se nourrir correctement. Ainsi, on pouvait voir des pères de famille fouiller dans des poubelles pour manger, des personnes âgées vendre leurs objets personnels pour arrondir leurs fins de mois mais également des jeunes vivant dans un squat pour avoir un toit au dessus de leur tête.

Je trouve cette situation honteuse car ces personnes sont obligées de lutter chaque jour pour survivre mais je les trouve courageuses car elles font tout pour essayer de s'en sortir.
Il est inacceptable, qu'en 2008, des individus, quelque soir leur âge, se retrouve dans cette position alors qu'il existe des mesures simples et directement applicables pour essayer d'améliorer les choses.

 - Actuellement, et comme l'a très bien montré le reportage, les magasins d'alimentation jettent de la nourriture, encore bonne à la consommation, car, la date de péremption étant presque arrivée à échéance, le produit n'est plus vendable. Une chose simple à faire est d'interdire à la grande distribution de jeter les aliments et à lui obliger à donner ces produits à des associations (restos du coeur, secours populaire ...) qui, du fait de la hausse des prix, ont de plus en plus de mal à assurer leur mission.

 - Concernant le logement, je pense qu'il est nécessaire de construire des logements sociaux mais pas comme cela est fait actuellement. Il est normal que l'on bâtisse des appartements à faible loyer mais il faut que ces bâtiments s'insèrent correctement dans la ville et que ceux-ci ne soit pas tous positionnés au même endroit pour ne pas avoir de phénomène d'exclusion.
En outre, je pense qu'un effort est à faire de la part des communes afin de racheter certains immeubles laissés à l'abandon depuis plusieurs années, et ce dans le but de les transformer en habitations.

  - Il semble également que des actions sont à mener pour revaloriser les petites retraites car il est anormal que des personnes ayant travaillées toute leur vie ne puissent profiter correctement de leur retraite. Il paraît aussi inconcevable que des gens qui travaillent n'arrivent pas à vivre décemment et le RSA (Revenu de Solidarité Active) de Martin Hirsch, (haut commissaire aux solidarités contre la pauvreté) peut être une bonne solution puisqu'il permet à des travailleurs de cumuler des aides sociales et le revenu d'un emploi afin que travailler soit plus "rentable" qu'être au chômage.

L'euthanasie ou le droit de mourir dans la dignité

Suite à un reportage sur le tourisme de la mort en Suisse, je souhaite consacrer un billet à l'euthanasie.

Il faut savoir qu'il existe deux formes d'euthanasie : active et passive.
La forme passive, qui est autorisée en France par la loi Leonetti, consiste à cesser un traitement afin de laisser mourir la personne. Au contraire, la forme active, seulement autorisée en Belgique, en Suisse, aux Pays-Bas et dans l'état d'Oregon aux Etats-Unis, se définit comme l'intervention d'un tiers dans le but de lui retirer la vie.

L'euthanasie dite active étant interdite en France, nombre de personnes s'exilent dans des pays voisins pour mettre fin à leurs jours. Le problème est que certains individus profitent de cette situation et montent un business autour de cela. Ces gens se font donc de l'argent sur le dos de personnes, parfois désespérées, qui souffrent.

Pour limiter ces abus, je pense que la France devrait légaliser l'euthanasie mais seulement pour les cas les plus graves (cancer, grandes souffrances ...) tout en l'encadrant strictement. Ainsi, je crois qu'il est du devoir de l'Etat d'aider les citoyens à pouvoir partir dignement.
Afin d'éviter toute dérive, le processus d'euthanasie devrait être clairement défini et étalé sur plusieurs semaines pour ne pas précipiter les choses et ne pas banaliser cet acte.
Je crois que c'est à la personne souhaitant mourir de manifester sa volonté par écrit auprès de son médecin et d'une commission d'experts (médecins, psychiatres ...). Pour être sûr que le patient a bien réfléchi à la situation et est conscient de la gravité de l'acte ainsi que de ses conséquences, celui-ci devrait passer devant cette commission par deux fois avec au moins 15 jours de délai entre les deux entretiens pour lui laisser la possibilité de changer d'avis.
Après toutes ces démarches, et si le patient est toujours d'accord, l'acte proprement dit devrait, à mon avis, avoir lieu dans un cadre hospitalier, en présence ou non de la famille.
Je suis toutefois opposé au fait de payer pour mourir. Le malade ou sa famille devraient juste rembourser les frais médicaux afin que personne ne fasse de profit avec le malheur des certains.

mardi 27 mai 2008

La grogne des pêcheurs

Depuis quelques temps déjà, les pêcheurs bloquent de nombreux ports de France. La raison : le prix, devenu exorbitant, du gazole et qui constitue une part importante des dépenses des pêcheurs. Ainsi, les frais de carburant sont en perpétuelle hausse mais les ventes de poisson ne suivent pas toujours.
La situation commence cependant à se débloquer suite au déblocage de 110 millions d'euros en faveur de ce secteur. Cette aide pourrait toutefois être jugée illégale par la commission européenne car en aidant ses pêcheurs, la France fausserait la concurrence entre ceux-ci et les marins des autres pays.
Nous ne sommes pourtant pas à l'abri d'une européanisation et d'une généralisation du confit puisque le gazole est utilisé dans de nombreux secteurs d'activité.


Partant de ce constat, on peut en extraire plusieurs problèmes.

 - Le premier est une hausse forte et durable du prix du baril de pétrole (aux alentours de 135$). Cela se répercute alors sur le prix à la pompe où le litre coûte parfois jusqu'à 1,55€ et pénalise donc les professionnels comme les particuliers. Il faut savoir, cependant, que le prix d'un litre comprend entre autres 19,6% de TVA plus 60 centimes de TIPP (Taxe Intérieure sur Produits Pétroliers) pour l'essence et 42 centimes pour le gazole. On a donc environ 55% de taxes sur le prix d'un litre d'essence et 43% sur le prix d'un litre de diesel.

  - Le second est la trop grande dépendance de notre économie vis-à-vis du pétrole puisque cette énergie fossile est utilisée dans presque tous les types de transport (voitures, avions, bateaux ...) mais également dans l'industrie pour la fabrication de plastique. Cet asservissement au pétrole et donc aux pays exportateurs de pétrole (OPEP) nous contraint à subir, dans une certaine mesure, les fluctuations des tarifs de l'or noir.

 -  Enfin,  on peut voir que l'Union Européenne, prétextant la libre concurrence, est frileuse quant à ces aides accordées et souhaite ainsi limiter les mesures du gouvernement français pour tenter d'améliorer la situation. En outre, il faut savoir que l'UE impose aux pêcheurs européens des quotas de pêche afin de préserver la quantité de poisson en mer en leur permettant de se reproduire. Ce principe est, en soi, louable mais l'ennui est que les marins de pays n'appartenant pas à l'UE tels que la Norvège ou la Russie peuvent, eux, pêcher sans quotas, ni réglementations drastiques. De plus, il apparaît que pour pouvoir répondre à toute la demande en poissons, les pays de l'UE sont obligés d'en importer.


Alors quelles solutions pour remédier à ces problèmes ?

 - Pour diminuer le prix des carburants, il pourrait être tentant de supprimer ou de baisser la TIPP afin d'alléger les taxes mais cela n'est, à mon avis, pas viable à terme car cette taxe est la 4ème plus grosse recette de l'Etat (après la TVA, l'impôt sur le revenu et l'impôt sur les sociétés). Aussi, si les recettes sont réduites les dépenses vont donc diminuer en conséquence, ce qui n'est pas forcément souhaitable selon les postes de dépenses sacrifiés.
De plus, cela n'aurait pas d'incidence sur les pêcheurs car ceux-ci en sont exonérés.

 - Afin de compenser cette hausse du carburant, il conviendrait plutôt de développer des énergies alternatives. Des recherches sont actuellement menées sur des voitures électriques (mais cela pose le problème de la production d'électricité qui est aujourd'hui réalisée en grande majorité grâce au nucléaire et du traitement des déchets rejetés), des voitures roulant à l'hydrogène qui paraissent assez prometteuses. Je m'oppose cependant à l'utilisation de biocarburants utilisant des ressources agricoles car cela entraîne une hausse du prix des matières premières liée à un accroissement de la demande et une stagnation de l'offre.
Pour se libérer du carcan qu'est le pétrole,  il faut encourager les entreprises et les particuliers à investir dans la recherche et le développement de ces énergies nouvelles en accordant, par exemple, un crédit d'impôt.

 - Concernant la réticence de l'UE aux aides accordées, il apparaît que la France ne peut décider de ce qui est bon pour ses citoyens. Les pays européens sont donc assez limités dans leurs actions pour soi disant respecter la concurrence mais il faut alors laisser à ces pays les moyens d'être compétitif par rapport aux nations extra-européennes en négociant des accords internationaux et non seulement au niveau européen, et ce pas uniquement dans le domaine de la pêche.

lundi 26 mai 2008

Décès du chef des FARC


La nouvelle a été confirmée hier en fin d'après-midi.

Le chef des FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie), Manuel Marulanda, est décédé à l'âge de 80 ans d'une crise cardiaque. Sa mort remonte toutefois à la fin du mois de mars.
Cette annonce relance l'espoir des familles des victimes qui ont lancé un appel au nouveau chef des Farc Alfonso Cano.

La confirmation de la mort de Marulanda me semble être une bonne nouvelle dans la mesure où le commandement change de main et cela peut relancer la période de libération que nous avons connue il y a de cela quelques mois.
On peut, à l'inverse, redouter une radicalisation du mouvement et la complication des relations avec les Farc.
Seul l'avenir nous le dira mais j'espère sincèrement que ce nouveau dirigeant fera un geste envers toutes les familles des prisonniers, auxquels j'apporte tout mon soutien.

Concernant Ingrid Betancourt, l'otage française, je souhaite bien évidemment son évacuation de la jungle
colombienne mais je me pose la question de la responsabilité de son enlèvement. En effet, la franco-colombienne a été enlevée à bord d'une voiture alors qu'elle allait soutenir le maire de San Vicente del Caguan. Ce déplacement devait initialement se faire en hélicoptère mais ce ne fut pas le cas pour des raisons protocolaires. Ingrid Bétancourt souhaita, malgré les avertissements du gouvernement, se rendre à San Vicente par la route et fut kidnappée durant le trajet.
Je trouve donc stupide sa décision d'avoir mis en jeu sa vie et celle des  personnes l'accompagnant pour assister à une réunion de soutien.

Je tiens également à condamner l'action des Farc qui est, à mon sens assez lâche, puisque ceux-ci utilisent le kidnapping et se cachent dans la forêt pour arriver à leurs fins.

dimanche 25 mai 2008

On fait connaissance

Pour mon premier post, et comme le veut la tradition, je vais me présenter.

Je m'appelle Thomas (ou Tomgu pour les intimes), j'ai 18 ans et je vis près de Grenoble, dans l'Isère.
Je suis actuellement en 1ère année de dut GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations) et je souhaite continuer mes études dans le domaine de la comptabilité et des finances.

Parallèlement à cela, je m'intéresse fortement à la vie politique française. A ce jour, je me positionnerais au centre droit. Bien que je souhaiterais m'engager politiquement, je refuse, pour le moment, de m'encarter dans un parti afin de garder une certaine liberté de parole et de pensée.

J'ai créé ce blog dans le but de réagir à l'actualité nationale et internationale ainsi que de mettre par écrit mes prises de positions vis-à-vis des événements politiques, économiques ou sociaux de notre pays. J'essaierai de m'exprimer sur ce blog au moins trois fois par semaine, et ce dans la mesure du possible.

J'attends avec impatience vos commentaires qui seront, je l'espère, constructifs, respectueux et sans faute.