mercredi 31 décembre 2008

Meilleurs voeux pour 2009

"Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ". Cette phrase a été prononcée par Winston Churchill le 13 mai 1940 devant les députés anglais, à la Chambre des Communes.

Quel rapport avec les voeux de fin d'année ?  Eh bien, je trouve que cette citation pourrait être reprise par Nicolas Sarkozy lors de son allocution de ce soir. En effet, si 2008 a été difficile, 2009 le sera encore plus.
Néanmoins, je crois qu'il ne faut pas tomber dans un pessimisme noir. Au contraire, il faut se rassembler pour faire face aux difficultés qui nous attendent.

Quoi qu'il en soit, je souhaitais vous adresser tous mes voeux de bonheur, de santé et de prospérité pour cette nouvelle année. J'espère également que 2009 sera une année de réussite tant au niveau personnel que professionnel.
Enfin bref, tout ça pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2009.

mercredi 24 décembre 2008

Des fêtes de Noël en demi-teinte

Ca y est, nous y sommes. Aujourd'hui, c'est le jour du réveillon. Un jour de joie et de fête à partager en famille ou entre amis.
Néanmoins, je crois qu'en ce jour festif, il est nécessaire d'avoir une pensée pour toutes celles et tous ceux qui n'ont pas notre chance. Je crois qu'il ne faut pas oublier que nous sommes des privilégiés. Alors certes, nous ne roulons bien évidemment pas sur l'or mais nous possédons un toit, un emploi et assez pour pouvoir vivre décemment. Je crois donc que nous sommes privilégiés par rapport à ceux qui sont au chômage ou pire dans la rue. Il me semble donc important de prendre conscience de la chance que nous avons et les fêtes de Noël me paraissent être la bonne occasion.

Malheureusement, il me semble que notre président, Nicolas Sarkozy et son premier ministre, François Fillon n'ont que faire de cette réalité. En effet, ceux-ci passent les fêtes respectivement au Brésil et en Egypte. Je trouve que cela est honteux. Premièrement, je crois que c'est un manque de respect vis-à-vis des plus démunis que de réveillonner de manière extravagante à l'étranger (un retour au bling-bing ?). De plus, le choix d'un pays étranger peut être vu comme une sorte de dédain pour notre pays.
Il aurait été plus honorable, selon moi, que nos dirigeants passent les fêtes en France, aux côtés des Français.

Cet affront ne doit toutefois pas gâcher les réjouissances. Aussi, je vous souhaite à tous, où que vous vous trouviez, un joyeux Noël.

lundi 22 décembre 2008

Le gaullisme, une boussole pour le 21ème siècle ?

Voici un article tiré du blog gaulliste-villepiniste.hautetfort.com que je trouve très intéressant. J'ai donc souhaité le mettre sur ce blog.


Il y a cinquante ans, le plus illustre des Français devenait Président de la République. Trente après, le système communiste s’effondrait et certains y voyaient la fin de l’histoire et la victoire du modèle libéral anglo-saxon. Malheureusement, ce système montre tous les jours ses limites. Et si l’héritage du Général de Gaulle pouvait encore nous guider pour le 21ème siècle ?

Une pensée plus contemporaine que les autres

Cette question en surprendra sans doute beaucoup qui ne manqueront pas de se demander en quoi les idées d’un homme du 20ème siècle peuvent guider la France du troisième millénaire. Cependant, la pensée gaulliste est bien plus récente que les pensées libérales ou socialistes qui sont pourtant les pierres angulaires de la plupart des partis de gouvernement en Europe…
En outre, le plus illustre des Français s’est souvent fait remarquer par une capacité hors du commun d’anticiper le cours des évènements. Il avait vu avant les autres le bouleversement que la force mécanique apportait à l’art de la guerre, plaidant en vain pour la constitution de divisions blindées en France alors que le Führer les appliquait en Allemagne. Le 18 juin 1940, son appel expliquait déjà comment la guerre allait se finir. Il avait également vu que la Russie de toujours finirait par boire le communisme, qui n’était qu’un nouvel habit de son impérialisme.
Sur beaucoup de questions que le monde moderne se pose aujourd’hui, le gaullisme peut à nouveau se révéler être une boussole bien utile pour nous diriger. Que ce soit sur l’organisation des pouvoirs publics, l’organisation de l’économie, les relations internationales, les grands principes du Général de Gaulle peuvent encore nous guider. Car il ne nous a pas laissé une feuille de route qu’il conviendrait d’appliquer quelques soient les circonstances. Il était un pragmatique qui savait adapter ses décisions en fonction du moment. Les principes qu’il nous a légués peuvent encore nous guider.

Une pensée économique alternative bien utile

La crise économique actuelle en est sans doute le meilleur exemple. En 1965, le Général affirmait que « le laisser faire ! le laisser passer ! appliqué à l’économie depuis l’aurore du machinisme a souvent, grâce au bénéfice, à l’esprit d’entreprise, à la libre concurrence, donné au développement une puissante impulsion. Mais on ne saurait méconnaître qu’il en est résulté beaucoup de rudes secousses et une somme énorme d’injustices ». Paradoxalement, ces paroles sont encore plus actuelles aujourd’hui que dans les années 60, où les inégalités se réduisaient et où la croissance était régulière.
En revanche, elles trouvent une grande modernité à l’époque des parachutes dorés, des délocalisations boursières et des travailleurs pauvres. Et que dire des secousses économiques que nous traversons depuis 1987, entre de multiples krachs boursiers et crises économiques provoquées par des bulles financières, dont on imagine bien ce qu’aurait pu penser le Général, pour qui la « politique de la France ne se faisait pas à la corbeille ». Toute sa vie, il a cherché à créer un système économique dont l’homme était la seule finalité, la « seule querelle qui vaille », alors qu’aujourd’hui l’homme semble au service de la finance.
Le Général de Gaulle, s’il croyait à l’économie de marché, voulait dépasser le capitalisme de deux manières. Tout d’abord, en l’encadrant par un Etat qu’il n’hésitait pas à qualifier de « dirigiste ». Et c’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui. Les Etats doivent reprendre la main sur les marchés et le monde de la finance pour beaucoup mieux les réglementer. La deuxième était l’association du capital et du travail pour « ouvrir une brèche dans le mur qui sépare les classes » parce que « le capitalisme du point de vue de l’homme n’offre pas de solution satisfaisante ». Cette troisième voie reste à inventer et est sans doute le moyen d’humaniser une économie de marché dont les travers néolibéraux sont chaque jour plus flagrants.

Une pensée géopolitique adaptée au troisième millénaire

La pensée gaulliste n’est pas moins actuelle en matière géopolitique. Alors que le monde vivait dans un contexte de guerre froide entre les deux super puissances qu’étaient les Etats-Unis et l’URSS, le Général de Gaulle rejetait ce partage du monde pour proposer une vision davantage multipolaire, où l’Europe serait Européenne plus qu’occidentale, où l’Occident justement renoncerait à son tropisme parfois impérialiste pour davantage respecter les autres cultures et civilisations. Il fut le premier dirigeant occidental à se rendre en URSS et en Chine, ouvrant la voie aux Etats-Unis d’un Richard Nixon qui l’admirait beaucoup.
Et le nouveau contexte planétaire correspond parfaitement à la vision gaulliste. Le monde devient de plus en plus multipolaire, avec l’émergence de la Chine et de l’Inde, le réveil de la Russie mais aussi l’affirmation du Brésil. Bref, les Etats-Unis et l’Europe ne sont plus seuls. Cela impose à l’Occident et notamment aux Etats-Unis d’en finir avec ses mauvais réflexes et d’adopter une position plus ouverte sur le monde. Dans ce cadre là, la France a encore un grand rôle à jouer, à la fois par son histoire, qui lui a fait planter son drapeau sur tous les continents, mais aussi par sa vision plus équilibrée des relations internationales, qui peut en faire le pont entre le Nord et le Sud comme celui entre l’Ouest et l’Est. L’épisode de la guerre d’Irak montre que notre pays a toujours vocation à un rôle majeur.

Le plus démocrate des démocrates

La pensée du Général de Gaulle peut également être une source d’inspiration pour l’organisation du pouvoir politique. Déjà dans les années 30, alors qu’il était pourtant militaire, il soutenait que la conduite de la guerre était une affaire politique à cause de l’ampleur des éléments à maîtriser et il ne souhaitait pas qu’elle fût décidée directement par des militaires. Toute sa vie durant, il a défendu une conception de la démocratie où le peuple devait décider des grandes orientations politiques, ce qu’il a mis en place avec la Cinquième République et l’élection du président de la République au suffrage universel.
Aujourd’hui, cette responsabilité des politiques devant le peuple est à nouveau battue en brèche par deux phénomènes. Le premier est le pouvoir croissant d’institutions technocratiques indépendantes, qui ont conquis des pans importants du pouvoir politique, au premier rang desquels les banques centrales. Le second est purement européen avec une construction qui ne tient pas compte du vote des peuples et a tendance à confisquer une part très importante des pouvoirs politiques pour les exercer sans réel contrôle, de manière irresponsable et anti-démocratique.
Deux auteurs Américains, Joseph Stiglitz (prix Nobel d’économie) et Robert Reich (ancien ministre de Bill Clinton), ont dénoncé cette dérive anti-démocratique de nos sociétés dans « La grande désillusion » et « Supercapitalisme ». Fort heureusement, ils ne sont adeptes de la théorie du complot et soulignent que ces institutions technocratiques agissent en général en pensant bien faire mais que leur nature même les pousse à l’erreur. Leurs analyses, faites de culture de la responsabilité, d’humanisme et de souci démocratique, rappellent celles du Général à propos de la Quatrième République. Comme en 1958, le gaullisme peut nous aider à restaurer un système plus démocratique et responsable.
Bien plus que le socialisme ou le libéralisme, la pensée gaulliste peut nous guider dans ce nouveau millénaire. Elle nous offre une boussole bien utile pour nous diriger sur les trois défis des prochaines années : refonder l’économie après la crise, apaiser les relations internationales et défendre la démocratie.

mercredi 17 décembre 2008

Loi sur l'audiovisuel, un retour à l'ORTF ?

Hier, lors des questions au gouvernement, les députés socialistes ont brandi des pancartes où il était inscrit ORTS pour Office de Radio Télévision Sarkozyenne. A cela, Christine Albanel, la ministre de la culture, les a accusé de faire de l'obstruction parlementaire et leur a signifié que cette réforme était nécessaire, ambitieuse et soutenue majoritairement par les Français. Cette opposition reflète bien la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement.

Personnellement, je trouve que cette réforme est plutôt inutile et qu'elle risque de faire plus de mal que de bien. D'ailleurs, les trois principales mesures de ce projet de loi me semblent inadaptées et peu pertinentes :

- suppression de la publicité sur France Télévision
Je crois que cette suppression est une grosse erreur. En effet, la pub est une source de financement importante pour les chaînes publiques. La supprimer revient donc à imputer une partie des recettes de France Télévision, ce qui aura forcément pour conséquence une diminution des dépenses et notamment dans la création.
Certes, les pertes seront compensées pendant trois ans mais rien ne garanti la pérennité de cette compensation. Il faut également savoir que pour compenser ces pertes de revenus, les Français et des entreprises du secteur des télécommunications seront mis à contribution par le biais de taxes. Il me semble donc bizarre de vouloir trouver de l'argent ailleurs alors que l'on en a déjà.
Je suis donc contre une suppression pure et simple de la publicité. Il aurait été préférable, selon moi, d'envisager une réduction de celle-ci afin de consacrer plus de temps aux différents programmes.

- nomination/révocation des présidents de l'audiovisuel public par le président de la République
Voici la deuxième mesure phare de cette loi, mesure qui a provoqué de nombreuses contestations de la part de l'opposition. Je pense qu'une telle modification n'est pas une bonne chose. Effectivement, cela induirait un manque de "séparation des pouvoirs"  et pourrait entraîner un manque d'objectivité dans les programmes. De fait, on risque de dériver vers une télévision d'Etat qui diffuserait des messages de propagande en tout genre.
De plus, en cas de refus de se plier aux règles, il sera très facile de limoger le dirigeant pour en mettre un autre plus compréhensif et conciliant.
Alors bien sûr les nominations devront être validées par le CSA et les commissions parlementaires compétentes, mais est-ce réellement suffisant pour éviter des dérives ? Je n'en suis pas convaincu.

- augmentation de la publicité sur les chaînes privées
Cette loi serait-elle un cadeau pour les chaînes privées ? Il me semble légitime de se le demander. En effet, cette réforme permettra d'augmenter la pub de 6 à 9 minutes par heure ainsi que de rajouter une deuxième coupure publicitaire dans les films et fictions. Cela va donc entraîner une hausse des recettes publicitaires pour ces chaînes.

Quoi que l'on en pense, cette réforme  de l'audiovisuel public va complètement modifier les habitudes des Français notamment en avançant l'heure de début des programmes du soir.
Outre des changements d'horaires, une modification profonde des chaînes publiques va se mettre en place progressivement.
J'espère simplement que France Télévision gardera une certaine distance vis à vis du pouvoir politique afin que l'on ne revienne quelques décennies en arrière, au temps où la télévision était un outil de promotion de l'action du gouvernement.

mardi 16 décembre 2008

Des blogs que j'apprécie

Quoi qu'on en dise et qu'on en pense, les blogs sont aujourd'hui devenus un nouveau moyen d'information. D'ailleurs, un journal (vendredi.info) à décider de reprendre "le meilleur des infos du net".
C'est pourquoi, j'ai décidé dans cet article de vous faire partager une liste de blogs que je trouve intéressants et pertinents tant sur la forme que le fond.

http://politique.hautetfort.com

http://bruxelles.blogs.liberation.fr

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com

http://www.gaullisme.biz

http://horizons.typepad.fr

http://www.guillaumepeltier.org

http://www.levraidebat.com

http://blog.nicolasdupontaignan.fr

Bien évidemment, je ne suis pas d'accord avec le contenu de tous les articles mais les auteurs ont au moins le mérite d'exposer leur point de vue de manière argumentée.

vendredi 12 décembre 2008

Retour sur l'actualité

En raison d'une semaine riche en évènements, je traiterais dans cet article de plusieurs sujets différents.

- Émeutes en Grèce
Suite à la mort d'un adolescent tué par la police, le pays a sombré dans une folie destructrice avec la multiplication d'émeutes. Cet événement rappelle forcément les émeutes de 2005 ayant eu lieu en France suite au décès de deux jeunes.
Bien que les circonstances de la mort de l'adolescent restent encore floues, il me semble nécessaire de rappeler que cet individu était en train de lancer des projectiles sur un véhicule de police. Certes cela n'excuse pas les répliques disproportionnées des forces de l'ordre mais il ne faut pas non plus tout mettre sur le dos de la police.
Personnellement, je trouve honteuses les réactions d'une partie de la population. Réactions qui commencent aujourd'hui à se propager en Europe. En effet, je crois que l'évènement déclencheur n'est qu'un prétexte visant à justifier ces actes.
Certaines personnes nous expliquent que ces émeutes expriment un malaise social. Même si cela a peut-être accentué le phénomène, je ne suis pas sûr que ce soit la première raison. En outre, le recours à la violence ne résoudra rien et risque, au contraire, d'aggraver les choses.

- Polémique autour du secrétariat d'Etat aux droits de l'Homme
Bernard Kouchner a remis en cause la légitimité de la fonction de Rama Yade en invoquant le fait que les droits de l'Homme et la politique étrangère de la France peuvent entrer en contradiction.
Quelle découverte ! Cela me semble évident que ces deux pendants de la politique française entrent souvent en contradiction. En effet, la politique étrangère vise à défendre les intérêts de la France à l'étranger et notamment en développant le commerce extérieur. Cela peut donc impliquer de faire affaire avec des pays peu respectueux des libertés d'où une discordance avec le caractère humaniste de la France.
Je crois donc qu'il est nécessaire et possible de concilier respect des droits de l'Homme et intérêts économiques.

- Les Irlandais vont revoter
Suite à la victoire du Non par référendum en juin dernier, les Irlandais devront retourner aux urnes d'ici à novembre 2009. Quoi de plus normal ? Le peuple irlandais a fauté en votant Non, il doit donc corriger son erreur et donner la bonne réponse, Oui en l'occurrence.
Je trouve anormal que Bruxelles oblige, en accord avec le gouvernement, les Irlandais à revoter. En effet, le peuple s'est exprimé et son choix doit être respecté. Pourtant, ce n'est pas la première fois que l'UE va à l'encontre des peuples puisque les Non français et hollandais ont également été ignorés.
J'espère que les Irlandais voteront Non et qu'ils feront de même tant qu'on les fera revoter. Je souhaite qu'un nouveau Non fasse réagir les peuples d'Europe ainsi que les gouvernements afin d'aboutir à une Europe respectueuse des nations et de leur population.

- Un rapport polémique
Envoyer les mineurs en prison dès l'âge de 12 ans. Cette idée a créé un véritable tollé dans la classe politique et journalistique. Personnellement, je crois que cela n'est pas une bonne solution. Les emprisonner risque de faire plus de mal que de bien car leur enfance sera brisée. Néanmoins, il me semble nécessaire de ne pas faire preuve de trop de laxisme envers ses jeunes car ce serait pire. En effet, les enfants ont besoin d'un cadre solide et de règles pour se construire. Je pense donc qu'il faut absolument leur faire comprendre leurs erreurs. Pour cela, la prison ne me paraît pas la meilleure solution. Au contraire, il semble plus intéressant de prendre des mesures pour les réinsérer dans la société, leur redonner des repères stables.
Je crois aussi qu'il faut agir du côté des parents car parfois ceux-ci démissionnent complètement de leur rôle laissant leurs enfants livrés à eux-mêmes.

lundi 8 décembre 2008

La France, nouvelle province chinoise ?

Nicolas a rencontré, samedi 6 décembre, le dalaï-lama. L'entretien a eu lieu en Pologne, à l'occasion d'une cérémonie pour le 25ème anniversaire de l'attribution du prix Nobel de la paix à Lech Walesa.
Suite à cette rencontre, la Chine a condamné  la qualifiant "d'approche opportuniste, imprudente et manquant de perspicacité" sur la question du Tibet. "Cette rencontre est effectivement un acte peu judicieux qui, non seulement froisse les sentiments du peuple chinois, mais affaiblit également les relations franco-chinoises", rapporte l'agence officielle Chine nouvelle.
Source : lejdd.fr

Après une première rencontre avortée, le président Français a finalement pu s'entretenir avec le dalaï-lama. On ne peut que regretter les réactions du gouvernement communiste chinois mais également de nombreux chinois eux-mêmes. En effet, la Chine a fermement condamné cette entrevue et le peuple chinois s'est acharné sur la France sur le net. Des menaces de boycott ont même été proférées.

Je trouve l'attitude des chinois inacceptable. Effectivement, je crois que la France n'a aucun compte à rendre à la Chine et est donc libre de rencontrer qui elle veut.
Pour moi, ces attaques peuvent être considérées comme un réflexe protecteur de ce pays qui se sent de plus en plus isolé sur la scène internationale, en raison de ses approximations dans l'application des droits de l'Homme. Ces répliques virulentes traduisent donc une volonté de marginaliser la France. En effet, en jouant sur les relations commerciales, la Chine espère ramener dans le droit chemin les pays européens qui ont osé défier son autorité. Je crois toutefois que ces tentatives sont vouées à l'échec car si la Chine peut faire pression sur l'Europe, l'Europe peut faire de même et je ne suis pas sûr que l'on soit les plus perdants.

Outre ce problème particulier entre les deux pays, la polémique pose la question du respect des droits de l'Homme face aux accords commerciaux. En effet, la Chine menace la France de sanctions économiques afin qu'elle mette de côté ses élans humanistes. On peut alors se demander si l'on doit maintenir des relations commerciales et/ou diplomatiques avec les nations peu respectueuses des droits de l'Homme.
Personnellement, je crois que le contact doit être maintenu avec ses pays pour ne pas les marginaliser, ce qui serait pire. Il me semble plus utile de garder la communication tout en insistant sur les progrès à faire. Concernant la signature de contrats, je pense qu'il est impossible de ne pas en conclure avec ces pays. Pour autant, nous ne somme pas obligés de nous agenouiller ni de remettre en cause nos convictions devant ces pays.

En cette année du 60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme, il me semble important de réaffirmer notre attachement aux valeurs prônées dans ce texte. Des valeurs qui doivent passer avant tout contrat commercial. 



samedi 6 décembre 2008

Un plan de relance en demi-teinte

Le plan de relance que Nicolas Sarkozy a présenté jeudi à Douai veut faire la part belle à l'investissement face à une crise mondiale "qui va tout changer". Il chiffre le montant de cette relance à "26 milliards d'euros sur deux ans", dont 15,5 milliards de dépenses supplémentaires en 2009. Revers de la médaille : le déficit public devrait atteindre 4 % du PIB pour l'année prochaine, contre 3,1 prévus. Selon l'Élysée, ce plan conduira à 0,6 % de croissance supplémentaire en 2009, alors que les prévisions de croissance du gouvernement s'établissent actuellement entre 0,2 % et 0,5 %.
Le plan de relance de l'économie sera piloté par un membre du gouvernement chargé spécifiquement "d'en suivre l'exécution". Ce sera finalement Patrick Devedjian qui prendra les rênes de la relance.

Source : Lepoint.fr

Le président de la République a donc annoncé son plan de relance jeudi dernier.Personnellement, même si je pense que ce plan va dans la bonne direction, je trouve qu'il ne va pas assez loin et que certaines mesures sont anecdotiques au vu de la situation.
Voici donc les principaux points de ce plan :

LOGEMENT
- Doublement du prêt à taux zéro (PTZ) pour acheter un logement neuf, la quotité du PTZ va passer à 30 % du prix d'achat (600 millions d'euros)
- Renforcement des programmes de rénovation urbaine (200 millions d'euros)
- Construction de 70.000 logements sociaux  (600 millions d'euros)
- prorogation d'un an des permis de construire.

AUTOMOBILE
- "Prime à la casse" de 1.000 euros par véhicule ancien contre l'achat d'un véhicule particulier ou utilitaire léger émettant moins de 160g/km de CO2 (220 millions d'euros)
- Création d'un fonds d'investissement pour aider les sous-traitants automobiles, très fragilisés, à se restructurer
- Soutien aux filiales bancaires des deux constructeurs automobiles français sous forme de deux prêts de 8 %

EMPLOI
- Les entreprises de moins de 10 salariés vont être exonérées de la totalité des charges patronales pour leurs embauches en 2009 de salariés payés jusqu'à hauteur de 1,6 fois le Smic (700 millions d'euros)

MÉNAGES - prime de 200 euros versée fin mars 2009 aux bénéficiaires potentiels du Revenu de solidarité active, soit quelque 3,8 millions de ménages (760 millions d'euros)

INVESTISSEMENTS PUBLICS
- accélération des programmes d'équipement :  TGV, canal Seine Nord, rénovation des tribunaux, des infrastructures routières...
Coût estimé : 4 milliards de l'État, 4 milliards des grandes entreprises publiques (EDF, La Poste...) et 2,5 milliards des collectivités locales.

ENTREPRISES Coût estimé : 11,5 milliards d'euros
L'État va rembourser par anticipation ses dettes aux entreprises pour "abonder leur trésorerie".
- Le crédit d'impôt recherche sera remboursé par anticipation début 2009
- L'État remboursera immédiatement aux entreprises ce qu'il leur doit au titre de la perception de la TVA- Restitution plus rapide des excédents d'impôt sur les sociétés
- Remboursement immédiat des reports déficitaires d'impôt sur les sociétés
- L'État paiera ses factures en retard aux PME industrielles du secteur de la défense.


Bien que ce plan aggravera le déficit de l'Etat en 2009, je crois qu'il est nécessaire. Je trouve que les investissements publics sont une bonne chose. Ils me font penser à la politique de grands travaux menée aux Etats-Unis par Roosevelt, dans une moindre mesure bien évidemment. De fait, cela permettra de créer de nouvelles infrastructures tout en redynamisant le secteur du BTP.
Je regrette néanmoins que les efforts en faveur de l'emploi soient si limités. En effet, l'exonération de charges patronales est utile pour relancer les embauches mais seules les entreprises de moins de 10 salariés sont concernées, ce qui reste marginal.
Concernant le secteur automobile, je ne suis pas sûr que la prime à la casse soit très efficace. Effectivement, en ces temps plutôt difficiles, je ne crois pas que changer de véhicule soit une priorité.

Je pense que ce plan aurait dû plus insister sur la relance de la consommation des ménages, ce qui aurait également permis d'aider, de manière indirecte les entreprises. Aujourd'hui, notre croissance est limitée par une faible consommation et par le coût élevé de notre travail. Je crois donc qu'il est nécessaire d'agir sur ces deux  éléments afin d'améliorer les choses. Ainsi, il pourrait être intéressant d'augmenter de manière significative mais raisonnable le SMIC et les minima sociaux afin de permettre aux Français d'améliorer leur quotidien. Parallèlement, il faudrait diminuer les charges pesant sur les salaires afin de favoriser l'embauche de nouveaux salariés. Pourtant, ces baisses devront être compensées pour ne pas appauvrir les caisses de sécurité sociale, de retraite ou de chômage. Une piste à examiner est la réduction du train de vie de l'Etat mais on peut également envisager de mettre à contribution les grandes entreprises ou les personnes les plus aisées.

Le dernier point qui me gène dans ce plan de relance est la nomination d'un ministre pour l'encadrer. En effet, je crois que l'arrivée au gouvernement de Patrick Devedjian est uniquement un geste politique sans réelle nécessité.
Je trouve donc dommage que d'un côté les Français triment pour s'en sortir et que de l'autre l'Etat jette l'argent public par les fenêtres.

jeudi 4 décembre 2008

Prêt à mourir pour la France ?

L'émission Droit d'inventaire d'hier avait pour thème "Prêts à mourir pour la France ?". Le magazine était divisé en plusieurs parties que je vais exposer en les commentant.

- La Marseillaise, deux siècles de polémique
Ce sujet traitait de notre hymne national et des débats qui l'entourent (sifflements dans les stades, changement des paroles ...). La Marseillaise était initialement un chant révolutionnaire créé en 1972 d'où des paroles guerrières. Contrairement à certains, je crois que l'on doit laisser cet hymne tel quel car il représente une partie de notre histoire, aussi, le modifier reviendrait à renier cette part d'histoire.
Je crois que la Marseillaise fait partie intégrante de notre pays, elle est un symbole de notre République et doit donc être traitée comme tel, avec tout le respect qui lui est due.

- Ces femmes qui ont gagné la guerre de 14
Il est vrai que lors des guerres, on parle principalement des soldats, en oubliant ainsi tous les personnels qui les entourent et leur apportent leur soutien. Ce reportage est donc une piqûre de rappel qui a montré l'engagement des femmes durant la première guerre mondiale. En effet, celles-ci ont complètement remplacé les hommes que ce soit dans les champs ou à l'usine.
Bien que consacré à la grande guerre, il est possible d'adapter le sujet à tous les conflits armés. Effectivement, il ne faut pas oublier toutes les personnes qui, de part leur engagement, rendent possible le déploiement de forces militaires. Qu'ils soient logisticiens, cuisiniers ou encore médecins, tous sont nécessaires pour assurer le succès d'une opération.

- Algérie : la guerre sans nomCe sujet a mis en exergue différents aspects du conflit : la torture, la colonisation et les jeunes appelés. Je crois que cette guerre doit être abordée avec précaution car le contexte historique était complètement différent de celui d'aujourd'hui.
Au sujet de la torture, je trouve ces actes inacceptables car l'ennemi n'en reste pas moins un être humain.
Le combat algérien était étroitement lié au processus de décolonisation, fréquent à cette époque. Pourtant, en raison d'un lien fort entre les pays, l'acquisition de l'indépendance s'est faite dans le sang. Quoi que l'on en dise, je crois que la période coloniale a été plutôt profitable. Bien que les effets positifs aient été surtout pour les métropoles, les colonies ont pu également, dans une moindre mesure, tirer profit des liens privilégiés avec leur nation dirigeante.
Enfin, les jeunes appelés. Faire la guerre à même pas 20 ans doit être quelque chose de très difficile. Néanmoins, en cas de gros conflit, il me semble normal  que chacun participe à l'effort de guerre afin de défendre son pays.

- Les Français du Débarquement
Souvent, le Débarquement est vu, à juste titre, comme le sauvetage de la France et de l'Europe par les américains. Alors bien sûr que l'on doit une fière chandelle aux Etats-Unis mais doit-on pour autant nous incliner indéfiniment devant ce pays ? Je ne le crois pas car il est nécessaire d'aller de l'avant et se tourner vers l'avenir, ce qui ne signifie pas forcément d'oublier son passé. Au contraire, il faut faire de son passé une force pour pouvoir évoluer.
De plus, il ne faut pas oublier que c'est grâce à l'aide de la France, et notamment de Lafayette, que les Etats-Unis ont pu voir le jour en remportant la guerre d'indépendance (18ème siècle).

Alors, Prêt à mourir pour la France ?
Pour répondre à cette question, je reprendrais les propos de Philippe Gros, parachutiste au 8ème RPIMA de Castres : " C'est 10 fois plus honorable de mourir pour son pays que de mourir écrasé par une voiture ou saoul au volant de sa voiture".
Ces paroles résument parfaitement ma pensée. Je crois que mourir pour la France est un honneur et j'admire toutes celles et tous ceux qui défendent notre pays dans le monde entier. J'admire toutes ces personnes qui défendent nos intérêts à l'étranger mais je hais les individus qui prennent ces soldats pour des pions que l'on envoie se faire tuer pour des raisons obscures.