jeudi 31 décembre 2009

Certaines puissances devraient être remises à leur place ... (1)

Arrêté en 2007 pour trafic de drogue (il possédait 4030 grammes d'héroïne), Akmal Shaikh a été exécuté le 29 décembre par les autorités chinoises. Cette condamnation à mort d'un Européen est une première depuis 1951 mais il faut savoir que la Chine exécute chaque année entre 1700 et 5000 personnes selon les sources.
La sentence suit des mois de pressions de la part d'ONG et du gouvernement britannique pour convaincre la justice chinoise de la fragilité de l'accusé, atteint de troubles bipolaires. «Aucune clémence n'a été accordée à un homme qui était clairement malade psychologiquement».
Source : lefigaro.fr

Ma réaction pourrait paraître étrange tant je suis attaché à la souveraineté des Etats. Néanmoins, je crois qu'avec cet acte, la Chine dépasse les bornes de l'entendement. Cette nation fait fi des instances internationales ainsi que des autres pays. La Chine défie chaque jour un peu plus le reste du monde et nous nous restons sans rien faire, à nous faire rouler dans la farine par cette pseudo démocratie.
Je prends seulement quelques exemples. L'échec du sommet de Copenhague est, en partie, dû au souhait de la Chine de ne pas réduire ses émissions de CO2. Cela s'explique aisément dans la mesure où ce pays est, avec les Etats-Unis, le plus gros pollueur au monde. Intégrer des contraintes environnementales reviendrait à porter un coup drastique à son économie.
De plus, il ne faut pas oublier que la Chine reste un pays peu respectueux des droits de l'Homme. Je pense notamment au cas du Tibet mais on pourrait également rajouter l'exploitation du peuple chinois avec des conditions de travail exécrables et une protection sociale inexistante.
Enfin, la Chine use et abuse d'un protectionnisme déguisé par le biais, entre autres, de sa monnaie sans aucune sanction de la part de l'OMC.

Nous sommes arrivés aujourd'hui à un point où la Chine prend de plus en plus le contrôle du monde et fait ce qui lui plaît sans aucune réaction de la communauté internationale.
Je crois que malheureusement nos dirigeants n'oseront s'élever contre ce pays tant les intérêts économiques sont privilégiés. Pourtant, même s'il est vrai que la plupart de nos biens de consommation proviennent de Chine du fait des délocalisations, il n'en reste pas moins que l'économie chinoise dépend considérablement de nos importations et de nos entreprises. Nous avons donc un levier d'action pour faire flancher la Chine.

Nous peuple français, pays des droits de l'Homme et vous peuples européens, il est tant d'agir pour qu'enfin la Chine arrête de nous rouler dans la farine comme elle le fait depuis tant d'années. Evidemment/malheureusement, ce n'est pas à notre niveau que les choses vont changer. C'est à notre gouvernement et aux instances internationales de faire preuve de courage et de lutter contre ce phénomène.
Je crois que la mise en place d'un protectionnisme européen permettrait à terme la relocalisation de nos entreprises. Relocalisation qui, en outre, est bon pour l'environnement puisque l'on s'affranchirait du transport.

Je crois donc qu'il est grand temps de dire aux dirigeants chinois d'aller se faire ...  et que l'on en a marre d'être prise pour des truffes.

dimanche 27 décembre 2009

Le fraudeur fraudé

Tel pourrait être l'intitulé de cette histoire. Petit rappel des faits. Hervé Falciani, un ancien employé de la banque suisse HSBC, a fourni à la France des données bancaires confidentielles contenant des informations sur des évadés fiscaux. La Suisse accuse alors la France d'exploiter des renseignements volés et menace de suspendre le projet de ratification de la convention d'échange d'informations fiscales.

Comme vous pouvez vous en douter, je soutiens évidemment la position de la France dans cette affaire. Bercy disposant de données permettant de lutter contre l'évasion fiscale, il est tout à fait normal qu'elles soient utilisées. De plus, leur transmission relève d'une procédure légale. Certes ces informations ont probablement été dérobées par cet ancien employé mais  en quoi cela concerne-t-il la France ?

D'une manière plus générale, il ne faut pas oublier que l'évasion fiscale nuit au pays d'origine, ici en l'occurrence la France et lèse l'intérêt général. Notre système social est basé sur la solidarité et la redistribution des richesses par le biais de l'impôt. Chacun doit donc contribuer à son bon fonctionnement. S'y soustraire revient à manquer à ses devoirs. Or, il convient de rappeler que le pendant des devoirs est les droits. Il me semble donc normal de renoncer à ses droits dès lors que l'on s'affranchit de ses devoirs.

La lutte contre ce phénomène est néanmoins un travail délicat en raison notamment de l'opacité de certains systèmes bancaires et du manque flagrant de coopération de la part des paradis fiscaux. L'établissement d'une liste noire dans le cadre du G20 semblait être un premier pas mais cela ne fut finalement qu'un coup d'épée dans l'eau par manque de courage politique. Une deuxième solution apportée fut de limiter l'impôt par la mise en place du bouclier fiscal et la multiplication de niches en tout genre. Le but étant d'agir à la source du problème. Pourtant, hormis un coût exorbitant pour l'Etat, ne fut suivi de peu d'effets. D'ailleurs, Johnny Hallyday, le grand ami de notre président, n'est pas pour autant revenu en France.
A ce jour, seules les mesures répressives (pénalités ...) ont permis le retour de certains évadés fiscaux. La France n'est, du reste, pas le seul pays à recourir à ces méthodes qui ont fait leurs preuves. Parallèlement, il me semble primordial de mettre en place une coopération entre Etats et de prendre des sanctions envers les nations les plus réticentes.

Outre toutes ces dispositions pratiques, il pourrait être profitable pour tous de réaffirmer la dimension morale et sociale de l'impôt. Aujourd'hui, de plus en plus de français rechignent à payer des impôts et dans le même temps se plaignent de la diminution des prestations sociales. Cela me semble paradoxal tant les deux sont liés. Pour autant, il est vrai que des progrès peuvent être faits. Je pense notamment à un plus grand équilibre entre les plus aisés et les plus démunis, à la limitation des niches fiscales ou encore à une réduction du train de vie de l'Etat.

La crise a au moins eu le mérite de prouver, s'il le fallait encore, que l'Etat est un acteur de premier plan dans l'économie. Son action passe notamment par une régulation accrue de notre système économique et financier. Et qui dit régulation dit forcément sanction en cas d'infraction.
En outre, le gouvernement doit  faire respecter notre devise (Liberté - Egalité - Fraternité) et notamment l'égalité devant l'impôt.

dimanche 20 décembre 2009

Retour sur l'actualité (2)

Après la scène nationale, revenons sur les évènements internationaux de ces derniers jours.

- Le sommet de Copenhague
Ce sommet tant attendu et dont on a tant parlé s'est donc tenu cette semaine pour aboutir à ... rien. Bon, ce jugement est un peu exagéré mais cette réunion devait  parvenir à un accord d'une extrême importance afin de sauver le monde. En plus, Obama devait participer donc on pouvait s'attendre à un succès.
Plus sérieusement, cet échec était prévisible. Comment pouvait-on raisonnablement espérer un fléchissement des Etats-Unis et de la Chine ? Ces pays n'ont que faire du changement climatique et privilégie leurs intérêts nationaux au bien de la planète. Ceux-ci sont pour lutter contre ce phénomène ... mais sans agir. Quelle belle illustration du "faites ce que je dis, pas ce que je fais".
Ce sommet est donc un flop. Néanmoins, il ne faut pas s'arrêter à cela. Au contraire, il faut continuer nos efforts avec nos partenaires qui souhaitent réellement s'engager. Dans l'idéal, il faudrait opérer une marginalisation des américains et des chinois. Malheureusement, cela n'est pas économiquement viable.
Quant à ceux qui souhaitent la mise en place d'objectifs inatteignables, je souhaite leur rappeler que nous, occidentaux, sommes passés par un mode de développement peu respectueux de l'environnement, notamment au 19 ème siècle. Comment peut-on, dès lors, oser vouloir empêcher les pays émergents de faire de même ? Cela est tout simplement stupide et irréalisable !
Enfin, je voulais rappeler à tous les fanatiques et extrémistes écologistes que la France est globalement une bonne élève au niveau international comparé à d'autres pays (Chine, Inde et Etats-Unis notamment qui sont les plus gros pollueurs au monde). Alors arrêtons de culpabiliser  nos concitoyens et faisons pression sur les vrais responsables. Encore faut-il que nos élites en aient réellement la volonté.
- Les Suisses disent non aux minarets
Suite à un référendum ou votation, le peuple suisse a finalement voté à près de 60 % pour l'interdiction de construire des minarets sur leur territoire. Évidemment, suite à ce vote de nombreuses personnalités ont crié au scandale, accusant les Suisses d'islamophobie et de xénophobie. Toutefois, selon les sondages, la plupart des peuples des autres pays européens auraient votés de la même manière. Cela signifierait-il que la majorité des européens est raciste ? Je ne le crois pas.

Ce vote n'exprime pas (forcément) un rejet de l'islam. En effet, il ne faut pas oublier que la présence des minarets n'est pas indispensable pour que chacun puisse exprimer sa foi. Il est tout à fait possible de prier dans une mosquée sans minaret. Leur unique fonction en Europe est de décorer, de faire joli.
Alors certains pensent que puisque les églises sont dotées d'un clocher,  les mosquées ont droit à leur minaret. Je crois que cet argument n'est pas recevable. Effectivement, l'Histoire de France, quoi que l'on en pense, est étroitement liée au christianisme. Ces églises, qui pour certaines sont là depuis des siècles, font partie intégrante de notre patrimoine. Bien que la France soit un pays laïc, la religion chrétienne a eu un impact énorme sur notre évolution. Il  ne faut donc ni oublier, ni renier nos racines et notre passé.
En revanche, et pour ce qui nous concerne, je ne suis pas convaincu qu'une interdiction pure et simple soit la solution idéale. Cela aurait plutôt comme conséquence de braquer une partie de la population qui pourrait se sentir rejetée.  De même, la multiplication de tels édifices, qui ne n'appartiennent pas réellement à notre culture, pourrait déranger une autre partie de la population. Concrètement, il me semble inutile de construire des minarets partout en France dans la mesure où cela aurait plus d'inconvénients que d'avantages.
Je pense donc que chacun doit faire un effort pour que nous puissions vivre tous ensemble. Cela passe évidemment par l'acceptation et le respect de codes, de normes, de valeurs communs. Ceux-ci pourraient d'ailleurs être mis en exergue par l'actuel débat sur l'identité national.

Retour sur l'actualité (1)

Me voila enfin de retour après quelques temps d'absence et une semaine de partiels riche en émotion.
Aujourd'hui, petit retour sur les faits marquants de ces dernières semaines.

- Le smic "augmente" au 1er janvier
Le 1er janvier prochain, le smic augmentera de 0,5 %, passant de 8,82 à 8,86 € bruts de l'heure (1343,77 euros par mois). Remercions donc le gouvernement pour cette grande générosité.
Loin de moi l'idée de faire du populisme mais tout de même. Cette hausse est aberrante. Dans ce pays, tout augmente : les impôts, les bonus, les primes du sélectionneur de l'équipe de France, les profits des grandes entreprises, le nombre de délocalisations, le taux de chômage ... Tout ? Non ! Les salaires les plus bas stagnent depuis quelques années. Cela est assez difficile à comprendre dans la mesure où il est de plus en plus difficile de s'en sortir avec le smic.
Un certain Nicolas Sarkozy voulait revaloriser la valeur travail et  scandait "travailler plus pour gagner plus". Encore faut-il que chacun ait un emploi et que celui-ci permette de vivre décemment. D'ailleurs, le nombre de travailleurs pauvres est en constante augmentation depuis quelques temps.
Alors bien sûr, il est utopique de demander un smic à 1500 € nets. Toutefois, il me semble nécessaire qu'un travail, auquel on consacre la majeure partie de sa vie, permette de subsister correctement aux besoins de sa famille. En outre, un meilleur salaire permettrait, à terme, de limiter le volume des aides sociales ou plutôt d'augmenter le montant de celles des plus démunis.

- L'Histoire devient optionnelle en terminale S
Nouvelle réforme du lycée à peine annoncée. Contestation déjà entamée.
Luc Chatel, ministre de l'Education Nationale, a récemment déclaré que l'Histoire-géographie deviendrait optionnelle en terminale scientifique. Actuellement, les S suivent ces cours à raison de 2h30 par semaine en première et 2h30 par semaine en terminale. La matière serait alors enseignée 4h00 en première uniquement et serait évaluée de manière anticipée (au même titre que le français) en fin d'année. Le but de cette réforme est, à terme, de diminuer la suprématie  de la filière scientifique et de rééquilibrer les filières en la réorientant vers les sciences.
Ayant moi-même suivi le cursus scientifique au lycée, je suis plutôt favorable à une telle réforme. En effet, il me semble intéressant pour les élèves de passer une matière supplémentaire en première afin d'alléger les révisions en terminale. Certains affirment que la suppression de l'Histoire est un affront. Pourtant, il est tout à fait possible d'étudier l'intégralité du programme en une année. De plus, il sera possible de suivre des cours d'Histoire en terminale de manière optionnelle (évidemment peu d'élèves voudront avoir des cours supplémentaires mais l'option a le mérite d'exister).
Comme beaucoup, je crois que l'histoire est une matière très importante car il me semble primordial de connaître son passé. En revanche, je suis moins convaincu par l'utilité de la géographie, tout au moins de la manière où elle est enseignée. Connaître le nombre d'habitants ou le climat de chaque pays est inutile. Il serait plus intéressant de parler un peu plus de la France et de l'Europe ainsi que de leurs interactions avec le reste du monde.
Cette polémique me paraît donc non fondée. Celle-ci n'est toutefois pas étonnante dans la mesure où le système éducatif est comme sacralisé dans notre pays. Y toucher revient à le dénaturer.

- Le peuple souffre, les ministres chantent
Tout le monde a pu constater que le climat économique français, et au-delà mondial, n'est pas au beau fixe. Pourtant, au lieu de chercher à nous sortir de là, nos chers ministres se mettent à chanter en play-back dans une vidéo des jeunes UMP. Cela est tout bonnement ridicule ! On ne peut que regretter une telle entreprise. En effet, de tels agissements viennent décrédibiliser davantage le pouvoir politique aux yeux du peuple.
Ne soyons cependant pas surpris tant cela reflète les temps actuels. Effectivement, cette triste comédie est le parfait exemple de la politique spectacle. Ainsi, nos dirigeants cherchent à nous plaire par leur image, leur apparence et non, plus comme cela devrait être le cas, par leurs actes et leurs discours.
La forme est privilégiée aux dépends du fond et cela devient malheureusement de plus en plus la norme, à mon plus regret.

mardi 8 décembre 2009

Bientôt de retour ...

Bonjour à vous chers lecteurs !
Comme vous l'avez sûrement remarqué, mon dernier article remonte à une dizaine de jours. Effectivement, je manque cruellement de temps pour mettre à jour ce blog car je suis actuellement en période d'examens.
J'essaierais de poster à nouveau le plus rapidement possible.

Merci de votre fidélité.

Le père Tomgu

samedi 28 novembre 2009

Merci Monsieur Farage

Voici une petite vidéo montrant l'intervention d'un député européen de nationalité anglaise lors d'une séance au Parlement.
Bien que celle-ci soit un peu longue, elle me semble riche en informations. Tout d'abord, elle prouve que nos critiques envers cette europe sont partagées par un grand nombre d'individus au delà de nos frontières. Ensuite, elle atteste de la volonté d'étouffer les pensées divergentes. Enfin, elle révèle que le fonctionnement de cette europe est anti-démocratique et basé sur la coaptation entre membres d'une pseudo-élite complètement coupée des réalités quotidiennes du peuple.
Merci à vous Monsieur Nigel Frage de rétablir la vérité.



lundi 23 novembre 2009

Liberté, Egalité, Fraternité ... Solidarité ?

Samedi, alors que j'effectuais mes courses, une équipe de bénévoles du Secours Populaire récoltait divers produits alimentaires. Comme je le fais chaque année, j'ai donné des pâtes et du riz. Je considère, en effet, qu'il s'agit de la moindre des choses dans la mesure où nous sommes relativement privilégiés par rapport à d'autres.

Lors du repas de famille dominical, ce sujet est venu sur la table et nos avis divergeaient. Ainsi, certains estimaient que ce sont toujours les mêmes qui donnent alors que nous ne recevons rien et surtout que ce n'est pas à nous de remplacer l'Etat dans l'aide aux plus démunis.
Alors bien sûr, l'argument se tient et est tout à fait valable. Effectivement, l'Etat pourrait faire des efforts dans ce domaine et il n'est pas possible de donner à toutes les associations qui nous sollicitent tout au long de l'année.

Pour autant, il ne faut pas tomber dans le comportement inverse et ne donner à personne. Il ne faut pas oublier que ces associations comptent énormément sur les dons pour exercer au maximum leur action. En outre, les dons effectués sont déductibles, en partie, des impôts, et ce afin d'inciter les Français.

J'entends souvent les gens invoquer la crise pour refuser de donner mais ce sont ces mêmes individus qui gaspillent leur argent dans des futilités (cigarettes ...).
Je crois au contraire que les périodes de crise sont propices à davantage de générosité. En effet, ces passages sont difficiles pour tous mais ils le sont d'autant plus pour ceux qui ont déjà peu en temps normal. Un peu plus de solidarité ne serait donc pas de trop.

"Facile à dire quand on a les moyens" me rétorquerez-vous ! Évidemment, cela va de soi. Néanmoins, je suis persuadé que chacun peut agir même de manière minime. Croyez-vous vraiment que donner un paquet de pâtes, de riz ou encore de sucre va vous mettre sur la paille ? Je ne le crois pas.
La générosité n'est pas une question de budget mais plutôt de volonté. La solidarité ne dépend pas de la taille du porte-monnaie mais de celle du coeur.

En ces périodes de fête, pensez à nos concitoyens dans le besoin. N'hésitez pas, donnez !

samedi 14 novembre 2009

Là où l'europe passe, les nations trépassent !

Le 4 novembre dernier, la cour européenne des droits de l'Homme, basée à Strasbourg, a interdit la présence de crucifix dans les écoles italiennes invoquant le droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et le droit des enfants à la liberté de religion.
Cette décision a toutefois soulevé de vives critiques de la part du gouvernement italien. Celui-ci a d'ailleurs reçu le soutien du Vatican ainsi que des orthodoxes russes. En outre, selon un sondage, 84 % des Italiens sont favorables à la présence de crucifix dans les salles de classe.
Il faut savoir que "le crucifix a fait son apparition dans les écoles du pays avec l'unité de l'Italie, en 1861. En 1924 et en 1928, deux décrets royaux ont confirmé son droit d'exister dans les établissements scolaires. Droit réaffirmé en février 2006 par décision du Conseil d'État."

Pour un citoyen Français, la polémique peut sembler étrange dans la mesure où la laïcité, bien que de plus en plus remise en cause, est une chose acquise. Toutefois, il n'en ait pas de même en Italie. Comme la plupart des pays latins et notamment l'Espagne et le Portugal, la religion a une place particulière. Ainsi, elle fait partie intégrante de l'histoire, de la culture de ces pays. Pour aller plus loin et coller avec notre actualité franco-française, la religion est un morceau de leur identité nationale.
On peut donc interpréter cette décision comme une atteinte profonde à la souveraineté nationale puisqu'il n'est plus possible d'être le maître chez soi. Par ce choix, la cour ampute l'Italie d'une part d'elle même, elle nie ses spécificités.

Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'un organisme européen supranational va à l'encontre de la volonté d'une nation. En effet, la France a déjà dû, à plusieurs reprises, renoncer à ses singularités.
Plusieurs exemples me viennent à l'esprit. La commission européenne nous a ainsi obligés à accepter la  mise en vente du Red Bull sur le marché. De plus, certaines aides aux agriculteurs ont été remises en cause sous prétexte d'une concurrence libre et non faussée. Enfin, et ce n'est pas le moindre exemple, les citoyens Français, Hollandais et Irlandais ont été contraints de revoter suite à leur refus du traité par référendum.

Aujourd'hui, nous en sommes arrivés à un point où les intérêts nationaux sont sans cesse relégués au second plan au profit d'un soi disant intérêt général européen. Ces organes supranationaux à la légitimité discutable oeuvrent donc,  même si certains pensent le contraire, à la destruction, ou tout au moins à l'affaiblissement progressif des nations. D'ailleurs, certains appellent de leur voeu l'émergence des états-unis d'europe où la France ne serait qu'une partie d'un tout, sans identité propre.
Je crois que nous n'avons rien à gagner dans cette histoire. Il me semble donc important de lutter pour préserver intacte l'intégralité de nos prérogatives. Je dirais même plus, que dans l'idéal, il faudrait se réapproprier les pouvoirs que nous avons perdus.


mardi 10 novembre 2009

Bousculades à la tête de l’Union européenne

Voici un texte de Bernard Cassen. Celui-ci traite de la lutte de personnes pour la prise de pouvoir au sein de l'UE. Ces écrits prouvent, s'il fallait encore le faire, que cette europe est en décalage complet avec les attentes et les aspirations des peuples. Cette structure supranationale montre donc une fois de plus son inefficacité face aux enjeux du XXIème siècle.
 

Le traité de Lisbonne est maintenant ratifié par les 27 Etats membres de l’Union européenne (UE) et va entrer en vigueur le 1er décembre. Le président tchèque Vaclav Klaus a finalement apposé sa signature après avoir vainement tenté de faire traîner les choses dans l’espoir d’une victoire des Conservateurs lors des élections législatives prévues au Royaume-Uni au plus tard en juin 2010. Bien que le traité ait déjà été ratifié par son pays, le leader des Tories, David Cameron, avait en effet promis d’organiser un référendum qui aurait eu toutes chances de l’enterrer définitivement. Il vient d’y renoncer. Aussi la grande affaire qui occupe les gouvernements est désormais la répartition des postes à la tête des institutions de l’UE qui devraient se mettre en place au début du mois de janvier prochain.

Il ne s’agit pas seulement du choix de telle ou telle personnalité. Ce qui est en jeu, c’est la conception même du pouvoir dans l’UE. De ce point de vue, les dispositions du traité de Lisbonne, conçues au début des années 2000, apparaissent singulièrement décalées par rapport à la nouvelle réalité politique révélée par la crise. On a pu constater, à l’épreuve de vérité des capacités d’intervention financière, que l’UE c’était avant tout les Etats - surtout les plus grands (Allemagne, France, Royaume-Uni) -, et non pas la Commission de Bruxelles ou le Parlement de Strasbourg. Ni non plus la Banque centrale européenne. Le caractère intergouvernemental du dispositif communautaire s’est ainsi considérablement renforcé, au détriment de sa dimension fédérale. Or le traité, lui, postule une visibilité très forte de l’UE en tant que telle, et non pas comme agrégat d’Etats.

Le Parlement a déjà élu son président, le polonais Jerzy Buzec, et il a voté la reconduction de José Manuel Barroso à la présidence de la Commission. Mais un autre poste de président, nouvellement créé par le traité, est à pourvoir : celui de président du Conseil européen, désigné par les gouvernements à la majorité qualifiée pour un mandat de deux ans et demi renouvelable une fois. C’est lui (ou elle) qui présidera les Sommets européens, assurant une continuité que rendaient difficile les présidences semestrielles actuelles.

A première vue, ce président devrait être perçu par le reste du monde comme le « Monsieur » ou la « Madame Europe ». Mais il va se heurter à la concurrence d’une autre personnalité, dont le profil a été reconfiguré par le traité : le Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Il cumulera deux légitimités : celle du Conseil, qui l’aura désigné, et celle de la Commission dont il sera vice-président. Plus important, il disposera de considérables moyens matériels : une sorte de corps diplomatique autonome, le service européen pour l’action extérieure, fort de quelque 5 000 fonctionnaires et doté d’un budget annuel de 6 milliards d’euros.
Mais des dirigeants comme Gordon Brown, Angela Merkel ou Nicolas Sarkozy n’ont nullement l’intention de laisser les coudées franches à ce super-fonctionnaire pour la définition et la mise en oeuvre d’une politique étrangère européenne qui, à leurs yeux, ne peut qu’être en harmonie avec la leur. C’est pourquoi les noms des titulaires des postes de Haut représentant et de président du Conseil européen vont faire l’objet d’intenses marchandages. On peut prévoir de belles bousculades non seulement entre eux, mais aussi avec le président de la Commission, pour savoir qui parlera au nom de l’UE, et avec quelle marge de manœuvre par rapport aux Etats.

samedi 7 novembre 2009

L'identité nationale fait débat

Le 2 novembre dernier, Eric Besson, le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire et a ouvert le grand débat sur l'identité nationale. Celui-ci s'achèvera le 28 février 2010 avec la présentation de la synthèse générale par le ministre. D'ici là, la population est invitée à donner son avis, notamment par le biais d'un site internet.
Depuis l'annonce de cette consultation, les critiques ont fusées de toutes parts, provenant de l'opposition, de la majorité mais également de la blogosphère.
J'ai donc décidé de vous faire partager mon opinion, tant sur le fond que sur le forme de ce débat, et ce sous forme de questions-réponses.

Doit-on organiser un débat ?
Aujourd'hui, la mondialisation est un fait qui s'impose, qu'on le veuille ou non, à tous. Nous sommes alors de plus en plus noyés dans la masse et on assiste, selon moi, à deux phénomènes contraires. L'exacerbation des particularismes locaux avec la multiplication de revendications indépendantistes d'une part et l'effacement progressif des Etats au profit de structures supranationales telles que l'Union Européenne d'autre part.
On peut également ajouter à cette situation mondiale un développement inquiétant du communautarisme en France, singulièrement favorisé par Nicolas Sarkozy.
Je crois donc, enfin je l'espère, que ce débat permettra de mettre en exergue les éléments qui nous rapprochent, aux dépens de ceux qui nous opposent, afin de ressouder notre nation.

Devait-il avoir lieu en ce moment ?

Je ne le pense pas. D'ailleurs, de nombreux reproches ont été faits en ce sens. Le gouvernement a été accusé d'avoir pour objectif de siphonner les voix du Front National avant les élections régionales de 2010.
Que cela soit vrai ou non, je crois qu'il aurait été préférable de lancer ce débat durant une période sans échéance électorale afin de lever tout soupçon sur les intentions réelles d'une telle consultation.

Que peut-on attendre de ce débat ?
Honnêtement, je n'en sais rien. Tout dépendra de l'organisation du débat, de l'implication de la population et des politiques, des desseins du gouvernement ...
J'ai la naïveté de croire qu'il en ressortira du bon, que l'on évitera les dérives extrémistes et surtout que cela permettra d'apporter une réponse appropriée aux questions posées.
Peut-être que ce débat aura pour conséquence de remettre en question le mode d'acquisition de la nationalité française. En effet, aujourd'hui, celle-ci est automatique. Je pencherais plus pour une attribution suite à une démarche personnelle de l'individu.
Réponse dans quatre mois.

Qu'est-ce qu'être Français ?
Vaste question me direz-vous.
Alors bien sûr, on est Français lorsque l'on possède la nationalité française, et ce quelque soit la manière dont elle a été acquise (droit du sang, droit du sol, naturalisation). Cette nationalité confère évidemment des droits et des devoirs dont la participation à l'effort national de solidarité par le paiement d'impôts par exemple. Cela peut-être vu comme une "définition juridique de la chose".
Toutefois, pour un grand nombre d'individus dont je fais partie, être Français représente bien plus.  Être Français signifie adhérer à des valeurs, à une Histoire communes. Être Français, c'est également partager un certain nombre de caractéristiques collectives telles que la langue, la Culture ...
Une chose qui me paraît étonnante est que les étrangers naturalisés sont beaucoup plus fiers de leur nouvelle nationalité que ceux qui l'ont depuis leur naissance. Ils me semblent donc davantage en mesure de répondre à la question.

Y-a-t-il une seule identité nationale ?
Oui et non. En fait, je crois qu'il y a plusieurs façons d'être Français. Si vous prenez deux individus, ils seront Français tous les deux mais peut-être que l'un sera Français uniquement car il est né en France mais ne se revendiquera pas comme tel alors que l'autre sera Français "de loi et de coeur", c'est à dire qu'il possède la nationalité française et qu'en plus il aime son pays, il est fier de son Histoire ...
Je crois donc qu'il existe au moins deux types de Français. Les Français de fait, qui sont Français "par hasard" et pourraient être d'une autre nationalité. Les Français de coeur qui revendiquent leur nationalité, des patriotes en somme.
Personnellement je me place dans la seconde catégorie même si, malheureusement, beaucoup de jeunes se situent dans la première.

Y-a-t-il un lien entre identité nationale et immigration ?
Oui j'en suis persuadé et ce lien est et sera de plus en plus visible avec le temps.
Autrefois, les migrants qui arrivaient sur le territoire national épousaient complètement la culture et les traditions françaises. Il était ainsi impossible de distinguer un "Français de souche" d'un immigré par leur comportement. C'est ce que l'on appelle l'assimilation.
Toutefois, ce temps est fini. Maintenant, les nouveaux arrivants ont une volonté d'intégration différente. Les valeurs françaises sont remises en question et notre République s'adapte aux coutumes de ses enfants adoptifs.
Ainsi, on voit très bien aujourd'hui que l'immigration a, d'une manière plus ou moins importante, modifié notre identité nationale.
Peut-être que cela a eu un effet positif, je ne sais pas mais je n'en suis pas sûr.


La rédaction de cette article n'a pas été aisée pour moi car il est très difficile de répondre à la question "qu'est ce qu'être Français ?". Il me semble assez délicat de mettre des mots sur un sentiment.
Être Français ne s'explique pas, cela se ressent et se vit.

dimanche 1 novembre 2009

Agriculture : Nicolas Sarkozy écope un bateau qui coule

En ce jour férié, je vous propose un article de Laurent Pinsolle traitant de nos agriculteurs et du sort qui leur est réservé par nos élites.

Avant-hier, le président de la République a annoncé un plan de soutien de plus d’un milliard d’euros à direction des agriculteurs, victimes d’une baisse des prix qui a provoqué une réduction de leurs revenus de 20% cette année. Une réponse conjoncturelle à un problème structurel.
L’abandon de la PAC
Le titre est une reprise du communiqué de presse de Nicolas Dupont-Aignan, qui résume parfaitement la situation de l’agriculture Française et européenne, avec le démantèlement de la PAC. Car la réponse du gouvernement aux problèmes du monde agricole, aussi bienvenue soit-elle, pose deux problèmes majeurs : elle vient bien tardivement pour une profession qui souffre depuis près de deux ans et elle n’est qu’une réponse momentanée à des problèmes durables.
Les agriculteurs le disent eux-mêmes : ils souhaitent seulement pouvoir gagner leur vie décemment avec leur travail et ne sont pas particulièrement heureux d’avoir à demander le soutien financier de l’Etat pour vivre. C’est malheureusement la conséquence logique du démantèlement progressif de la PAC, que nos gouvernements, de droite comme de gauche, ont accepté. Il y a quelques années, il y avait un prix minimum garanti, mais la volonté dérégulatrice de la Commission a emporté ce pilier de la PAC.
Une agriculture abandonnée à l’anarchie marchande
On pourrait dire que les agriculteurs vivent dans un marché, comme toutes les autres entreprises. Mais cela n’est pas le cas. En effet, les prix des autres marchés présentent une certaine inertie protectrice alors que le prix des produits agricoles, dont dépendent les revenus des agriculteurs, sont fixés par le marché, avec tous les aléas que cela représente. Comment aujourd’hui ne pas reconnaître que les prix du marché sont forcément très volatiles et représentent un facteur d’instabilité colossal ?
La logique marchande qu’affrontent les agriculteurs est beaucoup plus violente que celle qu’affrontent l’immense majorité des entreprises privées. Pourtant, leur métier est essentiel à la collectivité. Ce sont eux qui nous permettent de nous nourrir et qui entretiennent une bonne partie du territoire. Qui plus est, leur métier est difficile et extrêmement prenant. C’est pourquoi il est scandaleux de les abandonner aux variations de cours anarchiques des marchés.
Ce que serait une véritable solution
La solution du gouvernement revient à donner un ballon d’oxygène à une personne qui se noie sans chercher à la sortir de l’eau. Cette aide, temporaire, et conditionnée à l’accord de la Commission de Bruxelles, ne règle pas le problème. Que se passera-t-il demain si les prix baissent encore. Faudra-t-il un nouveau plan de soutien ? En outre, une partie de ce plan d’aide consiste en des prêts qu’il faudra bien rembourser un jour et dont on se demande comment cela sera possible.
La seule solution durable consisterait à revenir à un système de prix minimum garanti et de quotas en cas de tensions sur les prix. Malheureusement, ce mode de fonctionnement heurte une Commission dogmatiquement figée sur la « concurrence libre et non faussée ». En outre, si nous persistons dans l’anarchie néolibérale, nous finirons par aboutir à une concentration dangereuse de la production pour la sécurité alimentaire de la planète.
Bien sûr, le gouvernement a bien fait de faire un geste pour les agriculteurs. Malheureusement, ce geste est à la fois trop tardif et limité. Il ne traite pas les causes du problème mais simplement ses symptômes. Cette solution ne sera donc pas durable.

jeudi 29 octobre 2009

A quand la fin du gaspillage ?

Quand y'en a marre, y'a Malabar disait la pub de mon enfance. Alors je ne sais pas si un chewing-gum permettra de résoudre les problèmes mais enfin, au point ou nous en sommes, je suis sûr que cela n'aggravera pas la situation.

Il y en marre donc mais de quoi s'agit-il ? Cela concerne énormément de choses mais je traiterai ici des dépenses somptuaires réalisées à l'occasion de la présidence française de l'Union Européenne. Ainsi, pour 6 mois de présidence, les frais se sont élevés à 175 millions d'euros. Pour comparaison, le coût moyen des autres présidences s'élève à 70 millions d'euros, hormis celle de l'Allemagne qui plafonnait à 180 millions d'euros.
Pour mieux comprendre l'aberration de l'opération, voici quelques détails :
- environ 1 million d'euros pour la réception de 200 convives soit 5000 € par personne (61 000 € alloués au dîner + aménagements divers)
- 245 000 € pour l'aménagement de la zone du président de la République (douches + 8 salles d'entretiens bilatéraux)
- 16 millions d'euros uniquement consacrés au sommet de l'Union Pour la Méditerranée (UPM) du 13 juillet 2008

Philippe Séguin, président de la Cour des comptes, a expliqué que l'importance de ces sommes étaient dues à des "opérations mal programmées", une absence "de véritable stratégie" et des "décisions souvent tardives". "On a improvisé et les fournisseurs s'en sont par exemple donné à coeur joie", a-t-il critiqué, estimant qu'on aurait pu avoir des prestations pour un tiers moins cher".

Alors que le taux de chômage explose et que les Français les plus modestes doivent se serrer davantage la ceinture, nos élites n'hésitent pas dépenser allègrement l'argent du contribuable.
N'était-ce pas Nicolas Sarkozy qui prônait la réduction du train de vie de l'Etat ? Une fois de plus, nous nous sommes fait rouler dans la farine. Ce n'est pas la première fois et ce ne sera malheureusement pas la dernière.

Rien ne sert de se lamenter sur notre sort. Je crois au contraire qu'il est nécessaire de mettre un coup de pied dans la fourmilière afin de bousculer l'ordre établi et de faire changer réellement les choses.
Il semble ainsi fondamental de diminuer drastiquement les dépenses publiques. Toutefois, cela ne doit pas se faire n'importe comment comme le fait notre cher président. Les fonctionnaires sont nécessaires au bon fonctionnement de l'Etat et ne doivent donc pas être accusés de tous les maux.
Au contraire, il faudrait peut-être mieux creuser du côté de nos élus et de nos dirigeants. La chasse au gaspillage et aux abus doit être lancée. Couper dans les frais de réception serait une première étape.

Comment faire me direz-vous ?
Un palier à franchir serait de donner un pouvoir de sanction à la Cour des comptes. Cela contraindrait alors les administrations publiques à faire des efforts budgétaires.
Je ne suis pourtant pas naïf. Je ne crois pas que nos politiques auront le courage de prendre les décisions qui s'imposent. Seuls une vindicte populaire et un soulèvement pacifique des Français pourraient provoquer le changement nécessaire à notre pays.

Encore faut-il que le peuple ait assez d'espoir et de foi en la République pour espérer un tel mouvement. Mais ne nous décourageons pas, ne doutons pas de la France, pensons à 1789 ...

Sources : lci.fr; lesechos.fr; leparisien.fr

samedi 24 octobre 2009

La grippe A (H1N1) m'a frappé !

De retour sur ce blog après quelques jours de convalescence. En effet, victime de la grippe A, je n'ai malheureusement pu être assidu dans mes publications de nouveaux articles.

Je reviens donc aujourd'hui avec pour thème l'objet de mon absence : la grippe A (H1N1).
Je ne reviendrais pas sur les symptômes car de nombreuses informations foisonnent sur le net. Non, je souhaite plutôt m'attarder sur la perception qu'ont les gens de cette affection.
J'ai en fait constaté deux types de comportement. Certains étaient "affolés", parlant de mort, de vaccin, dramatisant la situation alors que d'autres étaient plus sereins, pas plus inquiets que cela. Personnellement, je me situe dans la seconde catégorie d'individus.

On peut toutefois s'interroger sur les causes, les explications de ces attitudes. Pour moi, les responsables de cette psychose sont les politiques et les médias. En effet, il apparaît clairement que ces acteurs ont un rôle prépondérant dans la mise en place et le développement de ce climat d'inquiétude généralisé.
Les politiques tout d'abord. Échaudés par de célèbres précédents comme la canicule de 2003, nos dirigeants ont appliqués de manière démentielle le principe de précaution. Le dicton "mieux vaut prévenir que guérir" n'a jamais eu autant de sens. Ainsi, le gouvernement a lancé de grandes campagnes de communication et a passé commande de nombreux masques et doses de vaccins pour un total s'élevant à plus d'un milliard d'euros. Bien sur, l'objectif était de montrer la réactivité de nos gouvernants et de rassurer le peuple. Néanmoins, on observe que tout cela est, à ce jour, démesuré par rapport à la menace réelle. En outre, une partie de la population refuse la vaccination, remettant en cause son innocuité.
Les médias ensuite. De fait, je crois que ce sont les principaux artisans de cette paranoïa populaire. Ainsi, pas un jour ne passe sans que les journaux télévisés ne consacrent un reportage à ce sujet. La grippe a tué, la grippe a entrainé la fermeture d'un collège ... j'en passe et des meilleurs. Ce matraquage médiatique de chroniques anxiogènes a eu un double effet : il a renforcé la crainte des Français mais il a également permis de mettre de côté les "vrais sujets".

Quoi qu'il en soit, la grippe A n'est pas grave en tant que telle. Bien sûr qu'il y a des morts, mais la grippe saisonnière cause elle-même plusieurs milliers de décès par an, sans que l'on en fasse tout un vacarme.
Mais n'oublions pas, si la grippe en inquiète certains, d'autres, dont les laboratoires pharmaceutiques et les fabricants de masques, se frottent les mains.

dimanche 11 octobre 2009

Le Nobel pour Obama avant de recevoir un Oscar ?

Décidément, Barack Obama est vraiment génial ! Après avoir laminé ses adversaires lors des dernières élections puis vaincu une mouche par KO, il obtient maintenant le prix Nobel de la paix.
Pour rappel, ce prix vient récompenser « la personnalité ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix » selon les volontés, définies par testament, d'Alfred Nobel. Cela comprend la lutte pour la paix, les droits de l'homme, l'aide humanitaire, la liberté.

Alors bien sûr, certains diront qu'Obama mérite amplement cette récompense dans la mesure où il rompt clairement avec la politique belliqueuse de l'administration Bush. Il est en effet indéniable que le nouveau président américain se distingue de son prédécesseur par sa volonté de dialogue au niveau international.
Toutefois, je crois qu'il est nécessaire de dissocier les actes de la parole. Ainsi, bien qu'Obama soit volontaire et promette monts et merveilles dans ses discours, il n'en reste pas moins que les actions concrètes restent plus que limitées voire inexistantes.
En outre, il me semble paradoxal d'accorder le Nobel de la paix à un dirigeant politique dont la nation occupe militairement deux pays et qui à renforcer le contingent américain dans une de ces deux zones.

Je crois donc que ce prix n'a pas été accordé à la bonne personne. D'ailleurs, Hu Jia, le dissident chinois actuellement emprisonné, était donné favori. Je soupçonne donc le Comité d'attribution d'être tombé dans l'Obamania omniprésente aujourd'hui.
Cette année, le prix Nobel de la paix a, en fin de compte, récompensé une cote de popularité, une sympathie envers un homme plutôt que de réels efforts pour la paix et la stabilité du monde.

jeudi 8 octobre 2009

Banques, école, justice : on marche sur la tête !

Voici un article trouvé sur le blog de Nicolas Dupont-Aignan. Celui résumant bien ma pensée, je le retranscris ici.
 
Le flot de nouvelles toutes plus abracadabrantesques les unes que les autres ne cesse de grossir chaque jour, sans qu’on ne sache plus très bien où donner de la tête. Je n’aurais pas le temps de les commenter chacune, aussi je me focaliserai sur trois d’entre elles.

Tout d’abord, les banques : la politique publique de sauvetage des banques vient d’atteindre un nouveau cap de l’absurde avec le remboursement anticipé par la BNP des sommes prêtées un an plus tôt par l’Etat. Personne n’a oublié l’incroyable montage financier mis en place par le gouvernement fin 2008 pour prêter massivement de l’argent public aux établissements bancaires victimes de leurs propres errements spéculatifs. Incroyable car le pouvoir avait alors renoncé à tout moyen de pression - une contrepartie pourtant des plus légitimes - en refusant d’entrer directement dans le capital des banques. On nous expliquait que la collectivité serait amplement récompensée par les intérêts faramineux versés par les emprunteurs… Résultat des courses, un an plus tard : non seulement les banques, au mépris de leurs promesses, ont drastiquement resserré l’octroi du crédit aux particuliers et aux PME - c’était pourtant la raison prioritaire avancée pour justifier leur sauvetage - mais on apprend aujourd’hui que le type de prêt choisi par l’Etat pour aider les banques ne lui permet pas de profiter de la hausse importante du cours des actions bancaires depuis un an. Envolés les « faramineux intérêts », le Député Didier Migaud estimant que l’Etat se prive ainsi de plus de 6 milliards d’euros, qui auraient été bien utiles en ces temps d’explosion des déficits publics !

Deuxième fait ubuesque : le Parisien d’aujourd’hui révèle que, pour lutter contre l’absentéisme scolaire en lycées professionnels, l’académie de Créteil a décidé de « récompenser » l’assiduité des élèves en versant aux classes jusqu’à 10 000 € en fin d’année. Ce n’est plus l’école laïque, gratuite et obligatoire, c’est l’école-casino ! Au-delà du caractère choquant de cette mesure d’expérimentation (l’école, ce n’est pas « Tournez manèges »), comment ne pas voir les effets pervers que ne va pas manquer de provoquer une telle mesure ? Va-t-il falloir désormais payer tous les élèves de France pour qu’ils aillent à l’école ? Cet argent ne serait-il pas plus utile pour recruter les enseignants et personnels d’encadrement qui manquent ? La réponse tombe sous le sens…

Enfin, j’ai comme chaque Français suivi avec horreur l’assassinat de cette jeune femme en Essonne, kidnappée et tuée par un criminel sexuel récidiviste, que les autorités avaient laissé s’installer à nouveau dans la commune de résidence de sa première victime (de 13 ans), et qui avait de surcroît bénéficié de trois ans de remise de peine – soit plus du quart de la durée totale de sa peine, prononcée en 2002. On entend le président de la République et les ténors de la majorité se scandaliser devant cette situation. Mais comment se fait-il, alors, que la loi pénitentiaire, votée il y a deux semaines, étende encore plus les peines de substitution à toutes les personnes condamnées à des peines allant jusqu’à deux ans de prison ferme ? Comment se fait-il que l’actuelle majorité, au pouvoir depuis 7 ans, n’ait pas pris à bras le corps l’un des problèmes majeurs de la justice, à savoir l’insuffisance de ses moyens (qui sont, en France, moitié moins importants par habitant qu’en Allemagne et en Grande-Bretagne) ? Comment se fait-il que l’on continue, pour les délinquants les plus dangereux, à retrancher 4 mois d’incarcération à la peine totale par année passée en prison ? Et, au lieu de nous dire que la surpopulation carcérale exige de libérer de la place dans les prisons, que l’on crée enfin les capacités nécessaires ! Pour ma part, je viens de déposer une proposition de loi visant à remettre en cause les remises de peines automatiques pour les crimes sexuels et de sang… Ce serait bien la moindre des choses !


Quand donc osera-t-on des politiques inspirées par le bon sens et l’intérêt général, plutôt que par le copinage, la facilité et le laxisme ?

lundi 5 octobre 2009

Et pourquoi pas un 3ème vote ?

Ça y est, les Irlandais ont finalement adopté le traité de Lisbonne (67,13 % contre 32,87 %) au terme d'un second vote, et ce avec une participation de 59 %. Rappelons que le texte avait déjà été soumis à référendum en juin 2008 et avait été rejeté par 53,4 % des votes. Suite à une campagne basée sur l'intimidation et la peur, les Irlandais sont finalement rentrés dans le rang et ont voté de la bonne manière.
Néanmoins, le contexte de ce vote est particulier et a, selon moi, grandement influencé, l'issue de ce vote. En effet, la crise économique actuelle a semé le trouble dans les esprits, ce qui a incité les électeurs à ne pas faire face à l'UE. En outre, il semble clair que les partisans du non ne se sont pas déplacés en masse du fait de la non prise en compte de leur premier choix.
La partie n'est toutefois pas gagnée pour les européistes puisque la Pologne et la République Tchèque n'ont pas encore ratifié le traité. D'ailleurs, le président tchèque, Vaclav Klaus, a indiqué qu'il ferait traîner l'affaire jusqu'aux élections législatives en Angleterre car les conservateurs ont promis d'organiser, en cas de victoire, un référendum sur cette question.
On peut également imaginer qu'un nouveau vote soit organisé dans quelques mois (ce ne serait que le troisième). Effectivement, nous en sommes à un partout, il faut donc jouer la belle ! Cependant, cela n'est qu'un rêve dans la mesure où dans cette Europe, le Non est provisoire mais le Oui est définitif. (Merci à David Desgouilles pour cette magnifique tirade que je me permets d'emprunter)

jeudi 1 octobre 2009

Les scandales Polanski

Suite à l'arrestation du réalisateur Roman Polanski, je vous retranscris ici un article écrit par un blogueur que j'apprécie particulièrement : Laurent Pinsolle.


Depuis hier, nous avons droit à un déferlement médiatique de soutiens à Roman Polanski, arrêté à Zurich alors qu’il venait participer à une cérémonie. Artistes et même ministres n’ont pas de mots assez forts pour dénoncer les pratiques de la justice étasunienne. Mais le scandale est-il là ?
Une sombre affaire
Roman Polanski semble être tombé dans un piège. Il était invité en Suisse pour recevoir un prix pour l’ensemble de sa carrière et a donc été arrêté pour une affaire remontant à 1977. Les défenseurs du réalisateur soulignent certaines faiblesses du dossier. La victime déclare ne pas vouloir poursuivre la procédure, d’autant plus qu’elle a été dédommagé par le cinéaste. Et les plus de trois décennies passées font que certains appellent à un droit de prescription.
Mais cette interprétation est un peu trop facile. Car l’examen froid des faits fait froid dans le dos. En 1977, après des séances de photos avec la jeune mannequin de 13 ans (l’âge d’un élève de 5ème), Roman Polanski aurait fait boire l’enfant, l’aurait drogué avant d’avoir des relations sexuelles avec elle, alors qu’il avait plus de 40 ans… Le réalisateur a été poursuivi pour viol sur mineur. Dans le cas d’une gamine de 13 ans, qu’il aurait fait boire et droguée, on pourrait plaider pour des circonstances aggravantes.
Une défense nauséabonde
Et c’est là que les réactions de soutien au réalisateur dépassent les limites de l’indécence. Hier, sur Europe 1, Costa-Gavras affirmait, sans être contredit, que la pauvre gamine faisait 25 ans plutôt que 13 en 1977. Mais bien sûr ! Il a ensuite fait un long couplet sur le fait que Roman Polanski était un des plus grands réalisateurs de cinéma et qu’on ne pouvait pas lui faire ça. Cela signifie-t-il que s’il n’était qu’un péquin moyen, alors la justice devrait suivre son cours ?
Pire, le réalisateur a eu droit à un soutien sans retenue de ministres de la République. Bernard Kouchner, a jugé « absolument épouvantable » l’arrestation du réalisateur « pour une histoire ancienne, qui n’a pas vraiment de sens ». On se frotte les yeux en lisant de telles âneries. Ne serait-ce pas cette affaire de viol qui est « absolument épouvantable » et le soutien au réalisateur « qui n’a pas vraiment de sens » ? Quand à Frédéric Mitterrand, il a osé parler de son émotion et celle de tous les Français…
Certes, la justice étasunienne a un fonctionnement particulier, mais voler au secours d’un homme, qui, à plus de 40 ans, a fait boire une gamine de 13 ans pour coucher avec elle est anormal. Le scandale n’est pas l’arrestation de Polanski mais bien le soutien apporté, entre autres, par des ministres. Pauvre République !

lundi 28 septembre 2009

Pour une nouvelle forme de management

Un salarié de France Télécom s'est suicidé lundi matin en Haute-Savoie en se jetant du haut d'un viaduc surplombant une autoroute, a-t-on appris auprès de la préfecture. Dans une lettre d'adieu, il dénonce "le climat" au sein de son entreprise. Âgé de 51 ans, cet employé travaillant dans une centrale d'appel à Annecy s'est suicidé "en se jetant d'un pont" sur l'autoroute A41, près d'Alby-sur-Chéran.
Source : Lepoint.fr

Nouvelle journée, nouveau suicide témoignant, une fois de plus, de la détresse humaine de salariés. Nous en sommes arrivés aujourd'hui à un tel point que certaines personnes préfèrent se suicider, abandonnant de ce fait leurs proches, plutôt que de continuer à travailler.
Une question vient alors à l'esprit : pourquoi ? Qu'est ce qui pousse ces salariés à mettre fin à leur jour ?
Une partie de la réponse nous apparaît grâce au lieu du drame mais également par le biais d'une lettre retrouvée post-mortem. Ainsi, on s'aperçoit que l'entreprise, ou tout du moins son environnement, est au coeur du problème puisque celle-ci est directement mise en cause. En effet, de nombreux ouvriers ont mis fin à leur jour sur la chaîne de production de Renault.

Néanmoins, s'arrêter à ce niveau n'est pas satisfaisant car tous les salariés ne se suicident pas. Aussi, il semble nécessaire de se pencher davantage sur les entreprises touchées par ce phénomène. Il s'agit principalement de Renault et de France Télécom (pour les cas les plus récents).
La première chose à noter est que cela concerne deux anciennes entreprises publiques qui furent privatisées par le passé (bien que l'Etat conserve une partie du capital).
De plus, il apparaît clairement que ces sociétés sont confrontées à une forte concurrence au sein de leur secteur d'activité respectif. Il est ainsi impératif d'augmenter la productivité et de réduire les coûts afin d'accroître toujours plus sa compétitivité et ses profits.
Ces deux points entraînent alors un stress important qui peut pousser les plus faibles au pire. Effectivement, le passage du public au privé ne s'est pas fait sans peine. Il a fallu mettre en place de nouvelles méthodes de travail, une nouvelle hiérarchie mais aussi réorganiser les services que ce soit en termes d'effectif ou de localisation. En outre, la mondialisation, la recherche du profit et la concurrence ont accru ce phénomène. La vision comptable a alors pris le pas sur le  service public ce qui a entraîné des réorganisations parfois réalisées aux dépens des employés.
Tous ces éléments ont finalement contribué à déstabiliser les salariés, et notamment les plus anciens, qui se sont sentis dépossédés de leur bien. Plus grave encore, la direction, probablement par manque de pédagogie, a donné le sentiment de ne pas considérer leur main d'oeuvre. D'ailleurs, cela est nettement perceptible dans les différents témoignages puisque le mot "pion" apparaît régulièrement.

Alors bien sûr le stress n'est pas uniquement le fait de France Télécom ou de Renault. Le stress au travail est, en réalité, quelque chose de plus profond qui tient plus à l'organisation même de l'entreprise et aux méthodes de management appliquées. Le suicide n'est qu'une manifestation extrême d'un ras-le-bol qui perdure.
Avant d'en arriver à de telles conséquences, il me semble donc nécessaire de réagir en amont en intervenant sur les causes du stress et plus généralement sur les raisons du mal-être au travail.
Pour cela, je crois qu'il faut revoir en profondeur notre management. En effet, la gestion des Hommes est un art qui ne s'invente pas mais qui peut s'acquérir, en particulier par la formation. Le respect et la confiance doivent être des valeurs centrales qui poussent la hiérarchie à associer les salariés aux décisions, à les impliquer au sein de l'entreprise.  Cela peut passer par la prise de responsabilités dans l'entité mais également par la mise en place d'une participation aux bénéfices.

Finalement, la valorisation du salarié en tant qu'individu me semble être le meilleur moyen d'obtenir des résultats probants du fait d'une plus grande motivation. Les managers doivent donc considérer les salariés comme ce qu'ils sont, c'est à dire une ressource et non uniquement un simple moyen de production.
Pour aller plus loin dans ce sens, il me semble intéressant de développer l'actionnariat salarié. Effectivement, je crois que ce système permettrait de résoudre un certain nombre de problèmes actuels (délocalisation, manque de fonds ...).

lundi 21 septembre 2009

Doit-on réformer notre orthographe ?

Dans son dernier livre, "Zéro faute", François de Closets soulève la complexité de la langue française et souhaite une remise en cause de certaines règles d'orthographe. Il souligne également que les correcteurs orthographiques comblent aisément les lacunes des Hommes dans leur expression.
Aujourd'hui, notre langue est malmenée dans les sms ou encore sur MSN. D'ailleurs, je crois que le fait d'écrire en abrégé sur ses outils contribue fortement à la dégradation du niveau des jeunes générations en langue. On pourrait donc s'interroger sur le bien fondé d'une révision de notre langage.

Personnellement, je suis opposé à tout changement.
Alors bien sûr, comme beaucoup d'élèves, j'ai maudit les lettres muettes en tout genre qui me semblaient inutiles puisque non prononcées. J'ai aussi pesté contre les doubles consommes, les accents graves, aigus et circonflexes ou encore les mots invariables.
Néanmoins, je crois que la langue, et plus encore la langue française, est un bien sacré auquel on ne peut toucher sans entraîner de graves conséquences. Effectivement, la langue est un moyen formidable de communication entre les individus. Elle permet à chacun de communiquer par l'intermédiaire d'un code commun. De plus, le français, de par sa spécificité, est un héritage de notre Histoire et fédère, par le biais de la francophonie, un grand nombre de personnes tout autour du monde.
Je suis donc convaincu qu'une modification de notre orthographe reviendrait à une remise en cause de nos racines et de notre culture.

François de Closets soutient qu'il faut modifier notre langue pour s'adapter aux individus. Au contraire, je crois que c'est aux individus de s'accommoder aux règles régissant le français. Il me semble que notre vocabulaire est assez vaste pour que chacun puisse communiquer sans trop de problèmes.
Toutefois, je crois que l'apprentissage doit se faire dès le plus jeune âge et doit être maintenu tout au long de la scolarité en s'adaptant, évidemment, aux caractéristiques de chaque formation. Je trouve aberrant que des enfants sortant du CP ne sachent pas lire, écrire et compter correctement. Il paraît donc urgent de renforcer considérablement les heures consacrées aux matières fondamentales aux dépend de matières secondaires telles que la musique, l'art ou le sport.

Dans notre société, écrire sans faute devient un phénomène rare. Il faut donc tout faire pour que l'exception devienne la règle. D'ailleurs, il apparaît qu'une orthographe approximative est fortement pénalisante dans sa vie professionnelle.
N'oublions pas que l'écrit est souvent le premier contact que l'on a avec une personne. Autant donner à l'autre une bonne image de soi, non ?

jeudi 17 septembre 2009

Réforme pénitentiaire, démission pénitentiaire

Voici un article trouvé sur le blog de Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République. Celui traite de la future réforme pénitentiaire et surtout des conséquences que celle-ci aura sur les peines d'emprisonnement.
J'ai souhaité relayer ce texte afin que chacun prenne conscience que les paroles et les actes de ce gouvernement n'ont aucun lien et sont mêmes parfois contradictoires.


L’Assemblée nationale a commencé avant-hier à examiner la réforme pénitentiaire, replaçant au cœur du débat l’une des préoccupations majeures et légitimes des Français : la sécurité publique. Ne nous voilons pas la face, ce projet de loi porté par Michèle Alliot-Marie n’est pas bon et suscite de multiples craintes, qui paraissent hélas fondées. Je l’affirme ici avec la même liberté et la même franchise qui m’avaient conduit, au début du quinquennat, à soutenir la création des peines-plancher, effectivement indispensable pour enrayer la spirale de la délinquance, notamment des jeunes.
Le projet d’aujourd’hui vise, selon ses initiateurs, à apporter toute une série d’améliorations au système pénitentiaire, aussi bien pour l’humaniser que pour le rendre plus efficace.
Mais, avec les syndicats policiers comme certaines associations militant pour une justice protégeant davantage nos concitoyens, je suis obligé de constater que ce projet ne se contente pas d’ignorer la question centrale – le manque criant de moyens de la justice en France, moitié moindres par habitant qu’en Allemagne et en Grande-Bretagne – mais encore qu’il cherche, l’air de rien, à atténuer le problème de la surpopulation carcérale en remettant en liberté des milliers de condamnés à des peines courtes !
Ainsi, concrètement, les Juges d’Application des Peines (JAP), pourraient exempter de peine d’incarcération les personnes condamnées jusqu’à deux ans de prison, ce qui correspond à des condamnations pour des faits graves de violences aux personnes, d’agression sexuelle, etc. D’une manière générale, ce sont les faits de « petite délinquance », celle qui pourrit les cités et terrorise les quartiers qui seraient les premiers concernés et pour lesquels des peines de substitution (port de bracelet électronique, assignation à domicile, travaux d’intérêt général) seraient désormais systématiquement appliquées, renvoyant dans la nature les délinquants.
Un condamné à 2 ans de prison ferme ? Il ne passerait pas un seul jour derrière les barreaux, s’en tirant avec 9 mois de port de bracelet électronique suivis d’une libération conditionnelle ou de travaux d’intérêt général… Un condamné à 3 ans de prison ferme ? Il resterait au plus 9 mois dans un établissement pénitentiaire, avant d’en sortir avec un bracelet qu’il garderait pendant 6 mois, puis la libération conditionnelle (soit 15 mois de peine effective au lieu de 36 !).
Face à l’engorgement des tribunaux et à la surpopulation carcérale, la Garde des Sceaux avait admis en juin que, en France, pas moins de… 82000 condamnations à des peines de prisons n’étaient pas exécutées à cette date ! Mais pour commencer à résoudre le problème, quelle est la réponse du gouvernement ? Construit-il les prisons qui manquent, fournit-il aux tribunaux les moyens enfin décents de rendre la justice ? Non, il s’apprête à désengorger les établissements pénitentiaires en exemptant d’incarcération - ou en en réduisant substantiellement la durée - des délinquants à qui un gravissime message d’impunité va ainsi être envoyé ! Et que l’on ne vienne pas nous dire que cette généralisation des aménagements de peine va permettre de faire diminuer la récidive : il est bien évident que cette corrélation ne vaut que pour une population carcérale motivée par l’idée de la réinsertion et dont la libération conditionnelle n’est pas automatique.
Ajouté à cela un certain laxisme judiciaire, appliqué aux délits les moins graves jamais puni par l’emprisonnement (alors que la loi le permettrait), la réforme pénitentiaire risque en réalité d’accroître dramatiquement l’insécurité quotidienne dont souffrent les Français. Les syndicats des forces de sécurité publique s’en alarment à juste titre, dénonçant une politique incohérente de la chaîne pénale, qui met sous pression maximale une police et une gendarmerie dont on baisse les effectifs, tout en démissionnant lorsque ces dernières réussissent à traîner les délinquants devant les juges… Qu’est-ce donc que cette justice à deux vitesses, l’une, visible, au tribunal correctionnel, qui fait mine de condamner pour rassurer les Français, l’autre, bien plus discrète, exercée par les JAP, qui relâchent prématurément les délinquants ?
Hélas, cette contradiction flagrante semble résumer la politique du gouvernement, aussi bien dans ce domaine que dans bien d’autres : par devant, montrer les muscles, communiquer sur la reprise en main de tel ou tel service de l’Etat, faire voter des lois fermes (peines-plancher, etc.), et par derrière, laisser le désordre s’aggraver, exposant les Français à des maux auxquels, en réalité, on a renoncé depuis bien longtemps à s’attaquer sérieusement.
Face au tollé provoqué par son projet de loi, Michèle Alliot-Marie semble vouloir atténuer le laxisme des aménagements de peines qui y sont prévus. Attendons donc de voir quelles mesures précises seront proposées au Parlement mais, vous pouvez compter sur moi, je ne voterai jamais un texte aggravant le laxisme judiciaire.

lundi 14 septembre 2009

Avec la taxe carbone, les Français paient le dogmatisme de leurs dirigeants !

Ne m'étant pas encore exprimé, faute de temps, sur la taxe carbone, je reproduis ici un article issu du blog le vrai débat. Celui-ci traite ce sujet d'une manière différente de celle dont on a l'habitude et qui me semble nettement plus intéressant que de savoir à combien est fixée la tonne de carbone.


Deux raisons principales nous conduisent à repousser la taxe carbone annoncée par le président de la République aujourd'hui.

D'ordre sociale, la première est la plus couramment citée. ll n'est pas juste en effet de mettre en place une nouvelle taxe qui pèsera sur les ménages, alors que Nicolas Sarkozy en a déjà créé 19 depuis son arrivée à la tête de l'Etat, de la franchise médicale à la taxe sur les téléviseurs.
D'un montant évalué à 85 euros, pour commencer, la taxe carbone est censée "monter en puissance" dans les années qui viennent, jusqu'à tripler d'ici 2030 si on se réfère au rapport Rocard qui l'a proposée. Le mécanisme de compensation annoncée par le gouvernement ne rassurera pas, parce qu'il est très complexe (les fumées de cette machine à gaz pourraient en intoxiquer plus d'un...), et parce que l'expérience nous pousse à croire que l'alourdissement de la taxe ne s'accompagnera probablement pas d'une compensation à l'identique.
Dès lors, les premières victimes de la taxe carbone seront les ménages les plus modestes, obligés d'utiliser un véhicule motorisé pour leurs déplacements. L'injustice fiscale, déjà très importante, a toutes les chances d'être la grande gagnante dans cette histoire !

La seconde raison pour laquelle nous rejetons cette taxe est moins souvent mise en avant. Elle découle d'une interrogation toute simple : qui sont les vrais responsables des émissions de gaz à effet de serre dans le monde ? Ne sont-ce pas d'abord les Etats-Unis, la Chine et l'Inde ? La France représente 1,1% des émissions de CO2 au niveau mondial, contre 5% pour l'Inde (en très forte hausse), et 40% pour la Chine et les Etats-Unis réunis.
Dans ce contexte, la seule solution vraiment efficace d'un point de vue écologique réside dans la taxation des importations provenant de pays qui ne respectent pas les principes élémentaires de la protection de l'environnement. Le libre-échange intégral est la première cause de pollution dans le monde. Ce ne sont certainement pas les ménages français qui doivent être montrés du doigt, et considérés une nouvelle fois comme les vaches à lait d'un système périmé. Avec la taxe carbone, ils paient le dogmatisme d'une classe politique, UMP PS MODEM ou Verts, incapable d'envisager la moindre protection aux frontières et une autre perspective que celle du libre-échange généralisé dans lequel la mondialisation et son accélérateur l'Union européenne nous ont plongés.

Répondre à la double angoisse écologique et sociale impose de sortir du modèle du libre-échange et de s'orienter vers un protectionnisme renouvelé. Les protections aux frontières pourraient avoir la double vertu de rendre moins compétitifs les produits fabriqués dans les pays qui jouent de façon particulièrement déloyale sur le niveau des salaires, et de sanctionner les plus gros pollueurs.

Elles seraient une étape vers la relocalisation des activités sur le territoire national, sur la voie, la seule moderne, du produire et du consommer local, source d'activités, d'industrialisation, d'emploi et de pouvoir d'achat.

La taxe carbone s'inscrit dans la philosophie dépassée du libre-échange mondial. En raison de son archaïsme, de sa nocivité sociale et son inutilité écologique, elle doit être repoussée sans hésitation.

samedi 12 septembre 2009

Il faut en finir avec le politiquement correct

Le politiquement correct est une expression apparue vers la fin du XXe siècle pour qualifier la rectitude politique, c'est-à-dire la façon acceptable de s’exprimer actuellement. Attention, il ne s'agit pas des règles de politesse. Je dirais plutôt que cela correspond à une manière de s'exprimer ayant pour objectif de ne froisser aucune susceptibilité, ni de bousculer l'ordre établi.
Aujourd'hui, le politiquement correct est partout. Dans la bouche de nos dirigeants évidemment mais aussi  dans une grande partie des médias. Ainsi, on peut voir, par exemple, que les cigarettes sont censurées. En effet, dans les émissions de télé réalité, celles-ci sont floutées. On peut également citer le cas de campagnes publicitaires où la cigarette de Coco Chanel et la pipe de Jacques Tati ont été remplacés au nom du respect de la loi Evin.

Personnellement, je trouve que cette pratique est nuisible pour l'intérêt général. Effectivement, nous glissons petit à petit vers une société aseptisée où la censure gagne du terrain. Ainsi, on préfère utiliser le floutage et/ou le "bippage" plutôt  que de laisser les individus se servir de leur réflexion et de leur libre-arbitre.
De plus, cela pose de gros problèmes au niveau politique. De fait, comment espérer que l'on s'attaque aux vrais problèmes si personne n'ose poser les questions qui fâchent ? Aussi, sur de nombreux sujets, le statu quo reste de mise car nos politiques n'ont pas le courage d'affronter certaines catégories de la population pour des raisons purement électorales. Froisser les électeurs reviendrait à saborder sa réelection, il vaut donc mieux caresser l'électorat dans le sens du poil en évitant les sujets épineux.

Je crois, malheureusement, que c'est à cause de tels comportements que nous en sommes aujourd'hui à ce stade. On ne peut que regretter la prolifération du politiquement correct qui s'oppose, pour moi, à l'action concrète.
Je rêve d'un monde où nos élus auront l'audace de prendre à bras le corps les sujets sensibles afin de redresser notre pays et de lui redonner toute son prestige au niveau mondial.
Je rêve d'un monde où la politique reprendrait le pas sur l'économie, où l'argent serait un moyen et non une fin.
En somme, je souhaite que les paroles se transforment en actes, pour qu'enfin triomphe l'intérêt général.

mardi 8 septembre 2009

La monégasque

En cette période de rentrée où l'on parle beaucoup de dépenses et notamment de l'impact de la taxe carbone, je vous propose une petite composition de ma création issue d'un détournement de la Marseillaise.
Il s'agit d'un court texte dénonçant l'appauvrissement des classes moyennes. En effet, celles-ci sont trop riches pour bénéficier des aides sociales mais trop pauvres pour vivre comme des rois.
Le titre, toujours en lien avec notre hymne national, est un hommage à tous ceux qui se cachent dans les paradis fiscaux dont Monaco fait partie.


La monégasque

Allons pauvres classes moyennes
Le jour de payer est arrivé
Contre nous de la fiscalité
Une nouvelle taxe a été créée
Une nouvelle taxe a été créée
 
Entendez-vous dans les foyers
Menacer ces terribles impôts
Ils viennent toujours plus nombreux
Piller nos comptes, notre épargne
 
Au Trésor, contribuables
Formez vos files d'attentes
Payons, payons
Que notre argent
Finance ces pauvres couillons

samedi 5 septembre 2009

Des primaires : pour qui, pour quoi ?

En ces temps de rentrée politique et d'universités d'été, une question est au coeur des débats. Il s'agit bien évidemment du sujet sensible des primaires. En effet, ce point, lancé par certains membres du Parti Socialiste, est aujourd'hui sur toutes les lèvres et même bien au delà du PS puisque le Modem, les Verts, le PCF, le PG et le NPA sont plus ou moins concernés par la chose.

Pour simplifier, les primaires sont un système visant à désigner un candidat afin de représenter une entité. Ce système est notamment utilisé aux États-Unis afin de choisir le candidat du Parti Démocrate et du Parti Républicain.
En France, certains souhaitent importer ce système afin de désigner le candidat à l'élection présidentielle. Pour le moment, le contour est encore flou. Effectivement, il reste à définir qui pourra voter lors de ces primaires (militants, sympathisants ...) mais également qui représentera le candidat choisi (le PS, toute la gauche ...).

Personnellement, je suis opposé à l'organisation de primaires car je trouve cela plutôt inutile.
Tout d'abord, si les primaires ont lieu au sein d'un seul parti alors ce n'était pas la peine d'en faire toute une montagne. De fait, le PS avait déjà utilisé un tel système pour la présidentielle de 2007. Chaque parti est donc libre de désigner son candidat de la manière qu'il veut.
Ensuite, si les primaires ont lieu entre deux partis, cela correspond simplement à une alliance bilatérale quelque peu spéciale.
Enfin, et je crois que c'est le pire, si les primaires ont lieu au sein d'un camp (pour caricaturer, la gauche ou la droite) alors il s'agit de la mort du premier tour de l'élection présidentielle. En effet, notre premier tour correspond en quelque sorte à des énormes primaires. Aussi, on risque d'aboutir, de par ce système, à l'opposition entre un candidat de la droite et un candidat de la gauche, soit à un duel de deuxième tour de présidentielle.
D'ailleurs, on s'aperçoit que les primaires sont utilisés dans des pays (États-Unis, Italie) où le président est élu en un tour.

Finalement, la volonté de mettre en place un système de primaires est un faux débat car cela existe déjà lors du premier tour de l'élection présidentielle. Aussi, on peut penser que cette polémique n'est qu'un écran de fumée visant à masquer le manque d'idées et d'opposition du Parti Socialiste.
Enfin, cela risque de nuire gravement au pluralisme politique, pluralisme qui est une force de notre pays. Nous dériverions alors vers un bipartisme à l'américaine qui serait dévastateur pour notre démocratie.

mercredi 2 septembre 2009

C'est la rentrée ...

Ça y est, après quelques semaines de vacances, c'est la rentrée scolaire pour 12 millions d'élèves. C'est donc en ce jour que j'ai choisi de faire mon retour sur ce blog.

Rentrée des classes oblige, j'ai décidé de consacrer mon article à l'allocation de rentrée scolaire (ARS).
Petit rappel : L'allocation de rentrée scolaire (ARS) est versée, sous condition de ressources, aux familles aux revenus modestes qui ont des enfants scolarisés de 6 à 18 ans. Son montant par enfant est modulé en fonction de l'âge de l'enfant.
En 2009, ce montant est de 280,76 euros pour les enfants de 6 à 10 ans, de 296,22 euros pour ceux de 11 à 14 ans et enfin de 306,51 euros pour ceux de 15 à 18 ans.
Source : vosdroits.service-public.fr
Cette allocation est donc indissociable de la rentrée pour un grand nombre de familles scolaires.


A première vue, tout devrait aller pour le mieux. En effet, les montants alloués couvrent largement les achats de fournitures scolaires. Néanmoins, certains problèmes se posent.
Tout d'abord, on peut voir que cette allocation est relativement importante pour les plus petits. En outre, son montant est assez peu différent de celui des 15-18 ans (25,75 euros), là où les frais sont plus conséquents. Il pourrait donc être intéressant de mettre en place une plus grande progressivité de cette allocation en fonction de l'âge de l'élève et donc de ses besoins.
Ensuite, il apparaît que les étudiants de plus de 18 ans sont exclus de cette aide. Or cette allocation ne serait pas forcément de trop afin d'aider ces étudiants. Effectivement, on s'aperçoit que beaucoup de ces jeunes travaillent afin de financer leurs études car leurs parents n'ont pas forcément les moyens de les aider. Il faudrait donc peut-être prolonger l'attribution de cette aide aux jeunes (jusqu'à l'âge de 25 ans) qui poursuivent leur scolarité.
Enfin, comme je l'ai souligné précédemment, le montant de l'ARS est suffisant afin de permettre d'acheter les fournitures scolaires demandées par les professeurs (cahiers, stylos, classeurs ...) mais également de prendre en charge tout ou partie des frais annexes (cantine, transport ...). Pourtant, pour certaines personnes, cette allocation est trop faible pour couvrir toutes les dépenses relatives à la rentrée scolaire. Cela peut s'expliquer par la multiplication d'achats superflus ou encore l'achat de produits de marques plus chers. En effet, les enfants privilégient souvent l'aspect du produit aux dépens de la qualité et de la praticité.

Outre le cas de l'allocation de rentrée scolaire, le dernier point est, je trouve, assez symptomatique de notre société. De fait, on peut remarquer deux phénomènes : l'avènement de la surconsommation, la résignation des adultes face à l'enfant roi et l'assistanat à outrance.
Premièrement, on note que les gens ont tendance à consommer de plus en plus. Cela a bien évidemment des conséquences sur le budget des familles mais également sur l'environnement. De plus, on peut voir que la consommation est devenue pour certains un moyen d'expression et d'existence qui a complètement pris l'ascendant sur d'autres valeurs moins mercantiles et superficielles.
Deuxièmement, il est indéniable qu'aujourd'hui les enfants ont de plus en plus d'influence sur leurs parents et ça les entreprises l'ont bien compris. D'ailleurs qui n'a jamais vu un enfant faire un caprice dans un supermarché car il voulait le produit A et que ces parents souhaitaient acheter le produit B ? Généralement, le conflit se termine par une capitulation des parents devant leur enfant pour mettre un terme au scandale. Le problème est que cette capitulation des adultes devient de plus en plus fréquente et pas seulement entre parents et enfants mais aussi entre enseignants et élèves ... . Il semble donc impératif que les adultes rendossent leur rôle d'éducateurs et tiennent de nouveau tête à la jeunesse. Cela doit bien évidemment commencer à la maison afin d'être perpétué à l'école.
Troisièmement, on se rend clairement compte que l'Etat-providence a des limites. En effet, il est tout à fait normal que l'Etat vienne en aide aux plus démunis. Toutefois, cette aide ne doit pas se transformer en assistanat, c'est à dire que l'Etat doit accompagner les gens et non pas les porter  à bout de bras. Ainsi, il  ne faut pas tout attendre de l'Etat. Dans l'exemple de l'ARS, l'Etat alloue à chaque famille qui y a droit une somme conséquente qui lui permet d'acheter les différentes fournitures requises. En aucun cas, ce n'est à l'Etat, donc aux contribuables de financer le surcoût lié à l'achat des derniers produits à la mode.