lundi 29 septembre 2008

Ségolène Royal fait son show au Zénith


Samedi, Ségolène Royal a réalisé un rassemblement politico-musical qui a réuni 4000 personnes. Ségo a tenu un discours d'une quarantaine de minutes avant de laisser place à plusieurs artistes dont Hervé Villard, Cali ou encore Benjamin Biolay. L'ex-candidate socialiste à l'élection présidentielle est apparue ... changée. En effet, elle portait une tunique bleue et un jean et avait une coiffure très canine. Une vraie tenue de gourou pour tenir un discours que l'on pourrait qualifier de comique tant ses mots ont été appuyés et ses propos moqueurs.

Certains pourraient trouver cela drôle mais j'estime au contraire sa prestation pitoyable. Comment les Français peuvent-ils faire confiance à la politique lorsqu'ils découvrent cette mascarade ? C'est à se demander comment elle a pu réunir plus de 16 millions de voix en 2007. Ce meeting ressemblait plus à un one woman show qu'à une manifestation politique. Je crois que Ségolène Royal devrait sérieusement envisager de se lancer dans le monde du spectacle. Cela nous épargnerait au moins les inepties qu'elle ne cesse de débiter.

Ce billet est plutôt incisif envers Mme Royal mais je pense que la politique est une chose sérieuse et que, de ce fait, elle ne doit être prise à la légère. De plus en plus de personnes se désintéressent de la politique et ce n'est pas avec ce genre de comédie que l'on va changer les choses. Au contraire, je crois que c'est en faisant des propositions concrètes afin d'améliorer la situation du pays et de ses habitants que l'on pourra lutter contre cette méfiance.

dimanche 28 septembre 2008

Sénateurs, le retour de la noblesse ?

Je croyais que la Révolution de 1789 avait aboli les privilèges dont bénéficiaient le clergé et la noblesse sous l'Ancien Régime. Eh bien, je me trompais. En effet, une semaine après les élections sénatoriales du 21 septembre, une affaire vient entacher la chambre haute du Parlement français. Ce buzz concerne le président actuel du Sénat Christian Poncelet. Il lui est reproché de bénéficier d'un logement (de 200 m²) à vie dans un luxueux quartier parisien. Il  continuera également  à bénéficier d'une voiture avec chauffeur, d'un bureau et d'une secrétaire, ainsi que d'une prime en plus de sa retraite.

Cet événement, qui fait écho au livre intitulé Le sénat , enquête sur les superprivilégiés de la République d'Yvan Stefanovitch et Robert Colonna d'Istria, est l'occasion de revenir sur les avantages des sénateurs.

Ceux-ci perçoivent  :
- une indemnité parlementaire de base (5 423,33 euros brut mensuels), calculée par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois classés hors échelle
- une indemnité de résidence (environ 3 % de la précédente) 
- une indemnité parlementaire de fonction (1 397,54 euros brut mensuels environ 25 % de l'indemnité de base) 
- une indemnité représentative de frais de mandat (6 567,04 euros brut mensuels pour dépenses classées "frais divers"), versée par les groupes politiques ; familièrement appelée "frais de secrétariat". Les sénateurs peuvent parfaitement garder cette indemnité au fond de leur poche, n'ayant aucune justification à fournir sur son utilisation.

Au total, après avoir déduit les cotisations sociales obligatoires, notamment pour la retraite, chaque sénateur perçoit chaque mois 11 540 euros net d'indemnité, dont la moitié seulement environ est soumise à l'impôt. »
Outre ces "indemnités", nos chers sénateurs peuvent voyager gratuitement sur le réseau SNCF, bénéficient de 40 allers-retours en avion et ont droit à une voiture avec chauffeur. Ils ont également la possibilité d'emprunter à taux préférentiel (2 %).

Sans tomber dans le populisme, je crois qu'il faut admettre que les sénateurs, tout comme les députés, sont extrêmement bien payés. En ces temps de crise où François Fillon appelle à l'unité nationale, il me semble que ces privilèges devraient être revus à la baisse. Ces avantages créent bien évidemment un fossé entre le peuple et ses dirigeants mais ils sont aussi un poids pour le budget de l'Etat (déficitaire de 52,1 milliards en 2009).

Je pense que le rôle de nos parlementaires est, certes, très important mais pas au point de leur adjuger une rémunération si démesurée. Les membres du Parlement sont des Français comme les autres et  ils doivent, de ce fait, contribuer à l'effort de la Nation et ce notamment en période difficile comme c'est le cas actuellement.

(source : l'internaute.com)

samedi 27 septembre 2008

Une bonne nouvelle venant d'Europe

Le Parlement européen a adopté, cette semaine, un amendement à la directive "Paquet télécom" qui prévoit qu'aucune restriction ne peut être apportée aux "droits et libertés fondamentaux" des internautes sauf sur décision des autorités judiciaires. Un simple amendement, et c'est tout le dispositif de riposte graduée prévue par le gouvernement français qui se trouve menacé. En effet, selon la future loi "Création et Internet", défendue par Christine Albanel, les FAI devront, sur décision administrative, couper l'abonnement des internautes pris en récidive de téléchargement illégal. Christine Albanel ne s’avoue pas vaincue et assure que rien n’est encore joué sur la scène européenne. Le débat au Parlement européen n’en était qu’au stade de la première lecture. Le Paquet Télécom passera par le Conseil de l’Union et la Commission européenne.
Source: Lepoint.fr

Je suis très content que les parlementaires aient voté cet amendement car je suis opposé à ce projet de loi. En effet, je trouve anormal que les internautes soient épiés à leur insu et que leur adresse IP soit collectée sans décision judiciaire.
De plus, je crois que ce projet est mauvais dans le sens où il est très facile de pirater une connexion internet et donc de faire accuser son voisin par exemple.
Il apparaît également que la présomption d'innocence est bafouée puisque c'est à l'utilisateur de prouver son innocence et non au plaignant de prouver sa culpabilité.
Enfin, ce projet pourra avoir de graves conséquences car il sera possible de couper l'accès internet, ce que je trouve démesuré. En effet, priver un individu d'internet revient à le priver de l'accès à l'information et peut l'handicaper dans sa vie professionnelle.

Le problème actuellement est que de nombreuses personnes téléchargent illégalement ce qui représente un manque à gagner pour les artistes. Nous avons donc ici un conflit d'intérêt entre les utilisateurs qui veulent avoir à la culture et les ayants-droits qui veulent être rémunérés pour leur travail. Je crois que les deux partis ont des volontés légitimes et qu'il ne faut pas les opposer mais au contraire les associés.
D'autres solutions existent et deux me paraissent assez intéressantes :

- la première est la mise en place de la licence globale. Cela revient à payer plus cher son abonnement internet mais en contrepartie, il est possible de télécharger de manière illimitée des films et de la musique.
Certains voudraient mettre en place cette licence de façon facultative mais cela me semble quelque inutile puisque le téléchargement illégal continuera donc tout le monde doit être mis à contribution. Un deuxième argument contre ce système concerne la répartition des fonds. Je pense que c'est un faux problème puisque ces distributions se font déjà et sont aux revenus venant de la radio ou des taxes pour copie privée.

- une deuxième solution à envisager est de pratiquer des tarifs agressifs sur ces produits. Je pars d'un constat. Les gens n'achètent plus de DVD car ils coûtent 20€ (pour les nouveautés) et préfèrent utiliser cet argent à meilleur escient. Or si ces mêmes DVD coûtaient seulement quelques euros, beaucoup de gens préféreraient faire cet effort financier plutôt que de télécharger car ils auraient ainsi leur film sur un support physique.
Le principe est le même pour les CD de musique et les jeux vidéos.

Je crois donc qu'il faut arrêter de stigmatiser les internautes qui téléchargent illégalement car cette pratique est la meilleure actuellement pour avoir accès à la culture sans se ruiner. De plus, dire que le piratage d'oeuvres musicales ou cinématographiques va tuer la création est stupide. Je pense, au contraire, que le piratage va entraîner la fin des grosses maisons de disques qui touchent d'énormes commissions à la place des artistes.

mercredi 24 septembre 2008

Mon positionnement politique

Comme je l'ai déjà exprimé précédemment, je suis sympathisant du parti politique Debout La République (DLR) et je soutiens son président Nicolas Dupont-Aignan. Aussi, je souhaitais vous faire partager une excellente interview que celui-ci a donnée :  http://www.ripostelaique.com/Nicolas-Dupont-Aignan-president-de.html

Je vous donne également l'adresse du site de son parti  : http://www.debout-la-republique.fr/


Même si je n'adhérerais pas à ce parti, enfin pour le moment, je me sens proche des idées qu'il défend. Je pense notamment à la réaffirmation de la République sur le territoire, le refus de l'Europe dans sa forme actuelle ou encore la volonté redorer l'image de la France.

Je regrette toutefois que les médias ne s'intéressent pas plus à cet homme, ce qui permettrait de le faire connaître du grand public.

Je crois pourant que ces valeurs permettront de relever notre pays et de rompre définitivement avec la pensée unique colportée par l'UMPS.

dimanche 21 septembre 2008

Forum Libé à Grenoble - Suite

Le forum libération, organisé par le journal du même nom, s'est terminé dimanche après trois jours de débats.
Si je devais donner mon sentiment à propos de cet évènement, je dirais que j'ai été plutôt déçu. Déçu car même si les sujets paraissaient alléchants, les débats n'ont pas été à la hauteur de mes espérances.

Avant de détailler chaque débat, quelques remarques d'ordre général. Tout d'abord, je trouve que les débats ont manqué de vivacité, et cela essentiellement car les intervenants avaient un avis similaire ou tout du moins très proche. De plus, il apparaît que les propos des face à face étaient souvent éloignés du sujet initial. Enfin, je tenais à signaler le manque de respect hallucinant de certaines personnes du public.

Venons en maintenant au coeur des choses. Ayant assisté à dix débats, je vous propose un bref résumé de chaque table-ronde puis je donnerais mon avis, de manière sommaire, sur les thèmes abordés.


 Une justice pour punir ou réinsérer ?
Les interventions des deux protagonistes ont été plutôt intéressantes malgré des points de vue peu différents.  Je regrette simplement deux choses. La première est que la notion de réinsertion a peu été abordée. La seconde est que les réactions du public ont été assez véhémentes envers la ministre, ce qui est dommage.

Concernant le sujet, je crois que la question ne se pose pas puisque, selon moi, la Justice doit jouer les deux rôles. En effet, je pense que la prison a bien évidemment un rôle punitif mais elle doit aussi avoir un objectif de résinsertion pour que les ex-détenus reprennent une vie normale et ne récidivent pas.
Le cas des pédophiles et tueurs en série a été évoqué. Pour moi, ce genre d'individus est un poids pour la société et je ne trouve pas normal que ceux-ci passent tant de temps en prison au frais du contribuable. Je crois que des solutions doivent être envisagées afin de résoudre ce problème et cela d'une manière ou d'une autre.


L'université peut-elle rattraper son retard ?
Ce débat m'a semblé très intéressant car tous les aspects de la fac ont été abordés (logement, études ...). J'ai beaucoup aimé le parallèle fait avec Grenoble même si cela a conduit à faire un peu trop de pub pour la ville. En outre, la structure du débat (diagnostic puis solutions) a facilité la compréhension des propos.

Sur l'université, et je suis directement touché par ce sujet, je crois que rien n'est perdu et que le retard est largement comblable. Je pense pourtant qu'une des mesures à prendre est de ne pas accepter tout le monde. De plus, je crois qu'une entraide entre étudiants serait bénéfique pour tous.


Quelle place pour les services publics dans l'Union ?
Il est vrai que j'attendais beaucoup de ce débat car l'Europe est une question importante. J'ai, toutefois, été grandement frustré par la teneur du débat entre deux fervents défenseurs de l'UE telle qu'elle est actuellement. Aussi, les échanges on surtout tourné autour du traité de Lisbonne et des prétendus bienfaits la concurrence libre et non faussée. Cela s'est malheureusement fait au dépend du sujet initial.

Personnellement, je suis attaché aux services publics françaiset je crois que le services publics doivent être assurés par des entreprises publiques. En l'état actuel des choses, l'UE a tendance a encouragé les privatisations, ce qui me semble quelque peu contradictoire.


L’euro : un frein à la croissance ?
Ce débat était complètement hors-sujet puisque les propos tenus tournaient autour de la crise financière. Les seuls éléments à propos de l'euro concernaient son rapport au dollar et à la BCE (Banque Centrale Européenne).

Sur ce sujet vaste et compliqué qu'est l'euro, je serais bref car je ne maîtrise pas tous les tenants et aboutissants de ce problème. Quelques mots tout de même pour dire qu'un euro fort pénalise nos exportations, ce qui ne favorise pas la croissance. De plus, je crois que la politique monétaire de la BCE n'est pas forcément optimale dans la mesure où son seul objectif est de lutter contre l'inflation.


Comment intéresser les peuples à l'Europe ?
Lié également à l'Europe, ce débat me semblait prometteur mais ce fut seulement une déception de plus. La première chose est que les intervenants étaient tous deux socialistes et tous deux pro-européens, ce qui n'encourageait pas vraiment le débat puisque les avis étaient semblables. Le plus pitoyable est que peu de solutions concrètes ont été proposées enfin je dirais plutôt que Fabius a déroulé le programme du PS pour les européennes. Je me suis cru, pendant quelques instants, à un meeting électoral du PS, rue Solférino. Néanmoins, je reconnais que dans ce discours, quelques pistes ont été lancées.

Pour intéresser les peuples à l'Europe, je crois que la première chose à faire est que l'Europe s'intéresse aux peuples, à leurs attentes et prenne en compte leurs craintes et leurs choix. Ensuite, l'Europe doit communiquer sur les projets qu'elle met en oeuvre. Enfin, je pense que l'Europe, pour être aimée à sa juste valeur, doit cesser d'être un lieu de libre-échange sans régulation et doit mettre en avant des projets en matière de recherche par exemple.


Quelles frontières pour l’Europe ?
Cette table-ronde était en quelque sorte au coeur des débats sur l'élargissement de l'UE. Les propos furent très intéressants même si ceux-ci tournaient autour de la Turquie. Je regrette cependant que les raisons et les conséquences de cet élargissement n'aient pas été abordées.

Je crois que l'élargissement de l'UE a été, est et sera une erreur. En effet, comment peut-on espérer gérer 27 pays tous différents les uns des autres, que ce soit au niveau culturel, historique ou économique. Concernant la Turquie, je m'oppose à son entrée même si des négociations sont en cours. Je pense que l'UE est ingérable, en partie à cause de ces différences. En revanche, il me semble que le fait de ne pas être membre n'empêche pas de mettre en place des relations privilégiées avec nos voisins, dont la Russie et la Turquie.


Immigration et intégration sont-elles conciliables ?
J'attendais beaucoup de ce débat car l'immigration est un problème auquel doit faire face la France et plus largement l'Europe. Toutefois, je trouve que les intervenants sont passés à côté en ne parlant pas d'immigration (pourquoi, comment lutter ...) ni d'intégration. En ce qui concerne les invités, Mme Amara a trop rappelé son passé à ni pute, ni soumise et le fait qu'elle est fille d'immigré. Cela a énervé la salle, qui je le signale, a eu un comportement odieux. Mme Traoré, même si elle a provoqué une sorte de fanatisme autour de sa personne, n'a pas parlé d'immigration. Elle s'est contentée, malgré ses dires, d'un discours caricatural sur l'Afrique en invoquant la responsabilité de l'Occident. En gros, nous avons eu droit au " grand méchant blanc qui est responsable de tous les malheurs du pauvre petit noir". Elle a également insinué que l'Afrique n'a pas besoin de l'aide des pays développés. Je trouve cela stupide dans la mesure où si demain tous les aides (d'Etats ou d'ONG) cessaient, le continent africain courrait droit à sa perte.

Mon avis sur le sujet est assez tranché. Je crois que l'immigration zéro n'est ni possible, ni souhaitable. En effet, en l'absence de réel contrôle des entrées et sorties du territoire, il n'est pas possible de gérer ce phénomène.
Ces flux sont préjudiciables pour les pays d'accueil (travail clandestin...) mais également pour les pays de départ (fuite des compétences, baisse démographique).
Une des solutions à envisager est alors le co-développement afin d'aider les populations.
L'immigration choisie est également dommageable dans la mesure où les compétences pourraient être développées au sein même du pays, plutôt que d'être importées.
Finalement, à court terme, la limitation de l'immigration doit être fortement envisagée avec, en parallèle, un effort accru d'intégration. Sur le long terme, la mise en place d'un co-développement semble être intéressante.
Sur le sujet de l'intégration, je crois que l'Etat doit jouer son rôle mais il faut également que les nouvelles populations "jouent le jeu" en acceptant les valeurs du pays et en faisant tout pour s'adapter (emploi, logement ...).

Faut-il avoir peur de la Russie ?
Ce débat a été très intéressant puisque beaucoup d'aspects de la Russie ont été abordés, que ce soit au niveau historique ou géopolitique. Les relations avec la Géorgie on bien évidemment été évoquées tout comme les rapports avec ses autres voisins.

Le conflit russo-géorgien qui s'est tenu durant l'été a eu pour effet de remettre la Russie sur le devant de la scène. Je crois que, durant des années, ce pays a été quelque peu laissé de côté au profit des Etats-Unis. Il me semble important de ne pas laisser en marge une telle puissance mais le discours doit rester ferme pour éviter toute dérive. En outre, il ne faut pas oublier que nous dépendons de cette nation pour le pétrole et le gaz.

La crise financière commence-t-elle ou finit-elle ?
Les propos étaient en phase avec le sujet mais ceux-ci m'ont semblé un peu compliqués à suivre car les intervenants utilisaient des données techniques. Je trouve cependant dommage que la crise n'est pas été expliquée de manière simple.

La crise financière a débuté aux Etats-Unis et s'est propagée à l'Europe. Je crois que celle-ci n'est pas finie et que ses effets sont amplifiés par la superposition avec d'autres crises.


Est-ce possible de relocaliser l'économie ?
Débat plutôt intéressant mais qui portait sur la mondialisation et de ses effets.  Je m'attendais plus à une conférence sur les causes des délocalisations et les solutions permettant d'y faire face, d'où une certaine déception.

Actuellement, de plus en plus d'entreprises quittent la France pour l'Asie afin de faire baisser leurs charges. Cela entraine bien évidemment du chômage dans les pays occidentaux. Je crois que l'une des solutions pour lutter contre ces délocalisations est l'actionnariat salarié. En effet, si les employés sont propriétaires de leur entreprise, ils pourront s'opposer à un éventuel départ. De plus, il faudrait que les pays émergents luttent contre l'exploitation de leur population. Ce problème est toutefois compliqué et ne pourra se résoudre qu'au prix de négociations et de tractations.


vendredi 19 septembre 2008

Forum Libération à Grenoble

Le journal Libération organise les 19, 20 et 21 septembre toute une série de débats à la maison de la culture (MC2) de Grenoble (Isère). Les sujets abordés sont divers et variés et concernent l'économie, la politique ou encore l'environnement. Ce forum accueille de nombreuses personnalités dont des ministres (Rachida Dati, Xavier Bertrand ...), des responsables syndicaux mais également des économistes.

Je trouve que ce forum est une très bonne initiative qui devrait être généralisée partout en France. En effet, cela permet aux gens d'aborder de manière différente des thèmes parfois compliqués. De plus, il est également possible de voir et d'écouter nos dirigeants de près, ce qui n'est pas toujours facile.
Il apparait, en outre, que les sujets évoqués sont très variés afin que chacun puisse trouver son bonheur.

Voici le programme de ces trois jours :

VENDREDI 19 SEPTEMBRE
10h00 – 11h00
Inauguration du Forum: Le progrès a-t-il un avenir ?

Laurent Joffrin, PDG de Libération
Michel Orier, Directeur de la MC2 : Grenoble
Max Armanet, Directeur du développement de Libération
Daniel Cohn-Bendit, Député européen (co-président du Groupe Verts)
Jack Lang, Député PS du Pas-de-Calais, ancien ministre de l’Education et de la Culture

11h30 – 13h00
Une justice pour punir ou réinsérer?

Rachida Dati, Garde des Sceaux
Marylise Lebranchu, Ancienne Garde des Sceaux

La brevetabilité du vivant menace-t-elle l’agriculture?
José Bové, Syndicaliste (Confédération paysanne)
François Burgaud, Directeur des relations extérieures du Groupement National Interprofessionnel des Semences et plants

Trop de rigueur ou pas assez?
Jean-Paul Fitoussi, Professeur d'économie à Sciences-Po Paris, président de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques.
Jean Peyrelevade, Economiste, vice-président du MoDem en charge des affaires économiques

Démocratie sociale ou démocratie politique?
Bernard Accoyer, Président de l'Assemblée nationale, député UMP
François Chérèque, Secrétaire général de la CFDT

Des états généraux de la presse pour quoi faire?
Emmanuelle Mignon, Conseillère de Nicolas Sarkozy à l’Elysée
Laurent Joffrin, PDG de Libération

15h00 – 16h30
Pour vivre mieux faut-il travailler plus?

Xavier Bertrand, Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité
Bernard Thibault, Secrétaire général de la CGT

L'université peut-elle rattraper son retard?
Philippe Gillet, Directeur de cabinet du Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Michel Destot, Député-maire PS de Grenoble

La défense européenne passe-t-elle par l'OTAN?
Paul Quilès, Ancien ministre de la Défense
Jean-Marie Bockel, Secrétaire d’Etat aux anciens combattants, maire de Mulhouse

Le transport individuel est-il l'ennemi du transport collectif?
Gérard Collomb, Sénateur-maire PS de Lyon
Guy Maugis, Président de Bosch France

Envolée des prix mondiaux : choc ou menace?
Aurélie Trouvé, Co-présidente d’ATTAC
Jean-Louis Bianco, Député PS des Alpes de Haute-Provence

À qui appartient la planète?
Philippe Hugon, Directeur de recherche à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques
Jean Michel Severino, Directeur de l'Agence Française de Développement

17h00 – 18h30
La fin de la sociale démocratie?

Piero Fassino, Secrétaire général des Démocrates de Gauche (Italie)
Pierre Rosanvallon, Historien au Collège de France et directeur d’étude à l’Ecole en Hautes Etudes en Sciences Sociales

Éducation nationale : faut-il regretter le temps des blouses grises?
François Dubet, Professeur à l'Université Bordeaux II et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales
Jack Lang, Député PS du Pas-de-Calais, ancien ministre de l’éducation

Des médicaments pour le sud: brevet ou la vie?
Robert Sebbag, Vice-président "Accès au Médicament" de Sanofi-Aventis
German Velasquez, Directeur du programme d'accès aux médicaments pour les pays en développement de l'Organisation Mondiale de la Santé

Quelle place pour les services publics dans l'Union?
Jean-Luc Bennahmias, Député européen du MoDem
Enrique Baron Crespó, Député européen du Parti Socialiste Espagnol

De la Françafrique à la Chinafrique?
Michel de Bonnecorse, Diplomate, ancien conseiller pour l'Afrique de Jacques Chirac
Alain Hazoumé, Avocat congolo-béninois

SAMEDI 20 SEPTEMBRE
9h30 – 11h00
L'écologie politique est-elle morte?

Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie
Alain Lipietz, Economiste, Député européen (Verts)

Le pluralisme est-il une force?
Fausto Bertinotti, Homme politique italien (Partito della Rifondazione Comunista)
François Hollande, Premier secrétaire du Parti Socialiste, député et Président du Conseil Général de Corrèze

Le RSA est-il bon pour l’emploi?
Françoise Gri, Présidente de Manpower France
Martin Hirsch, Haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté

L’euro : un frein à la croissance?
Didier Migaud, Président de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale, député PS de l'Isère
Eric Woerth, Ministre du Budget et de la Fonction Publique

Les agrocarburants vont-ils affamer la planète?
Jean-Denis Crola, Oxfam France
Philippe Tillous Borde, Directeur général de Sofiprotéol et Président de Diester Industrie

Théâtre : pensée unique, festival unique?
Renato Quaglia, Président du festival de théâtre de Naples
Jean-Louis Martinelli, Directeur du Théâtre Nanterre-Amandiers

11h30 – 13h00
La police peut-elle être proche des citoyens?

Christian Estrosi, Député-maire UMP de Nice et Président du Conseil général des Alpes-Maritimes
André Vallini, Député PS et Président du Conseil général de l'Isère

Comment intéresser les peuples à l'Europe?
Laurent Fabius, Ancien Premier ministre, député PS de Seine-Maritime
Nicolas Schmit, Ministre délégué aux Affaires étrangères et à l'Immigration du Luxembourg

Quelle responsabilité environnementale pour l’entreprise?
Emmanuelle Henry Lanier, Responsable développement durable chez PricewaterhouseCoopers
William Bourdon, Avocat, président de l’association Sherpa, il défend les associations de protection de l’environnement.

Le sport est-il un langage international?
Jean-Marie Fardeau, Directeur d’Human Rights Watch en France
Arnaud Mourot, Président de Sport sans frontières et directeur d'Ashoka France

Le tourisme : une malédiction pour le Sud ?
Emeric Fisset, Ecrivain-voyageur
Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde

Quelles solutions aux crises alimentaires ?
Sylvie Brunel, Professeur de géographie à l'Université Paris IV Sorbonne, ancienne présidente d'Action contre la Faim
Jacques Diouf, Directeur général de la Food and Agriculture Organization of United Nations

15h00 – 16h30
Le développement durable passe-t-il par le local ou le national?

Laurent Wauquiez, Secrétaire-d'Etat à l'Emploi, ancien porte-parole du gouvernement
Jean-Jack Queyranne, Président du Conseil régional de Rhône-Alpes

Crises des subprimes: quelles régulations?
Arnaud Montebourg, Député PS et Président du Conseil Général de Saône-et-Loire
Jérôme Chartier, Député UMP du Val-d'Oise

Projection du film du « BIUTIFUL CAUNTRI »
Suivi d’un débat avec la réalisatrice Esmeralda Calabria
>>> Naples poubelle de la péninsule : c’est pas du cinoche !
Esmeralda Calabria, Réalisatrice
Tommaso Sodano, Sénateur italien, Président de la commission environnement

Le modèle chinois?
Marie Holzman, Professeure à l'Université de Paris VII, sinologue, Présidente de l'association Solidarité Chine
André Chieng, Economiste, président d’AEC et vice-président du comité France-Chine

Quelles frontières pour l’Europe?
Sylvie Goulard, Présidente du mouvement européen, chercheuse associée au Centre d’Etudes et de Recherches Internationales de Sciences-Po de Paris
Ahmet Insel, Economiste, professeur à l'Université de Galatasaray (Turquie)

Internet : une nouvelle solidarité?
Jean Pouly, Secrétaire Général de l’Agence Mondiale de Solidarité Numérique
Olivier Sagna, Maître de conférences à l’Université de Dakar et Secrétaire général de l’Observatoire sur les systèmes d’informations, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

17h00 – 18h30
Immigration et intégration sont-elles conciliables?

Fadela Amara Secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville
Aminata Traoré, Ancienne ministre de la Culture et du Tourisme du Mali

Vers une dictature verte?
Corinne Lepage, Ancienne ministre de l'Environnement, co-fondatrice et vice-présidente du Mouvement démocrate
Fabrice Flipo, Ingénieur et philosophe

Les mégapoles sont-elles inéluctables en Europe?
Philippe Estèbe, Professeur d'urbanisme à Sciences-Po Paris, directeur d'étude chez Acadie
Olivier Mongin, Écrivain et essayiste, directeur de la revue Esprit

Principe de précaution : garde-fou ou frein à la recherche ?
André Cicolella, fondateur de Sciences citoyennes, chimiste-toxicologue et spécialiste de l'évaluation des risques sanitaires à l'Ineris
Jean-Marc Petat, Directeur environnement de BASF, vice-président de la commission communication de l'Union des Industriels de la Protection des Plantes

Réfugiés climatiques, vers un tsunami?
Hélène Flautre, Députée européenne (Verts)
Philippe Boncour, Organisation Internationale des Migrations, responsable la division Dialogue international sur la migration

DIMANCHE 21 SEPTEMBRE
9h30 – 11h00
À quoi sert le Grenelle de l’Environnement ?

Michel Destot, Député-maire PS de Grenoble

Edgar Morin, Sociologue et philosophe

Faut-il avoir peur de la Russie?
Salomé Zourabichvili, Ancienne Ministre des Affaires Etrangères de Géorgie
Bernard Guetta, Journaliste (spécialiste en géopolitique)

La religion du progrès?
Alain Gras, professeur de sociologie et d’anthropologie à l’Université de Paris 1, il publie régulièrement dans la revue  la Décroissance
Michel Taubmann, Rédacteur en chef de la revue « le Meilleur des mondes »

11h30 – 13h00
Nanotechnologies: faut-il avoir peur du petit?

Nayla Farouki, philosophe et historienne des sciences
Louis Laurent, Spécialiste des nanotechnologies de l'Agence Nationale de la Recherche

La crise financière commence-t-elle ou finit-elle?
Liêm Hoang-Ngoc, Économiste (Université de Paris 1), membre du Conseil National du Parti Socialiste
Olivier Pastré, Professeur d'économie à l'Université de Paris VIII, Président de IM Bank (Tunis)

La diversité culturelle et la world culture
Sarah Ouaja-ok, Adjointe au Maire de Reims, chargée de la culture
Jean-Paul Goude, Artisan de l’image

Entreprise verte : bluff ou réalité?
Geneviève Ferone, Directrice du développement durable chez Véolia
Julia Haake, Directrice des Partenariats et Entreprises chez WWF (World Wide Fund)

La voiture bon marché va-t-elle asphyxier la planète ?
Denis Baupin,, Adjoint (Verts) au maire de Paris, chargé du développement durable, de l'environnement et du plan climat.
Bernard Jullien, Directeur du Gerpisa (think tank européen sur l’industrie automobile)

L’eau : un bien commun ?
Alexandre Brailowsky, ingéniérie sociétale chez Suez Environnement
Riccardo Petrella, Politologue et économiste, Professeur à l'Université Catholique de  Louvain (Belgique), fondateur du groupe de Lisbonne

15h00 – 16h30
Les catastrophes en guise de pédagogie?
Jean-Pierre Dupuy, Professeur de philosophie et d'éthique à Stanford (Californie)
Albert Jacquart, Scientifique et essayiste

Pourquoi l'Europe a du mal avec le social?
Sandro Gozi, Député italien, vice-président du parti démocratique italien. Ancien chef de 2cabinet de Romano Prodi (Commission Européenne)
Pierre Larrouturou, Économiste, délégué national « Europe » du PS

Mondialisation : vers un repli identitaire?
Enki Bilal, Dessinateur et scénariste de bande dessinée
Patrick Viveret, Philosophe, essayiste, conseiller référendaire à la Cour des Comptes

Est-ce possible de relocaliser l'économie?
Geneviève Azam, Économiste, membre du conseil scientifique d'ATTAC
Emmanuel Faber, Directeur général délégué du groupe Danone

Environnement : des taxes pour éviter le pire?
Pierre Radanne, Scientifique français
Jean-Marc Fédida, Avocat

16h45
Séance de clôture

Laurent Joffrin, PDG de Libération
Michel Orier, Directeur de la MC2
Max Armanet, Directeur du développement de Libération
Edgar Morin, Sociologue et philosophe



Je commenterais brièvement tous les débats auxquels j'ai pu assister dans quelques jours, lorsque que le forum aura fermé ses portes. Mes observations porteront sur la forme mais également sur le fond des débats.

jeudi 18 septembre 2008

Arrêtons de crier au loup sans raison

Le mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples (Mrap) a annoncé mercredi 17 septembre avoir saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) après qu'une jeune musulmane a été refoulée d'une auto-école de Seine-Saint-Denis en raison du port d'un voile.
Il y a une semaine, Sabeh Kadi, âgée de 26 ans, a souhaité s'inscrire à l'auto-école Cabriolet Roadster des Pavillons-sous-Bois mais on lui a déclaré que "les tchadors" et "foulards" étaient "interdits" avant de lui conseiller de chercher une autre auto-école, a assuré à l'AFP, cette Française d'origine maghrébine, mère de trois enfants, qui se dit "choquée" et "blessée". Le moniteur de l'auto-école s'est défendu de toute discrimination. Il «n'interdit à personne de s'inscrire mais prévient les candidats que tous les couvre-chefs doivent être retirés dans la salle de code et en leçon de conduite». «On les informe, ça fait partie de notre règlement intérieur car on ne veut pas de signes distinctifs entre candidats, on veut que tout le monde soit à égalité», a-t-il ajouté.
Source : nouvelobs.com

Encore une ! Je parle bien évidemment d'une nouvelle plainte pour une soi-disant discrimination ou un prétendu acte raciste.

Je trouve assez déplacé de toujours se plaindre, en invoquant des raisons discriminatoires, lorsque l'on nous refuse quelque chose. Pourquoi crier au scandale lorsque la location d'un appartement est refusée à des personnes croyantes ? Alors bien sûr, certains cas sont litigieux et méritent l'intervention de la Justice. Pourtant, je crois que nous assistons de plus en plus à des dérives.
 
Prenons, par exemple, le cas cité plus haut. Je trouve que les associations se sont trop rapidement exprimées. Je pense que l'auto-école n'est pas coupable de racisme dans la mesure où elle interdit tous types de couvre-chefs et non pas uniquement le voile, ce qui est explicitement précisé dans le règlement intérieur. En outre, le fait de se découvrir en public est une marque de respect donc je ne vois pas où est le problème.

Plus largement, je pense que, quelles que soient ses croyances ou ses convictions politiques, religieuses ou autres, celles-ci ne doivent pas être imposées à autrui. Aussi, le voile, la kippa ou la croix sont des signes distinctifs montrant une appartenance religieuse. De fait, je ne trouve pas anormal que le port de ces marques soit prohibé dans des lieux ouverts au public.
Comme je l'ai déjà exprimé auparavant, la religion est une affaire relevant de l'intime et doit donc rester confinée à la sphère privée.

Pour en revenir aux plaintes abusives, je crois que l'appartenance à une communauté quelle qu'elle soit, est stigmatisée et est ainsi utilisée comme prétexte pour obtenir gain de cause dans des affaires judiciaires. Finalement, je pense que ces évènements ne font que renforcer la méfiance d'une partie de la population au lieu de favoriser l'intégration de tous.
Il apparaît également que le port de tels "accessoires" crée une barrière culturelle entre les Français, ce qui ne facilite pas le "vivre ensemble".

lundi 15 septembre 2008

Des actes de piraterie toujours plus fréquents ...

Des pirates ont tenté samedi, sans succès, d'aborder un thonier de Concarneau en pêche entre l'archipel des Seychelles et la côte somalienne. A bord d'une vedette rapide, ils ont tenté de monter sur le thonier le Drennec. Ne pouvant y arriver en raison de l'état de la mer, ils ont tiré deux roquettes sur le bateau sans faire de victimes ni provoquer de dégâts importants.
Cet acte de piraterie est le deuxième en deux jours, un thonier espagnol, le Plaja Anzora, ayant été victime d'une attaque similaire le soir du 11 septembre.
Les navires français et espagnols qui pêchaient au large de la Somalie ont décidé de cesser leur activité et de rentrer à Mahé, leur port d'attache dans les Seychelles.

Source : Libération.fr

Les actes de piraterie sont donc de plus en plus nombreux. Outre les bateaux de pêche, les pirates s'attaquent également aux plaisanciers. Aussi, je trouve plutôt étrange qu'aucune action de protection ne soit mise en place.
Je crois que cette protection doit se faire en deux phases :

- la première est une action d'urgence pour faire face à ces attaques. Je pense que des navires de guerre français, mais également européens, doivent être envoyés dans les zones de pêche afin d'assurer la sécurité des marins durant leur travail.
Il apparaît cependant que cela est insuffisant dans la mesure où les régions à quadriller sont très étendues.

- la deuxième phase, qui me semble nécessaire afin de pérenniser la présence de nos pêcheurs dans cette zone, est une action envers la Somalie, qui est le repère de nombreux pirates. En effet, le rétablissement de la sécurité dans ces eaux passe par l'éradication de tous les pillards qui y sévissent. Etant attaché à la souveraineté nationale et à l'intégrité territoriale des Etats, je crois que ce processus doit être mené par la Somalie elle-même. En revanche, si ce pays ne peut ou ne veut pas s'occuper seule de ce problème alors la communauté internationale se doit d'intervenir afin de protéger les intérêts de toutes les nations.

Je tiens à préciser que, en général, je ne suis pas pour l'usage de la violence dans la résolution de conflits. Je préférerais que ce différend se règle par la voie diplomatique mais je crois que, dans ce cas précis, le recours à la force est inévitable.

jeudi 11 septembre 2008

Nouveau rapport de la Cour des comptes

La Cour des comptes, présidée par Philippe Séguin, a rendu hier son rapport annuel. Il y est question, entre autres, de la sécurité sociale et de son fameux trou (environ 10 milliards d'euros de déficit en 2007). On trouve également dans ce rapport quelques pistes proposées par la Cour pour limiter et réduire ce déficit.

La sécurité sociale proprement dite a été instaurée par une ordonnance de Charles de Gaulle en 1945. Je crois que ce système où tout le monde paye pour tout le monde en fonction de ses revenus est incroyable. C'est un magnifique exemple de solidarité et de fraternité. Pourtant, ce processus est aujourd'hui en péril en raison d'un fort déficit. Je crois que les Français sont très attachés à la sécurité sociale car les soins sont ainsi remboursés mais également car il s'agit d'un héritage du passé. C'est pourquoi je pense que de réelles mesures doivent être prises afin de sauver la sécu.

Voici quelques pistes qui, selon moi, vont dans ce sens :

- la première chose est que tous les Français doivent cotiser, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. En effet, je trouve qu'il est normal de participer à l'effort de la nation quelle que soit sa situation financière. Bien entendu, cet effort sera proportionnel aux revenus pour plus d'égalité.

- un élément pouvant être déterminant est de mettre en place une réelle chasse aux abus. Je pense notamment aux personnes allant à l'hôpital sans raison ou à celles qui se rendent chez leur médecin au moindre petit bobo. Pour lutter contre ce phénomène, je pense qu'un faible remboursement serait un bon moyen de dissuasion.

- une autre mesure à prendre serait de revenir sur des lois que je trouve inutiles et coûteuses. Je songe à deux exemples en particulier.
Le premier est l'obligation de passer par son généraliste  pour aller chez le spécialiste. Je trouve cela quelque peu coûteux dans la mesure où la sécu devra rembourser deux consultations et non une seule. Alors certes, l'objectif était de limiter le recours abusif aux spécialistes mais cela est-il réellement efficace ?
Le deuxième exemple est l'obligation faite aux malades de longue durée (notamment le diabète) de faire renouveler leur ordonnance tous les trois mois. Cela est d'autant plus stupide que ce genre de maladies ne s'envole pas du jour au lendemain.

- un point essentiel est, je crois, de responsabiliser les gens. Combien de fois ai-je entendu "ce n'est pas grave, c'est la sécu qui paye" ou "on s'en fout, on sera remboursé" ? Le problème, et je pense que les gens n'en ont pas conscience, est que l'argent de la sécu est, en partie, fourni par la population donc en raisonnant comme cela, ces personnes se lèsent eux mêmes.

Finalement, je pense que la responsabilisation des Français est le point central de la pérennisation de la sécu. Il faut donc faire des économies là où c'est possible tout en gardant un système de remboursement fort.

lundi 8 septembre 2008

Petit tour d'horizon des partis français

En cette période de rentrée politique et d'universités d'été, je souhaitais faire un  tour non exhaustif des forces politiques présentes en France. Bien que je ne sois pas d'accord avec les idées de tous les partis, je crois que le pluralisme est nécessaire et que l'on doit de respecter tous les individus, quelles que soient ses croyances et ses idées.
Pour ne pas faire de favoritisme, je commenterais chaque parti en suivant l'ordre alphabétique.

- le Front National (FN) de Jean-Marie Le Pen : ce parti est en constante perte de vitesse depuis quelques années. Peut-être que la retraite de Le Pen coïncidera avec la  fin de son parti car il me semble que l'on ne peut les dissocier. Avant, voter FN était une sorte de contestation du système, et il me semble que ce n'est plus le cas actuellement. Il apparaît de plus que les dérapages de son président écartent de nombreuses personnes mais peut attirer des individus pas forcément fréquentables.

- le Mouvement Démocrate (MODEM) de François Bayrou : ce jeune parti, créé après les présidentielles de 2007, me semble être un marchepied pour les ambitions de son président. En outre, sa stratégie de s'allier une fois à droite et une fois à gauche me paraît quelque peu bizarre dans la mesure où on pourrait croire que le seul but est d'obtenir un poste.

- le Mouvement Pour la France (MPF) de Philippe de Villiers : je trouve que ce parti s'est nettement radicalisé durant la campagne de 2007 en parlant essentiellement de l'islam. De plus, depuis l'allégeance de de Villiers à Nicolas Sarkozy au second tour symbolise en quelque sorte le début de la fin de ce parti. D'ailleurs, on peut noter l'absence de toute protestation au moment du traité de Lisbonne.

- le Nouveau Centre (NC) d'Hervé Morin : ce parti, tout comme le MODEM, a été fondé en 2007. Je crois pourtant que ce mouvement manque un peu de visibilité du fait d'une forte association avec l'UMP. Je pense que le nouveau centre doit plus s'affirmer ou au contraire se fondre complètement dans l'UMP.

- le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot : ce parti, anciennement appelé Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), a du succès car il se veut une alternative à l'UMP et au PS. En outre, cet engouement est renforcé par le fait que Besancenot est facteur donc plutôt proche des gens et des réalités. Il ne faut cependant pas oublier que la femme de ce bon orateur est l'une des plus importantes éditrices de Paris. Je crois pourtant que les idées de ce parti sont utopiques et ne sont pas applicables dans la vie réelle.

- le Parti Communiste (PC) de Marie-Georges Buffet : ce parti n'est que l'ombre de ce qu'il était. Je pense que ce mouvement court à sa perte pour deux raisons. La première est que ce parti est vieillissant et que le communisme me semble d'un autre âge. Ensuite, il est concurrencé, sur sa gauche, par un parti plus jeun et plus dynamique qui lui siphonne ses électeurs.

- le Parti Radical Valoisien de Jean-Louis Borloo et le Parti Radical de Gauche (PRG) de Jean-Michel Baylet : ces partis respectivement de centre droit et de centre gauche ont des idées proches mais sont fondus dans l'UMP et le PS. Aussi, je pense qu'une fusion de ces deux entités au sein d'un même mouvement serait profitable et représenterait une réelle alternative à l'UMPS.

- le Parti Socialiste (PS) : On ne peut que se désoler qu'une guerre des chefs ait lieu au dépend d'une réelle opposition. Les dirigeants devraient travailler à recréer une ligne idéologique plutôt que de se battre pour le pouvoir.

- l'Union pour un Mouvement Populaire : Il s'agit du parti dont je me sentais le plus proche il y a quelques temps et j'avais placé des espoirs en Nicolas Sarkozy. Je me suis trompé. Ce parti est dirigé depuis l'Elysée.  Il ne propose plus rien mais est à la botte du président. En outre, de nombreuses tractations (pour la réforme des institutions ou  pour l'élection du président des jeunes populaires par exemple) ont tué la démocratie et la réflexion internes.

- les Verts de Dominique Voynet : Je trouve que ce parti a perdu sa place sur la scène politique dans la mesure où tous les mouvements parlent d'écologie. Je crois que sa seule fonction est de proposer des solutions extrêmes sans possibilité de les appliquer (sortie totale du nucléaire ...)

Voilà donc mes sentiments sur les principaux partis de notre pays. Ne me reconnaissant pas ou plus dans les idéologies qu'ils portent, j'ai cherché un parti qui me correspondait plus et je pense avoir trouvé.

Il s'agit du mouvement Debout la République (DLR) de Nicolas Dupont-Aignan. Je crois que ce parti gaulliste et républicain représente une réelle alternative à l'UMPS. Je regrette toutefois que les médias ne s'y intéressent pas plus, ce qui ne facilite pas son exposition au plus grand nombre.
Je n'ai pas la prétention de me dire gaulliste mais je suis attaché aux valeurs qu'ils portent : indépendance et souveraineté nationale, association travail-capital, rassemblement de tous les français au-delà des clivages, attachement à la francophonie et à la place de la France dans le monde, solidarité nationale ...
Certains dénigrent les gaullistes en évoquant une prétendue nostalgie. Je crois pourtant qu'être gaulliste ne signifie pas que l'on veut ressusciter le général mais plutôt que l'on s'inspire des valeurs qu'il défendait en les adaptant à notre époque.

Pour finir, je souhaite lancer un appel à tous les Français et les Françaises de droite et de gauche. Quelles que soient vos opinions, quelles que soient vos idées et vos valeurs, ne laissez personne décider à votre place. Informez-vous, impliquez-vous mais surtout votez. Nous avons dans notre pays la chance de pouvoir choisir nos dirigeants donc utilisons ce pouvoir pour prendre en mains notre destin.

samedi 6 septembre 2008

L'affaire corse

Petit vent de polémique sur l'île de beauté. Le 30 août dernier, une cinquantaine de militants indépendantistes corses ont occupé pendant une heure le jardin de la villa de l'acteur. A la suite de cette action, le patron des services de sécurité intérieure en Corse, Dominique Rossi, à qui il est reproché de ne pas avoir "empêché l'envahissement d'une propriété privée", a été relevé de ses fonctions et muté à Paris. Il faut pourtant noter qu'aucune détérioration n'est à déplorer.
Cette mutation-sanction a provoqué un tollé dans la classe politique et chacun y est allé de son petit commentaire. Je trouve celui de François Bayrou magnifique : «Autrefois, nous connaissions le crime de lèse-majesté. Aujourd'hui, nous avons le crime de lèse copain de majesté».
Je rejoins tout à fait François Bayrou sur ce point. En effet, il apparaît, malgré des démentis, que Dominique Rossi a été démis de ses fonctions car il s'agissait de la propriété de Christian Clavier, grand ami de Nicolas Sarkozy. Cela se confirme d'autant plus qu'aucune sanction n'avait été prise suite aux actes terroristes sur l'île. Mais cela s'explique par le fait que ces villas appartenaient à des citoyens lambdas.

On peut donc remarquer, une fois de plus, une différence de traitement entre les Français.

Parallèlement à cela, cette affaire a entraîné une médiatisation inespérée aux actions des indépendantistes, ce qui les conforte dans leurs actes. Il ne faut toutefois pas oublier que ces personnes sont une minorité et que la majorité subie en silence. Je pense que la Corse ne doit pas obtenir son indépendance car la  Corse, c'est la France. En outre, la Corse ne pourra pas survivre seule car elle dispose seulement de peu de ressources.
Ces aspirations indépendantistes me semblent ridicules et on voit au travers du conflit entre la Géorgie et la Russie jusqu'où ces histoires peuvent dégénérer. Aussi, je crois que ces actes de terrorisme doivent être fermement condamnés afin que la Corse ne devienne pas une poudrière.
Il est pourtant clair que la Corse a une culture et une historie qui lui est propre et qui ne doivent pas être passés sous silence.
Peut-être que l'organisation de tables rondes pour comprendre les souhaits de chacun permettrait de calmer les esprits.

vendredi 5 septembre 2008

Nouvelle mise en danger de la laïcité

Un magistrat rennais a accepté une demande de renvoi pour cause de «ramadan» d’un procès d’assises concernant des braquages. L’ordonnance de renvoi du 2 septembre, signée par le président de la cour d’assises d’Ille-et-Vilaine, indique simplement que le procès, qui devait s’ouvrir le 16 septembre devant cette juridiction, est renvoyé «dans le souci d’une bonne administration de la justice» après une demande des avocats de l’un des accusés.
Ces avocats ont fait valoir «les contraintes diététiques et les obligations cultuelles qui s’imposent» à leur client musulman, qui, du fait du ramadan, aura «déjà vécu 14 jours de jeûne» à l’ouverture de ce procès.
Dans leur demande de renvoi, ils affirment que leur client «ne sera pas en pleine capacité de se défendre» dans un procès «dans lequel chacun des accusés doit pouvoir jouir de ses pleines capacités de vigilance d’attention et d’expression au cours des débats». Ils citent à l’appui l’article 1 de la constitution sur la non-discrimination et le respect de toutes les croyances.
Source : Libération.fr

Triste nouvelle que celle parue, entre autres, dans Libération. Ainsi, le procès de cet individu a été reporté pour raisons religieuses. Je trouve cela inacceptable dans un pays laïc tel que la France. En effet, la loi de 1905 décrète la séparation de l'Eglise et de l'Etat, or ce report remet en question ce principe.
Il est vrai que chacun doit avoir la possibilité de se défendre mais cet homme s'ôte lui-même cette possibilité. Je respecte bien évidemment les personnes croyantes mais je pense que la religion ne doit pas interférer dans les affaires de la République. Cet homme a fait un choix personnel, celui de faire le ramadan, en connaissance de cause. Il savait que son procès allait débuter prochainement et était conscient des effets du jeune sur l'organisme, aussi il me semble inapproprié d'invoquer ce motif pour obtenir un report.
En outre, nombre de musulmans continuent leurs activités durant le mois du ramadam et dans les pays musulmans, les tribunaux, comme toutes les administrations, ne s'arrêtent pas de fonctionner.

Il apparaît cependant que le procureur général de la cour de Rennes dément formellement que le ramadan ait motivé le renvoi du procès. Si cela s'avère exact, les magistrats auraient dû se justifier afin d'éviter toute polémique. Il n'en reste pas moins que ce procès a déjà été renvoyé et que ce motif n'aurait même pas dû être invoqué afin de ne pas influence d'une manière ou d'une autre les juges.

Je tiens toutefois à réaffirmer mon attachement pour la séparation entre l'Eglise et l'Etat, entre la religion et la nation, en clair, mon attachement pour la laïcité. Cette séparation doit s'appliquer à toutes les religions sans exception.
Je crois que la religion doit faire partie de la sphère privée de l'individu et doit rester personnelle, au risque de se rapprocher du fonctionnement d'un pays comme les Etats-Unis où la religion est omniprésente.
Aussi, il faudrait peut-être interdire d'afficher sa religion dans les lieux de la République (écoles, hôpitaux, administrations ...). Je pense notamment aux signes dits ostentatoires tels la croix, la kippa le voile ....

Pour résumer, oui à la religion mais dans le respect de l'autre.

mercredi 3 septembre 2008

Le problème des retraites

Hier, en regardant le journal de 20 heures, je suis tombé sur un reportage traitant des retraites. Il était question de deux retraités qui touchaient 1450 € par mois pour deux, soit environ 700 € par personne.
Il me semble très difficile de vivre avec cette somme au vu du coût élevé de la vie. D'ailleurs, ces personnes indiquaient qu'elles devaient faire des concessions sur beaucoup de choses afin de pouvoir payer leurs factures.

Le cas de ces personnes n'est pas isolé et les retraites me semblent assez dérisoires par rapport aux années de travail effectuées. Il faudrait donc augmenter significativement les retraites et mettre en place une retraite minimum équivalente au SMIC.
Toutefois, pour augmenter les retraites, il faut trouver des fonds. Voici quelques pistes :

- cotiser plus longtemps : en effet, l'espérance de vie augmente donc il peut sembler normal de travailler plus longtemps. Pourtant, la durée des études s'est également allongée. Ainsi, l'âge du premier emploi est repoussé donc l'âge de la retraite sera lui aussi fortement repoussé. En outre, en vieillissant, des problèmes de santé peuvent survenir, empêchant ainsi de travailler et donc de cotiser. Il faut donc pendre en compte tous ces paramètres afin de fixer la durée de cotisation.

- cotiser plus : une autre solution à envisager est de cotiser plus sans travailler plus longtemps. Cela me paraît cependant délicat dans la mesure où le travail est déjà fortement taxé.

- créer une nouvelle taxe : la création d'une nouvelle taxe est possible mais je pense que celle-ci ne ferait qu'alourdir le budget des Français.

- réorienter les dépenses de l'Etat : l'Etat pourrait décider d'augmenter les retraites en diminuant le montant d'un autre poste de dépense. Cela peut être une bonne solution si les réductions touchent des dépenses superflues (retraites parlementaires ...).

- faire plus d'enfants : il s'agit d'une solution bête mais peu de gens en parlent. De fait, les retraites sont financées par la génération d'après donc plus de gens cotisent, plus il y a de fonds disponibles. Toutefois, cette solution a des limites dans la mesure où elle créera d'autres problèmes (dépenses supplémentaires, problème de logement ...)

- mettre de l'argent de côté : cette solution ne concerne pas l'Etat mais me semble être une solution de bon sens. Après, tout dépend des individus, certains préféreront profiter de la vie au jour le jour et d'autres opteront plutôt pour placer leur argent.



Finalement, le problème des retraites est vaste et compliqué. Je ne pense pas qu'il y ait une solution miracle. Aussi, il faudrait peut-être faire un condensé de plusieurs mesures citées ci-dessus.

mardi 2 septembre 2008

Une rentrée scolaire sur fond de polémique

Et oui, après plusieurs semaines de vacances les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants reprennent les cours. Toutefois, cette rentrée sera quelque peu différente des autres. En effet, de nombreux changements ont eu lieu, notamment en primaire, ce qui va entraîner dès le 11 septembre des manifestations.

Petit passage en revue des modifications :

- à partir de cette année, les primaires n'iront plus en classe le samedi matin. Cela implique la perte de deux heures hebdomadaires qui seront remplacées par des heures de soutien scolaire pour les élèves les plus en difficulté.

- outre le rythme scolaire, les programmes ont également été revus afin de mettre l'accent sur le français et les maths.

- le service minimum en cas de grève devient effectif dès cette année.

- des stages de remise à niveau seront proposés pendant les vacances

- les nombreuses suppressions de postes annoncées prendront effet.


Une réforme de l'école primaire a donc eu lieu et a été contesté avant même son application. Je ne pense pourtant pas qu'il faille tout rejeter en bloc.
Je crois en effet que certaines dispositions peuvent être profitables. Je pense en particulier aux heures de soutien qui permettront aux élèves ayant de grosses difficultés de ne pas être dépassés. De plus, je trouve intéressante l'idée d'accueillir les élèves en cas de grève, surtout pour les parents ne pouvant pas faire autrement. Il apparaît aussi qu'insister sur des matières importantes comme le français et les maths est une très bonne chose.

Cependant, d'autres aménagements sont plus contestables. En premier lieu, la semaine de 4 jours me semble préjudiciable pour les enfants. De fait, les journées resteront toujours aussi longues et on perd deux heures d'enseignement par semaine. Selon moi, il faudrait alléger les journées afin de ne pas faire de "bourrage de crâne". Ces diminutions d'heures seraient compensées par un raccourcissement des vacances d'été.
En outre, pour un meilleur apprentissage, le nombre d'élèves par classe devrait être d'une vingtaine. Aussi, les suppressions de poste ne seraient, dans cette optique là, pas forcément utiles.

Je crois que pour réussir, il ne faut pas apprendre plus mais apprendre mieux. Cette modification de l'apprentissage passe par un recentrage des programmes sur les fondamentaux, par une réduction du nombre d'heures par semaine, par la généralisation du soutien scolaire et par la mise en place de classes avec des effectifs réduits.