dimanche 20 décembre 2009

Retour sur l'actualité (1)

Me voila enfin de retour après quelques temps d'absence et une semaine de partiels riche en émotion.
Aujourd'hui, petit retour sur les faits marquants de ces dernières semaines.

- Le smic "augmente" au 1er janvier
Le 1er janvier prochain, le smic augmentera de 0,5 %, passant de 8,82 à 8,86 € bruts de l'heure (1343,77 euros par mois). Remercions donc le gouvernement pour cette grande générosité.
Loin de moi l'idée de faire du populisme mais tout de même. Cette hausse est aberrante. Dans ce pays, tout augmente : les impôts, les bonus, les primes du sélectionneur de l'équipe de France, les profits des grandes entreprises, le nombre de délocalisations, le taux de chômage ... Tout ? Non ! Les salaires les plus bas stagnent depuis quelques années. Cela est assez difficile à comprendre dans la mesure où il est de plus en plus difficile de s'en sortir avec le smic.
Un certain Nicolas Sarkozy voulait revaloriser la valeur travail et  scandait "travailler plus pour gagner plus". Encore faut-il que chacun ait un emploi et que celui-ci permette de vivre décemment. D'ailleurs, le nombre de travailleurs pauvres est en constante augmentation depuis quelques temps.
Alors bien sûr, il est utopique de demander un smic à 1500 € nets. Toutefois, il me semble nécessaire qu'un travail, auquel on consacre la majeure partie de sa vie, permette de subsister correctement aux besoins de sa famille. En outre, un meilleur salaire permettrait, à terme, de limiter le volume des aides sociales ou plutôt d'augmenter le montant de celles des plus démunis.

- L'Histoire devient optionnelle en terminale S
Nouvelle réforme du lycée à peine annoncée. Contestation déjà entamée.
Luc Chatel, ministre de l'Education Nationale, a récemment déclaré que l'Histoire-géographie deviendrait optionnelle en terminale scientifique. Actuellement, les S suivent ces cours à raison de 2h30 par semaine en première et 2h30 par semaine en terminale. La matière serait alors enseignée 4h00 en première uniquement et serait évaluée de manière anticipée (au même titre que le français) en fin d'année. Le but de cette réforme est, à terme, de diminuer la suprématie  de la filière scientifique et de rééquilibrer les filières en la réorientant vers les sciences.
Ayant moi-même suivi le cursus scientifique au lycée, je suis plutôt favorable à une telle réforme. En effet, il me semble intéressant pour les élèves de passer une matière supplémentaire en première afin d'alléger les révisions en terminale. Certains affirment que la suppression de l'Histoire est un affront. Pourtant, il est tout à fait possible d'étudier l'intégralité du programme en une année. De plus, il sera possible de suivre des cours d'Histoire en terminale de manière optionnelle (évidemment peu d'élèves voudront avoir des cours supplémentaires mais l'option a le mérite d'exister).
Comme beaucoup, je crois que l'histoire est une matière très importante car il me semble primordial de connaître son passé. En revanche, je suis moins convaincu par l'utilité de la géographie, tout au moins de la manière où elle est enseignée. Connaître le nombre d'habitants ou le climat de chaque pays est inutile. Il serait plus intéressant de parler un peu plus de la France et de l'Europe ainsi que de leurs interactions avec le reste du monde.
Cette polémique me paraît donc non fondée. Celle-ci n'est toutefois pas étonnante dans la mesure où le système éducatif est comme sacralisé dans notre pays. Y toucher revient à le dénaturer.

- Le peuple souffre, les ministres chantent
Tout le monde a pu constater que le climat économique français, et au-delà mondial, n'est pas au beau fixe. Pourtant, au lieu de chercher à nous sortir de là, nos chers ministres se mettent à chanter en play-back dans une vidéo des jeunes UMP. Cela est tout bonnement ridicule ! On ne peut que regretter une telle entreprise. En effet, de tels agissements viennent décrédibiliser davantage le pouvoir politique aux yeux du peuple.
Ne soyons cependant pas surpris tant cela reflète les temps actuels. Effectivement, cette triste comédie est le parfait exemple de la politique spectacle. Ainsi, nos dirigeants cherchent à nous plaire par leur image, leur apparence et non, plus comme cela devrait être le cas, par leurs actes et leurs discours.
La forme est privilégiée aux dépends du fond et cela devient malheureusement de plus en plus la norme, à mon plus regret.

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