mardi 9 novembre 2010

Une certaine idée de la France ...

Comment ne pas écrire quelques mots en ce jour du 40ème anniversaire de la disparition du général de Gaulle ?
En effet, cela fait plusieurs jours maintenant que des émissions sont consacrées à cet évènement et l'hommage au général est retransmis en direct de Colombey-les-Deux-Eglises ce matin. Mais cela n'a rien d'étonnant tant cet homme est le personnage politique préféré des Français, loin devant Napoléon par exemple.
 
Je ne reviendrai pas sur la vie du général dans la mesure où celle-ci est largement connue au travers notamment de grands moments de l'Histoire (appel du 18 juin, constitution de 1958, décolonisation de l'Algérie ...). Ce qui m'intéresse davantage est de savoir ce qu'il reste réellement du gaullisme.
Certains disent que le gaullisme est mort avec de Gaulle. Ce n'est évidemment pas faux. Néanmoins, je crois que le général nous a laissé certains grands principes qui permettent, selon moi, de contribuer à guider une politique.
 
Si je devais n'en garder qu'un, je crois que ce serait le fait de défendre à tout prix l'intérêt de la France et des Français. Cette volonté me semble un élément clé du gaullisme dans la mesure où il conditionne, en quelque sorte, toute sa politique. Effectivement, c'est en ayant toujours à l'esprit l'intérêt général que de Gaulle a gouverné. Cela a ainsi contribué à défendre l'indépendance nationale, à instaurer des mesures sociales, à développer l'arme nucléaire ...
 
Ce qui est intéressant chez ce personnage, c'est que toute son action (voire sa vie) a été dédiée à la France et à sa grandeur. Cela ne peut que contraster avec le climat politique que nous connaissons actuellement. Malgré cela, certains responsables de la majorité osent se réclamer du gaullisme alors que l'UMP et ce gouvernement sont en partie les fossoyeurs de l'héritage du général. Il ne s'agit alors que d'une posture électoraliste mais j'ose espérer que les Français ne sont pas dupes.
 
Pour en revenir à notre problématique, je suis persuadé que les enseignements du gaullisme perdurent. Alors bien sûr le gaullisme de papy est mort mais la plupart des présidents qui ont succédé au général ont repris, partiellement, des aspects de cet héritage. Il faut toutefois reconnaître que, depuis quelques années, la transmission de "legs" a été interrompue. Mais selon un ancien premier ministre, il s'agit seulement d'une "parenthèse politique que nous devons refermer."
 
Espérons que cela soit vrai car "La France ne peut être la France sans la grandeur" (De Gaulle). Or, aujourd'hui, notre pays n'est plus que l'ombre de lui-même. Il me semble donc impératif que celui-ci retrouve toute sa dimension, ce qui passe évidemment par une reprise en main de notre souveraineté, tant politique et économique que monétaire ou militaire ...

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