jeudi 17 juillet 2008

Plus de structures pour les handicapés et leur famille

On a appris lundi le meurtre d'un homme lourdement handicapé à Claix (Isère, à quelques kms de chez moi). Celui-ci a été tué par sa mère car elle ne voulait pas que son fils devienne un poids pour sa fille. Il s'agit donc d'un geste de désespoir, ce que les magistrats ont bien compris.

Cet acte a permis d'ouvrir le débat sur l'accueil des handicapés et le soutien apporté aux familles. On ne peut cependant que regretter le manque d'organismes visant à soulager l'entourage des infirmes. Il faudrait multiplier le nombre d'instituts, gérés au niveau départemental, pouvant accueillir les personnes invalides et leurs proches en cas de coup dur  ou tout simplement pour discuter.
On peut également constater que l'intégration des handicapés dans le monde du travail est très (trop) faible alors que ceux-ci sont souvent demandeurs puisqu'une indépendance financière est le premier pas vers l'autonomie. Il conviendrait alors d'inciter les entreprises à recourir à cette main d'oeuvre, en commençant tout d'abord par la fonction publique.
Il ne faut toutefois pas oublier tous ceux qui ne peuvent travailler du fait d'un lourd handicap. Aussi, les aides leur étant accordées devraient être, selon moi, proportionnelles au taux d'invalidité et avoir un seuil minimal afin qu'ils puissent vivre décemment.
Enfin, afin de faciliter leur quotidien, il faut engager une série de chantiers pour aménager les accès aux bâtiments privés mais surtout publics. De plus, toutes les nouvelles constructions devraient être conçues pour être accessible à tous car il paraît aberrant que, de nos jours, des personnes en fauteuil roulant ne puissent profiter de services faute d'ascenseurs ou de plan incliné.

La cause du handicap est de plus en plus prise en compte par nos dirigeants mais les actions concrètes et les projets suivis d'actes réels sont encore trop modestes.

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