mercredi 25 mars 2009

Communiquer pour exister

Il n'en démord pas. Pour la troisième fois publiquement, Jean-Marie Le Pen a réaffirmé mercredi "l'évidence" que les chambres à gaz étaient un "détail" de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. "Je me suis borné à dire que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Guerre mondiale, ce qui est une évidence", a-t-il déclaré au Parlement européen, sous les huées d'une écrasante majorité de l'hémicycle.
Source : lepoint.fr

Ça y est, il a encore récidivé ! Néanmoins, ce n'est pas tant ces propos qui m'intéressent ici mais plutôt le fait qu'il les ait tenus. En effet, cette déclaration intervient quelques mois avant les élections européennes.
Une pure coïncidence ? Je ne crois pas. Le but me semble clair. Il veut que l'on parle de lui et de son parti afin de montrer qu'il existe et qu'il n'est pas mort (politiquement parlant évidemment). Ce regain de polémique est donc seulement une opération de communication visant à rappeler sa présence aux Français peu de temps avant une échéance électorale cruciale pour le Front National (FN).

Jean-Marie Le Pen n'est cependant pas un cas isolé. Effectivement, on peut voir que de plus en plus de personnalités politiques ont recours à cette technique. Ainsi, la communication devient prépondérante chez nos élus, et ce au risque de devenir plus importante que les actes et le travail de terrain. Cela est notamment visible au travers du nombre croissant d'Hommes politiques présents sur les plateaux de télévision ou dans la presse (même dans les magazines people pour certains).
Aujourd'hui, il est donc primordial de communiquer. Il faut à tout prix donner des interviews, et ce même si l'on a rien à dire car cela est censé montrer prouver aux électeurs que leurs représentants sont actifs. Malheureusement, on s'aperçoit que les annonces et autres communiqués foisonnent, sans que ceux-ci soient suivis de réalisations concrètes.

Finalement, je pense que nous en sommes arrivés à un point où la communication est devenue une stratégie visant à promouvoir une personne. Cela lui permet d'occuper la scène médiatique par ses déclarations et de camoufler ainsi une éventuelle inaction sur certains sujets.
Un exemple typique pouvant illustrer mes propos est Nicolas Sarkozy. En effet, ce dernier manie à la perfection cette nouvelle méthode de faire de la politique.

samedi 21 mars 2009

Pour une politique fiscale juste : supprimons l'ISF !

Je m'exprimais hier sur le bouclier fiscal et la nécessité de refondre notre fiscalité. Voici un article publié sur un blog politique que j'apprécie beaucoup. Celui-ci traite de l'ISF et des raisons qui justifie sa suppression.

De plus en plus de voix, jusqu'au sein de la majorité, remettent en cause le bouclier fiscal, dispositif de plafonnement des impôts directs à 50% des revenus.
Le bouclier fiscal a été créé pour deux raisons :
- une principe idéologique : que personne ne travaille plus de la moitié de l'année pour l'État.
- une objectif économique : supprimer l'ISF (565 966 foyers ont déclaré en 2008 un patrimoine supérieur à 770 000 euros) mais sans le dire et l'assumer publiquement !
 
Conséquence du bouclier fiscal : toute augmentation des impôts ou de la CSG ne pourra désormais que peser sur les classes moyennes, assez riches pour payer l'IRPP (impôt sur le revenu des personnes physiques) mais trop pauvres pour être concernées par le bouclier fiscal.
 
N'aurait-il pas été plus judicieux de supprimer l'ISF (horresco referens) ?
 
Les impôts ont deux finalités : financer les politiques publiques (selon les facultés de chacun) et réaliser l'égalité des chances républicaine.
 
D'où vient le patrimoine d'une personne assujettie à l'ISF ?
- ses revenus du travail, en théorie déjà imposés par l'IRPP.
- ses éventuels revenus du capital, en théorie déjà imposés par l'IRPP.
- les éventuels héritages qu'elle a reçus, en théorie déjà imposés par les droits de succession.
 
Dès lors, pourquoi taxer une seconde fois ce qui a déjà été taxé une première fois ? Ou, plutôt, ce qui aurait déjà dû être imposé, puisque :
- la diminution du nombre de tranches de l'impôt sur le revenu et le bouclier fiscal empêchent les plus hauts revenus de participer au financement des politiques publiques selon leurs facultés.
- le "paquet fiscal" a achevé la quasi-suppression des droits de succession.
 
Les inégalités entre les citoyens à la naissance que l'État peut corriger sont, par ailleurs, de deux ordres :
- les inégalités de capital culturel et social, en théorie corrigées par l'école de la République laïque, gratuite et obligatoire.
- les inégalités de capital financier et matériel, en théorie corrigées par l'impôt sur les successions.
 
Bref, une réforme fiscale juste consisterait selon moi à :
- supprimer l'ISF.
- abroger le bouclier fiscal, augmenter le nombre de tranches et le taux des tranches supérieures de l'IRPP.
- imposer davantage le capital que le travail.
- rétablir un véritable impôt progressif sur les successions.
(on m'objectera qu'en raison de la concurrence fiscale entre les États membres de l'Union Européenne une telle politique amplifiera l'évasion fiscale; certes, sauf si l'on instaure une taxation du capital en fonction du pays d'origine)

vendredi 20 mars 2009

Un bouclier qui ne protège pas des critiques

Depuis quelques temps, le bouclier fiscal est de plus en plus contesté. Celui-ci consiste à plafonner le taux d'imposition global des contribuables. Ainsi, depuis la loi TEPA de 2007, un contribuable ne peut avoir à acquitter plus de 50 % de ses revenus en impôts directs. Néanmoins, en ces temps de crise, ce système, qui bénéficie aux plus riches, est remis en cause pour des raisons de justice sociale. En effet, il est reproché aux plus aisés de ne pas assez contribuer à l'effort de la nation.

Personnellement, je suis assez partagé sur ce sujet. Effectivement, je  trouve normal qu'une personne n'ait pas à dépenser plus de 50 % de ses revenus en impôts car dans le cas contraire, cela reviendrait à travailler davantage pour l'Etat que pour soi-même. Toutefois, je crois qu'il est important que ce bouclier ne soit pas valable sur tous les impôts. En effet, depuis 2007, les contributions sociales sont incluses dans les impôts servant de référence au calcul de ce bouclier. Je pense donc que ce bouclier est trop large. Celui-ci ne devrait pas intégrer les impôts qui financent la protection sociale de notre pays afin d'aboutir à une plus grande équité.
Au delà de ses propres caractéristiques, le bouclier fiscal pose la question de la fiscalité française. En effet, un nombre important de personnes rechigne à payer ses impôts. Je tiens toutefois à rappeler que cet argent sert à financer les dépenses de l'Etat que ce soit dans le domaine de la santé, de l'éducation ou encore du social. Je crois donc que chacun devrait contribuer à ce financement et ce dans des proportions adaptées à leurs revenus.
Finalement, je crois que le bouclier fiscal doit être revu et corrigé de façon à l'adapter à la conjoncture actuelle. De plus, il me paraît urgent de revoir de fond en comble notre lourde et complexe fiscalité afin de la rendre plus simple et plus juste.

dimanche 15 mars 2009

Fauter plus pour gagner plus

Le géant américain de l'assurance AIG s'apprêtait dimanche 15 mars à verser quelque 450 millions de dollars de primes aux responsables de ses activités financières, ceux-là même qui furent à l'origine de ses pertes historiques de 99,3 milliards de dollars l'an dernier, a souligné le New-York Times samedi.
Ces bonus, qui s'ajoutent à ceux versés au sein d'autres entités du groupe, sont destinés aux cadres de la filiale londonienne AIG Financial Products, qui ont provoqué la chute, puis la nationalisation de l'ancien numéro un mondial de l'assurance, en ayant souscrit des contrats protégeant les investisseurs contre le risque de non-remboursement d'investissements à risque. Certaines primes ne dépassent pas 1 000 dollars mais sept responsables devraient recevoir plus de 3 millions de dollars de primes, selon le
New York Times.
Source : lemonde.fr


Fauter plus pour gagner plus ! Voila le nouveau slogan du monde des finances. En effet, malgré les nombreuses pertes de grandes banques mondiales, les bonus et autres dividendes continuent à tomber, et ce grâce notamment à de l'argent public. Les différents Etats sont  intervenus pour sauver les banques mais cela s'est en fait traduit par un financement des dirigeants et des actionnaires.
De tels comportements me semblent triplement honteux. Tout d'abord, l'argent utilisé est l'argent des contribuables, son utilisation aurait donc du être plus judicieuse. Ensuite, il apparaît que les sommes vertigineuses sont destinées uniquement aux dirigeants et non aux salariés, qui sont parfois même licenciés pour motifs économiques. Enfin, je trouve que ce genre de conduite n'est pas sain car cela revient à récompenser des individus ayant commis des erreurs. Ces agissements me font penser à une mère qui donne des bonbons à son enfant après qu'il ait fait une bêtise plutôt que de le sanctionner.
Je crois que nous en sommes arrivés à un point où l'éthique et la morale ont complètement disparu du monde des affaires. J'espère que les nouvelles générations sauront porter une certaine déontologie afin de ne pas sacrifier l'Homme sur l'autel du profit.

mercredi 11 mars 2009

Encore des manifs ...

Aujourd'hui, et comme depuis un certain temps déjà, une manifestation était organisée à Grenoble. Celle-ci comme souvent a réuni quelques centaines de personnes. J'ai donc pu observer un cortège de quelques jeunes individus qui scandaient les traditionnels slogans.
Loin de moi l'idée de remettre en cause le droit de faire grève et de manifester mais là trop c'est trop. Ainsi, depuis quelques mois, on peut assister, tout du moins sur Grenoble, à des défilés quasi hebdomadaires. Nous en sommes donc arrivés à un point où un trop grand nombre de manifestations enlève toute crédibilité et toute lisibilité à ces mouvements. De fait, qui n'a pas entendu autour de lui " encore une manif ! Qu'est ce qu'ils veulent cette fois ?".
Je crois donc que l'on assiste de plus en plus à une opposition entre deux parties de la population. Ceux qui expriment leurs revendications en battant le pavé et ceux qui subissent cette expression, notamment par le biais de problèmes de blocages de transports ou de lieux publics. Cela aboutit d'ailleurs à des heurts entre pro et anti blocages, dans les universités par exemple.
Il apparaît donc, qu'aujourd'hui, les protestations, aussi légitimes soient-elles, sont souvent exprimées dans la rue avec plus ou moins de succès. On ne peut que regretter que l'opposition stérile de la rue ne laisse pas place à des négociations et des propositions concrètes.
Finalement, je pense que la concertation doit être privilégiée à l'affrontement direct. Cela permettra, selon moi, d'éviter tous les désagréments causés par des manifestations superflues (blocages, dégradations ...). En outre, cela aura  le mérite d'aboutir à un apaisement d'un climat social déjà tendu.

jeudi 5 mars 2009

Création et internet : où est l'urgence ?

Voici un article que j'ai trouvé sur le blog de Nicolas Dupont-Aignan (http://blog.nicolasdupontaignan.fr). Celui-ci traite de la loi création internet, sujet sur lequel je m'étais exprimé dans un précédent article.
J'ai souhaité reprendre cet article du député de l'Essonne car j'adhère totalement à ses propos. Voici donc le texte dans son intégralité suivi d'une interview de son auteur sur le même thème.


Alors que les chiffres du chômage explosent, alors que la Société Générale distribue 700 millions d’euros publics à ses actionnaires, alors que les délocalisations s’accélèrent, que l’outre-mer vit une situation insurrectionnelle…. Que les urgences fusent, donc… Le gouvernement fait passer au pas de charge le fameux texte « Création et Internet » sur lequel le Parlement délibérera et se prononcera en urgence - en vertu de la procédure du même nom.

Sur la forme : il est quand même assez singulier que ce genre de texte fasse systématiquement l’objet d’une procédure d’urgence. C’était, en effet, déjà le cas pour son ancêtre la loi DADVSI, en 2005 (La loi "Création et Internet" étant une sorte de DADVSI 2). Au point que certains réclament une commission d’enquête parlementaire afin de vérifier, à tout hasard, s’il n’existerait pas une pression de la part de divers lobbys pour faire adopter ce texte en suscitant le moins de débat possible…

A vrai dire, en douze ans de mandat parlementaire, ce n’est malheureusement pas le premier texte que je vois passer où on peut discerner plus ou moins distinctement l’empreinte des copains du Fouquet’s.

Si enquête parlementaire il doit y avoir c’est à propos du "lobbying" intensif, auprès des gouvernements (gauche et droite), qu’ont suscité de nombreux textes passés ces dernières années devant notre assemblée.

Sur le fond : ce projet de loi impose techniquement en l’état la surveillance généralisée de la connexion des 17 millions de foyers Français abonnées à l’ADSL, car pour détecter et identifier les téléchargements, illicites ou légaux, il n’y a pas d’autre méthode possible.

Un peu à l'image de radars routiers surveillant en permanence le trafic qui flasheraient tous les automobilistes, non pas pour relever les infractions mais juste pour savoir où ils sont passés.

C'est-à-dire que, sur le principe, chaque titulaire d’un abonnement Internet est considéré comme un délinquant potentiel. Sous les qualificatifs de « riposte graduée » et « proportionnalité de la sanction », inquiétants tant ils semblent tout droit sortis du service communication du Pentagone, se cache ainsi l’importation en France de l’internet à la chinoise, c'est-à-dire l’instauration pure et simple du Big Brother de Georges Orwell – avec la police politique et ses exactions en moins, il est vrai. Est-ce là une pratique digne de la France du XXIème siècle, de la France tout court ?

Ajoutons que le titulaire d’une connexion doit, dans le cadre de ce texte, se munir d’un dispositif technique permettant de filtrer sa connexion et, en cas de réclamation, doit être en mesure de prouver que ce dispositif est parfaitement fonctionnel. Si vous faites partie de la majorité de la population qui n’a pas  « Bac+ 3 en informatique option réseau » malheur à vous !

Enfin, comment accepter que le contrôle et la décision de coupure des abonnements à internet soient effectués par une autorité administrative indépendante, juridiction d’exception, composée d’individus mus par la défense d’intérêts strictement privés, et non pas - a minima - par l’autorité judiciaire, seule fondée dans toute démocratie à s’immiscer dans la vie privée des citoyens et justiciables ?

Répétons-le, seule l’instauration d’une licence globale rémunérant à sa juste valeur le travail de création, pourra concilier la défense des intérêts des artistes et la liberté de l’internet. Car l’internet est constitué par nature d’échanges de données numériques qui, dans le cas de la musique et de la production cinématographique, induisent une véritable révolution des comportements comme l’imprimerie en son temps face à la copie manuelle. Il n’est ni possible ni souhaitable de la contrecarrer. Mais cela nécessite en retour l’invention d’un nouveau système de rémunération des créateurs (une taxe forfaitaire comme le prévoit la licence globale par exemple) à la fois juste, efficace et modérée - les contraintes matérielles et financières de la « riposte graduée » pouvant à cet égard se révéler bien plus lourdes et donc nuisibles au développement général de l’internet, qui demeure une nécessité.

Et puis, que feront nos petits Big Brothers lorsqu’ils se rendront compte que leur dispositif de surveillance est contourné, notamment par courriels ? Obtiendront-ils alors le privilège exorbitant d’ouvrir tous les courriers électroniques des particuliers qui contiennent des pièces jointes ? !

Seule la mobilisation des Français pourra, comme pour le travail dominical, faire en sorte que le gouvernement recule sur cette gravissime atteinte aux libertés individuelles.

De mon coté je vais prochainement adresser un courrier à l’ensemble de mes collègues pour les alerter sur ce texte, et leur signifier en termes clairs qu’en se prononçant pour son adoption ils se prononceraient pour la surveillance systématique et généralisée de leurs concitoyens, à commencer par leurs proches, familles et amis, par des vigiles aux ordres de l’industrie du divertissement.



mercredi 4 mars 2009

Malgré la crise, l'UE ne se remet pas en question

Dimanche 1er mars, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'union Européenne se sont réunis à Bruxelles pour un sommet préparatoire à celui du G20. Lors de cette réunion, les dirigeants européens ont rejeté toute idée de recours à des mesures protectionnistes pour affronter la crise. Ils affirment aussi leur volonté de faire "une utilité maximale du marché unique européen", qui garantit la libre circulation pour "garantir la croissance et l'emploi".
Source : Ouest-france.fr


Surprenantes ! Les décisions prises lors de ce sommet européen me semblent surprenantes. Enfin, on savait que l'UE était prise dans un dogmatisme puissant mais à ce point là, cela relève de la bêtise. En effet, on voit que cette crise est gigantesque, de par sa durée et ses conséquences sur tous les pans de notre économie. Pour autant, l'UE ne daigne pas modifier son comportement puisqu'elle vient de réaffirmer ce week-end la primauté du libre échange et de l'ultralibéralisme. Doctrine, qui je le rappelle, est à l'origine ou tout du moins a contribué à la crise financière que nous subissons.

Parallèlement à cela, les mesures protectionnistes sont complètement écartées, sans prendre le temps de réfléchir à leur éventuelle efficacité. Toutefois, cela n'est pas étonnant puisque le protectionnisme nécessite l'intervention des Etats, ce qui n'est pas vu d'un très bon oeil des libéraux.
Néanmoins, je crois que cette crise a au moins eu le mérite de nous montrer, si besoin en était, que la toute puissance des marchés et la théorie de la main invisible d'Adam Smith étaient une utopie. C'est pourquoi je pense qu'une intervention de l'Etat est nécessaire afin de réguler l'économie, en utilisant par exemple des mesures protectionnistes.
Je crois qu'un tel système devrait être mis en place à l'échelle européenne et ce afin de rééquilibrer nos échanges avec le reste du monde. En effet, à l'heure actuelle, notre balance commerciale est fortement déficitaire car nos exportations sont pénalisées et nos importations explosent. Ce phénomène est principalement dû à des disparités économiques, financières, sociales ou encore environnementales entre les différents pays. Ainsi, les produits chinois sont bon marché en raison, notamment, des bas salaires pratiqués. Le protectionnisme permettrait donc, par le biais de taxes de mettre sur un même pied d'égalité les produits européens et extra-européens.
De telles mesures auraient des effets bénéfiques importants. Cela pourrait permettre, par exemple, la relocalisation d'entreprises en Europe car il n'y aurait plus d'intérêts à délocaliser la production. De plus, cela obligerait les pays à en développement à faire des efforts en matière de social et de respect des normes environnementales.

Aujourd'hui, on se rend compte que le mot "protectionnisme" est dans toutes les bouches, que ce soit pour l'encourager ou le bannir. D'ailleurs, l'idée d'un protectionnisme à l'échelle européenne commence à faire parler d'elle. Pourtant, il apparaît que des disparités subsistent au sein même de l'UE, ce qui pose la question de l'efficacité optimale de telles mesures au niveau européen.