vendredi 20 mars 2009

Un bouclier qui ne protège pas des critiques

Depuis quelques temps, le bouclier fiscal est de plus en plus contesté. Celui-ci consiste à plafonner le taux d'imposition global des contribuables. Ainsi, depuis la loi TEPA de 2007, un contribuable ne peut avoir à acquitter plus de 50 % de ses revenus en impôts directs. Néanmoins, en ces temps de crise, ce système, qui bénéficie aux plus riches, est remis en cause pour des raisons de justice sociale. En effet, il est reproché aux plus aisés de ne pas assez contribuer à l'effort de la nation.

Personnellement, je suis assez partagé sur ce sujet. Effectivement, je  trouve normal qu'une personne n'ait pas à dépenser plus de 50 % de ses revenus en impôts car dans le cas contraire, cela reviendrait à travailler davantage pour l'Etat que pour soi-même. Toutefois, je crois qu'il est important que ce bouclier ne soit pas valable sur tous les impôts. En effet, depuis 2007, les contributions sociales sont incluses dans les impôts servant de référence au calcul de ce bouclier. Je pense donc que ce bouclier est trop large. Celui-ci ne devrait pas intégrer les impôts qui financent la protection sociale de notre pays afin d'aboutir à une plus grande équité.
Au delà de ses propres caractéristiques, le bouclier fiscal pose la question de la fiscalité française. En effet, un nombre important de personnes rechigne à payer ses impôts. Je tiens toutefois à rappeler que cet argent sert à financer les dépenses de l'Etat que ce soit dans le domaine de la santé, de l'éducation ou encore du social. Je crois donc que chacun devrait contribuer à ce financement et ce dans des proportions adaptées à leurs revenus.
Finalement, je crois que le bouclier fiscal doit être revu et corrigé de façon à l'adapter à la conjoncture actuelle. De plus, il me paraît urgent de revoir de fond en comble notre lourde et complexe fiscalité afin de la rendre plus simple et plus juste.

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