jeudi 2 juin 2011

Retour sur l'actualité

L'inspiration n'étant pas au rendez-vous en ce moment, j'ai décidé aujourd'hui de ne pas me focaliser sur un seul sujet mais au contraire de revenir sur certains évènements de ces derniers jours.
 
- Marine Le Pen en campagne contre la double nationalité (lepoint.fr)
La présidente du FN a écrit à l'ensemble des députés pour leur demander d'abroger la possibilité d'avoir deux nationalités, qu'elle juge être une "atteinte à la cohésion républicaine".
Comme je l'ai déjà exprimé dans un précédent article, je suis opposé à la binationalité et souhaite vivement sa suppression. Aussi, je ne peux que soutenir Marine Le Pen dans son action pour une telle interdiction tant je considère que l'on ne peut être l'homme/femme que d'une seule nation. Je peux tout à faire concevoir que l'on soit attaché à ses racines mais à un moment donné, il me semble nécessaire de faire un choix.
Bien qu'un grand nombre de personnes soient en accord avec cela, on peut s'attendre à une levée de bouclier de la part de la gauche bien pensante. En effet, il est fort possible, voire même probable, que certains voient en ce courrier une nouvelle preuve d'une quelconque xénophobie de la part de la présidente du Front National. Personnellement, je ne le crois pas. Pour moi, il n'y a aucun mal à aimer et à être fier de son pays, bien au contraire.
 
  - Mort d'un soldat en Afghanistan
Encore un soldat français au combat. Cela fait maintenant 59 hommes qui sont morts en Afghanistan depuis le début des hostilités en 2001. Cela doit évidemment cesser. Et le seul et unique moyen, car le risque zéro n'existe pas dans une guerre, est de se retirer de ce pays dans lequel nos troupes s'enlisent depuis une décennie. Je crois qu'il est grand temps que nos soldats rentrent à la maison. En effet, cette guerre n'est pas notre guerre. Nous n'avons aucun réel intérêt à nous installer à long terme dans ces contrées. D'ailleurs, notre aide ne semble pas forcément être la bienvenue puisqu'elle est perçue comme une force d'occupation par les populations locales. En outre, le gouvernement en place ainsi que les institutions au pouvoir ne sont pas dignes de confiance tant la corruption et la trahison occupent une place prépondérante dans leurs relations.
Les Afghans n'étant pas foutus de s'organiser pour régler leurs problèmes, ce n'est pas à nous de nous sacrifier pour faire revenir la paix. Du reste, on peut se demander, assez légitimement je crois, si c'est bien cela que recherche la population tant leur coopération s'avère douteuse.
 
- La note de la Grèce abaissée (lemonde.fr) L'agence de notation financière Moody's a annoncé, mercredi 1er juin, qu'elle avait abaissé la note qu'elle attribue à la dette publique de la Grèce de B1 à Caa1, un niveau reflétant un risque réel de non-remboursement.
"La politique de la France ne se fait pas à la corbeille" disait le général de Gaulle. Et bien on dirait que ce n'est pas le cas pour la Grèce puisque ce sont les puissances d'argent qui semblent décider du sort de ce pays. Ainsi, cette nouvelle dégradation de la note grecque ne va faire qu'empirer les choses et gageons qu'in fine ce sera le peuple qui payera les pots cassés.
Pour autant, une telle situation est-elle si étrange que cela ? Je ne le crois pas. Effectivement, on pouvait vraisemblablement s'attendre à un chaos de ce type en raison des décisions prises par ces chères instances supranationales que sont la BCE, le FMI ou encore la commission européenne. De fait, qui pouvait croire, hormis nos dirigeants aveuglés par leurs dogmes libéraux, que l'austérité, les privatisations, les baisses de revenus ... allaient permettre un retour de la croissance ?
Au contraire, toutes ces mesures n'ont fait qu'ajouter la crise à la crise, conduisant ainsi le pays au bord de la faillite. Et tout cela pour quoi ? Pour venir en aide aux banques et à une poignée d'actionnaires qui sont à l'origine même de ce cataclysme.
Comme dirait Jean-Luc Mélenchon : "qu'ils s'en aillent tous" ! Ces économistes de pacotille, ces banksters à la noix et tous ces requins plus préoccupés par leur pognon que par l'intérêt général. Un grand coup de balai, voire même de karcher, est  absolument indispensable afin de débarrasser le monde politique, financier et économique de tous ces énergumènes serviles. 

- Nucléaire : les Länder font de la résistance (lefigaro.fr)
Angela Merkel pensait avoir frappé un grand coup avec un projet qui rassemblerait au-delà des lignes de son parti. Mais la chancelière allemande n'a pas encore gagné son pari sur l'abandon du nucléaire. Plusieurs Länder menacent de ne pas ratifier au Bundesrat son plan prévoyant l'arrêt en 2022 de toutes les centrales atomiques allemandes.
On dirait bien que la grosse Angela craint pour ses fesses. En effet, malgré une domination quasi hégémonique de l'Union Européenne, la chancelière Merkel n'est plus reine en son pays. Ainsi, les dernières élections partielles ne lui ont été que peu favorables, apparaissant comme un rappel à l'ordre des électeurs. N'en restant pas moins une femme politique, Angela Merkel a profité de la catastrophe de Fukushima pour essayer de redorer son image. Cela explique donc, au moins en partie, sa décision de sortir l'Allemagne du nucléaire sous 10 ans.
Clairement ce choix est stupide et d'ailleurs la révolte ne s'est pas fait attendre. Comment peut-on imaginer se passer complètement du nucléaire dans un délai aussi court ? Cela n'est sérieux. Alors bien sûr les allemands ne sont pas aussi dépendants que nous à cette énergie mais même les écologistes estiment que l'échéance de 2022 est trop proche. En outre, cela pose également la question des énergies de substitution. Il existe bien évidemment les énergies renouvelables mais leur productivité est moindre et le manque de recul est non négligeable.
Cet exemple montre bien, une fois de plus, que certaines décisions prises par nos dirigeants relèvent moins de l'intérêt général que de leur maintien en fonction.

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