lundi 11 juillet 2011

Des efforts d'accord mais pour tous !

Les élus pourront continuer à bénéficier d'avantages en nature de façon discrétionnaire et à reverser une part de leurs revenus à qui bon leur semble. Ainsi en a décidé lundi matin le Sénat. René Dosière pensait pourtant avoir mis fin à ces pratiques, qu'il condamne. Le député apparenté PS a fait adopter le 28 juin, par une commission mixte du Sénat et de l'Assemblée, deux amendements en ce sens.
Source : lepoint.fr
Qu'ils s'en aillent tous disait Jean-Luc Mélenchon. Cela pouvait paraître excessif mais, au final, ce dernier n'a-t-il pas raison, au moins en partie ? 
 
Une nouvelle fois nos élus se distinguent par un conservatisme et un élitisme et cherchent à préserver leurs avantages, souvent démesurés. Les privilèges n'ont-ils pas été abolis la nuit du 4 août 1789 ? C'est ce que l'on croyait mais il semblerait que ceux-ci aient été rétablis pour une petite caste.
 
Alors bien sûr il est facile d'attaquer les avantages des parlementaires  et certains qualifieront même cela de populisme. Néanmoins je crois qu'il est important de dénoncer les abus qui existent et perdurent au sein de l'Assemblée Nationale et du Sénat mais aussi parmi les membres du gouvernement.
 
Il est évident que les fonctions occupées par ces personnes sont contraignantes et exigent une certaine abnégation. Pour autant, cela justifie-t-il des indemnités de plusieurs milliers d'euros, des voitures avec chauffeur ou autres logements de fonction ? Cela ne va bien sûr pas de soi. D'ailleurs, d'autres métiers sont nettement plus éprouvants et ces salariés ne bénéficient pas du même traitement.
 
Outre le fait que les sommes en jeu sont démesurées, et parfois injustifiées voire même injustifiables, il est étonnant que ces individus demandent au peuple de se serrer la ceinture alors même que ces derniers ne daignent pas faire quelque effort que ce soit. Pire nos chers sénateurs se sont récemment accordés une prime de 3500 €.
Il me paraît donc inacceptable, à l'heure où on nous rebat les oreilles avec le déficit, que certaines catégories de la population soient épargnées par l'effort collectif demandé par nos dirigeants.
 
Je peux tout à fait concevoir qu'il faille faire des économies, encore qu'il suffirait d'aller chercher l'argent là où il se trouve en réalisant de vraies réformes, mais ces économies doivent concerner tous les Français. Et par tous les Français j'entends les classes populaires et moyennes mais aussi et surtout les classes aisées et dirigeantes. En effet, si ces derniers s'engraissent quand l'économie est au beau fixe, il est logique qu'ils se mettent au régime en temps de crise.
Malheureusement, ce n'est pas de sitôt que l'on verra cela avec ce président de la République et son gouvernement ...

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