dimanche 30 novembre 2008

L'alcool, un fléau pour les jeunes

Vendredi, l'émission Envoyé Spécial sur France 2 était, en partie, consacrée à l'alcoolisme chez les jeunes.
Ce phénomène est aujourd'hui un problème de société qui touche de plus en plus de personnes et de plus en plus tôt. Il me semble donc important de s'interroger sur les causes de ce problème et également sur les réponses à apporter et les moyens à mettre en place pour lutter contre cela.


Les causes tout d'abord. On peut voir que de plus en plus de jeunes consomment de l'alcool en forte quantité et ce notamment le week-end. De plus, ce phénomène d'alcoolisation débute de plus en plus tôt et parfois même vers l'âge de 15 ans, quand ce n'est pas avant.
Selon moi, l'alcoolisation à outrance à deux principales causes. La première est liée au mal-être de l'individu. L'alcool est alors vu comme un moyen d'échapper à la réalité, de se couper du quotidien et de ses contraintes. Cela peut être considéré comme une issue de secours qui permettrait de mettre de côté ses problèmes, au moins de manière temporaire. Toutefois, la personne risque de rentrer dans un cercle vicieux. En effet, elle boit pour se sentir mieux mais l'alcool va l'entraîner vers le fond, ce qui l'obligera à boire encore plus.
Une deuxième cause est plus générale et est plus en relation avec la société. De fait, actuellement, il paraît impossible, pour les jeunes en particulier, de s'amuser sans boire. Cela est renforcé par les "open bar" et les faibles coûts des verres en discothèque par exemple qui incitent à la consommation. En outre, aujourd'hui,  la consommation d'alcool plus ou moins fort est rentrée dans les moeurs et a été banalisée.


Les solutions maintenant. Un des moyens incontournables est bien évidemment la prévention. Toutefois, celle-ci ne peut pas uniquement être assurée par l'Etat. Il faut que les familles et notamment les parents en discutent avec leurs enfants afin de les sensibiliser sur ce problème qu'est l'alcoolisme.
Parallèlement à la prévention, il me semble important de mettre en place un volet répressif. En effet, il faut, dans un premier temps expliquer et faire de la pédagogie mais il est également nécessaire de faire de la répression. Je crois que la sanction à l'aide de contrôles routiers par exemple a un double effet. Elle a un rôle dissuasif à travers la "peur " de l'amende et du retrait de permis mais elle a aussi un rôle protecteur en arrêtant des personnes conduisant en état d'ébriété, permettant ainsi d'éviter un drame en cas d'accident.
Je pense également qu'il faut développer un accompagnement des personnes malades. Car oui, l'alcoolisme est une maladie. Il faut donc accentuer  les efforts sur les centres de soin.
Après la théorie, voici quelques exemples concrets d'actions à mener ou à renforcer. Pour la prévention, sensibilisation à la sortie des discothèques et en milieu scolaire. Je suis contre les campagnes d'information télévisées car elles ont un effet limité par rapport au coût financier qu'elles représentent.
Pour la répression, interdiction totale de conduire en ayant consommé de l'alcool, interdiction formelle de vendre de l'alcool aux mineurs, interdiction des open-bars, interdiction aux marques d'alcool de sponsoriser des évènements sportifs et/ou scolaires.


L'alcool est aujourd'hui un fléau pour les jeunes mais aussi pour les moins jeunes. Je crois que toute la société doit se mobiliser pour lutter contre ses effets humains (morts sur la route, violences physiques ...) et également financiers (coût des traitements, coût des réparations ...).

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