dimanche 19 février 2012

Retour sur l'actualité

Revenons quelques instants sur certains évènements de la semaine dernière. 

- Un maire condamné pour avoir giflé un jeune qui l'insultait
Il est parfois des procès qui amènent à douter de la Justice de notre pays. L'affaire de ce pauvre maire est de ceux-là. En effet, il est tout de même aberrant que celui-ci ait été condamné à 1 000 euros d'amende avec sursis pour une simple gifle. Je ne souhaite bien évidemment pas cautionner la violence mais je crois qu'il est parfois nécessaire de savoir réaffirmer l'autorité. Et on ne peut que constater avec regret que cette nouvelle génération a de graves problèmes avec la discipline, en partie du à un important laxisme de la part des parents. Aujourd'hui, le respect de l'autorité est devenu l'exception alors qu'il devrait être la règle. Arrêtons donc de tout permettre à la jeunesse car ce n'est pas lui rendre service.
 
- Sarkozy candidat : rien de nouveau sous les tropiques
Mercredi soir, Nicolas Sarkozy s'est officiellement déclaré candidat à sa succession au 20h de TF1. Bien que sa candidature ne soit une surprise pour personne, cette annonce a le mérite de clarifier les choses et de lancer réellement la campagne électorale. En revanche, ce qui est plus surprenant ce sont les premières postures prises par le président. En effet, celui-ci s'est posé en candidat du peuple et même du Non. De plus, il a indiqué vouloir redonner la parole aux Français, notamment par le biais du référendum. 
Cela me semble tout à fait paradoxal et comique de la part d'un homme qui est aux affaires depuis 5 ans. Pire, c'est bien ce même Nicolas Sarkozy qui  est passé outre le Non des Français en 2005 et a fait adopté le traité de Lisbonne par le Parlement. On pouvait alors légitimement s'attendre à mieux de celui qui est considéré comme une bête de campagne. Car là il est clair que la ficelle est un peu grosse.
 
- Les médias écrivent au CSA pour assouplir l'égalité du temps de parole entre candidats
Alors que beaucoup de Français se lassent que la présidentielle soit réduite à un duel PS/UMP, il semblerait que les médias, eux, en redemandent. En effet, ceux-ci ont adressé une lettre au CSA afin d'obtenir un assouplissement de la règle de l'égalité de temps de parole. Pour rappel, il leur est fait obligation, durant la campagne présidentielle officielle, de veiller à l'égalité du temps de parole entre tous les candidats. Or il apparait que permettre à des petits candidats de s'exprimer autant que les autres seulement 5 semaines sur 365 soit déjà trop.
Clairement, je trouve qu'une telle requête est honteuse tant elle s'oppose à l'idée même de pluralisme politique et donc de démocratie. Je crois qu'il faut arrêter de promouvoir toujours les mêmes partis qui défendent les mêmes idées car cela conduit à priver le pays d'une réelle alternative et à favoriser un bipartisme malsain.

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