lundi 23 juin 2008

Notre cher baccalauréat

Les épreuves du baccalauréat ayant eu lieu la semaine dernière et 2008 étant l’année du bicentenaire de ce diplôme, j’ai donc souhaité lui consacrer quelques lignes.
Depuis quelques temps, et encore actuellement, certains parlent de supprimer ce fameux bac. J’y suis pourtant farouchement opposé et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le bac est le premier réel examen et diplôme (hormis le brevet des collèges). Ensuite, ces épreuves, étalées sur une semaine, permettent de tester la capacité des étudiants à faire face au stress et à une grosse dose de travail. De plus, ce diplôme est une sorte de rituel de passage entre le lycée et l’enseignement supérieur. Enfin, le bac est un diplôme symbolique, source de toutes les convoitises dès l’enfance.
Toutefois, le bac, en l’état actuel des choses, n’est pas parfait et il y a, selon moi des choses à modifier. La première disposition à prendre serait de mettre en place un système de contrôle continu en sus des épreuves écrites afin d’instaurer un peu plus d’équité dans l’obtention de ce titre. En effet, nombre d’élèves travaillent dur toute l’année et échouent le jour J et au contraire certains lycéens ne font rien au cours de l’année et réussissent leur examen en révisant durant les dernières années. Ensuite, il me semble que la philosophie, seulement étudiée en classe de terminale, est trop coefficientée (coeff 3 en série S, autant que l’anglais et l’histoire-géo) au regard du peu de temps consacré en terminale. De surcroît, selon des études réalisées récemment, la correction des copies de philo est très disparate selon les professeurs et un même travail peut avoir une note variant de dix points selon le correcteur. Aussi, il pourrait être intéressant de supprimer l’épreuve de philosophie de l’examen ou au moins réduire son coefficient, tout en gardant les cours en terminale.
En outre, l’instauration de plus d’épreuves  orales, en langue française et/ou étrangère, me semble être un bon moyen de tester différemment  les candidats et leur permet ainsi de s’exprimer devant un jury, ce qui est un exercice qu’ils seront amenés à reproduire dans le futur (entretiens d’embauche, soutenance de stage …).

 
 

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