jeudi 12 juin 2008

Une réforme du permis plus que nécessaire

Ayant passé (et réussi) le permis de conduire aujourd'hui, c'est une bonne occasion de consacrer un billet à cet examen. De plus, une réforme est en préparation et devrait voir le jour prochainement. Alors pourquoi cette nécessité de modifier le permis de conduire ?
Tout d'abord, l'examen en lui même me semble correct et ne devrait pas être transformé, ou tout du moins pas dans l'immédiat. Les principaux éléments remis en question, et concernés par la réforme à venir, sont le coût et les délais. En effet, obtenir le papier rose revient très cher et cela ne va pas aller en s'arrangeant avec la répercussion de la hausse du carburant. Le deuxième problème est les délais d'attente pour passer la théorie (code) ou la pratique qui se comptent en mois. Il faut donc trouver des solutions efficaces et rapides à mettre en place pour améliorer la situation.
Pour la question des délais, la seule solution viable, selon moi, est d'embaucher massivement des inspecteurs afin  d'avoir plus de dates de passage et de permettre aux auto-écoles de présenter dans un laps de temps réduit les personnes passant l'examen pour la première fois mais également celles ayant échouées une ou plusieurs fois.
Concernant les tarifs, il semble difficile de diminuer les coûts sans encadrer les prix des auto-écoles qui sont actuellement fixés librement. Il faudrait, en outre, faire la chasse aux  "pompes à fric" qui sont des établissements facturant des sommes exorbitantes sans que la qualité du service ne suive forcément. J'ai justement vu ce matin un exemple d'abus : un jeune était au volant  de la voiture à coté du moniteur et celle-ci suivait deux personnes à moto. L'auto-école facturait donc trois heures de conduite à trois personnes différentes pour une heure de temps (il s'agit du 3 en 1 des publicités). Il paraît alors difficile au moniteur d'encadrer trois individus en toute sécurité.
Finalement, la question des délais est un faux problème et est aisément contournable. Seul persiste le souci financier qui, du fait de la libéralisation des prix des auto-écoles, est difficile à résoudre. Un encadrement de ces prix, par la préfecture par exemple, pourrait être envisagé afin de limiter les excès et les disparités mais une diminution de ceux-ci est délicate à mettre en oeuvre.

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