lundi 4 août 2008

Une nouvelle conséquence de l'immigration clandestine

Un nouvel incident a eu lieu au centre de rétention du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne). Un incendie s'est déclaré dans deux chambres du centre alors qu'une quarantaine de militants de SOS Soutien aux sans papiers manifestaient devant les grilles d'entrée. On se souvient également qu'un événement du même genre avait conduit à la destruction partielle du centre de rétention administrative de Vincennes durant le mois de juin.

Il s'agit donc du deuxième incident, en quelques semaines, dans un centre de rétention. Au delà des conséquences judiciaires, ces accrocs posent la question de la rétention des clandestins et plus largement de l'immigration.
Effectivement, il apparaît que les conditions de vie dans ces camps sont inacceptables et sont à l'origine de nombreuses contestations qui sont parfois violentes.
Ces centres de rétention sont cependant la conséquence directe de l'immigration. En effet, bien que l'immigration ait permis de reconstruire la France après la guerre, elle est, aujourd'hui, un phénomène lourd de conséquence pour notre pays. Comme l'a dit Michel Rocard : "La France n'a pas vocation à accueillir toute la misère du monde". En effet, il n'est plus possible de recevoir sur notre territoire un flux continuel et fourni d'immigrés. Les raisons en sont simples. Tout d'abord, la France ne possède pas les ressources (logements, emplois ...) pour faire face à ces venues. De plus, on peut s'apercevoir que les politiques d'intégration des nouveaux arrivants sont peu efficaces ce qui entraîne un fossé culturel. Ainsi, les immigrés ont été "parqués" dans des cités et on a pu en voir, notamment en 2005, les conséquences. En outre, on peut remarquer que ces flux migratoires contribuent à creuser le déficit dans la mesure où les aides sociales sont accordées à de plus en plus d'individus.

L'immigration a donc été nécessaire à une période donnée mais est , aujourd'hui, problématique. L'immigration zéro, tout comme l'immigration choisie, n'est ni faisable, ni souhaitable. Il faut toutefois chercher à limiter ces flux migratoires, dans l'intérêt du pays d'arrivée mais également dans celui du pays de départ. En effet, un individu arrivant en France a forcément quitté sa région. Cet exode implique donc une perte pour le pays ce qui empêchera sa croissance. Les pays européens doivent donc tenter d'endiguer cette fuite en mettant en place une politique de co-développement. Ce processus me semble, sur le long terme, assez efficace puisqu'il agit sur les causes et non sur les conséquences de ce phénomène.
Ce mécanisme de co-développement doit être complété, tout du moins dans un premier temps, par des mesures plus "classiques" telles que les reconduites à la frontière. Mais le moyen le plus efficace pour lutter contre ce phénomène me semble être, quoique l'on dise, le rétablissement des contrôles aux frontières. Cela permettrait, en outre, de limiter toutes sortes de trafic.

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