vendredi 3 octobre 2008

La fin des parachutes dorés ?

Axel Miller, un des deux dirigeants de la banque Franco-Belge Dexia a renoncé à son parachute doré de 3,7 millions d'euros. Une séance de négociations réunissant la ministre de l'économie Christine Lagarde, son directeur de cabinet, Stéphane Richard et Axel Miller s'est déroulée cette nuit. A son issue, Axel Miller a accepté d'abandonner son parachute doré.
Pour y parvenir, la France aurait menacé de ne pas participer à la recapitalisation de la banque. L'annonce de l'attribution aux deux dirigeants de Dexia d'une somme importante après leur démission avait suscité de nombreuses réactions d'indignation.
Source : leparisien.fr

En voilà une bonne nouvelle ! Enfin une personne de bon sens même si je crois que son geste est lié à de nombreuses pressions. Il me semble cependant nécessaire de signaler un tel acte qui reste malheureusement trop rare.

Personnellement, je ne suis pas opposé aux fortes rémunérations car je crois que celles-ci s'accompagnent de lourdes responsabilités ainsi que d'une charge de travail souvent élevée. Toutefois, il me semble que le système des parachutes dorés est à revoir tout comme les sommes allouées. En effet, je trouve anormal qu'un patron ayant conduit son entreprise à la ruine puisse toucher des bonus aussi exorbitants. Pourtant, l'attribution d'un bonus lors  la réalisation de bons résultats me paraît logique, et cela peut être assimilé à une sorte de participation ou d'intéressement.
En revanche, il conviendrait de plafonner les sommes versées car celles-ci sont parfois (toujours) vertigineuses et quelque peu indécentes au vu de la situation d'une partie de la population.

Je ne crois pas que les parachutes dorés doivent être supprimés mais que, au contraire, il est nécessaire de les encadrer. Une des premières choses à faire est de conditionner leur versement à la justification d'un bilan positif. De plus, je pense que le calcul des indemnités devraient être basé sur des critères précis comme par exemple le montant des bénéfices ou la réalisation d'objectifs déterminés à l'avance.
Il pourrait être également envisagé de soumettre à un impôt conséquent ces indemnisations afin que la société profite, elle aussi, de cette manne financière.

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